Depuis le temps que je rencontre au hasard de mes lectures le nom de Théodore Fontane, me voilà à pied d'oeuvre.
Errements et tourments :
je suis d'abord frappé par la lenteur de la narration, l'accumulation des détails, parfois pittoresques, sur le quotidien, une forme de réalisme bourgeois, détails toujours signifiants - la lecture progressivement nous en convainc.
Et plutôt qu'un roman réaliste, j'y verrais davantage un roman psychologique, le personnage principal hésitant entre le présent de sa relation avec son épouse et le passé de sa relation avec Lene. le tout dans une approche stoïcienne qui est ici un respect des convenances bourgeoises.
C'est cette ambiguïté qui fait tout le charme de ce roman.