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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782352944010
384 pages
Bragelonne (21/05/2010)
3.67/5   27 notes
Résumé :
Los Angeles est plongé dans une vague de terreur. Une alliance de criminels s'est emparée de la ville. Tous ceux qui s'y opposent connaissent un destin épouvantable dont les causes ne sont pas humaines : accidents étranges, maladies soudaines, morts inexplicables et horribles... Dans ces conditions, nul ne tient tête aux barons du crime, qu'accompagnent quatre femmes mystérieuses, des figures fantomatiques aux pouvoirs démentiels. Seul à s'opposer au cartel maudit, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
C'est désormais un rituel : je débute ma nouvelle année littéraire par un bon vieux roman horrifique de Graham Masterton… Sa formule m'est désormais bien connue : une entrée en matière tonitruante, un antihéros cynique voire sarcastique peu ou prou l'alter ego de l'auteur écossais, un sidekick ethnique, une partenaire medium, le recours aux mythes et légendes du monde entier, des dialogues bien troussés plein d'humour noir, le mélange cul / gore que l'auteur maîtrise si bien et les clins d'oeil croisés à la culture classique et à la culture populaire…

Ce roman partage pas mal de points communs avec "Le Diable en gris" : le flic désabusé hanté par le fantôme de sa défunte compagne, le caïd ethnique recourant à la magie noire et les autorités complètement dépassées par la situation… ^^
Bref, les caïds ethniques Jean Christophe Artisson, dit le Zombie, Orestes Vasquez, dit le Fantôme Blanc, et Vassili Kryslov ont décidé de développer leurs business délictueux en recourant respectivement aux offices occultes de l'envoûteuse haïtienne Michelange Dupriz, de la shamane uitoto Lida Siado et de la sorcière russe Miska Vedma spécialisée dans la magie des miroirs. Elles démultiplient leurs pouvoirs en siphonnant le réservoir sans fin que constitue Rebecca Greensmith (sorcière WASP favorite de Satan depuis l'époque des Pères Fondateurs), et sèment le chaos, la désolation et la terreur au sein des forces du Los Angeles Police Department… Malgré le déni de la réalité de la part des autorités (quand lesdites autorités ne sont pas les complices consentantes des gros bonnets de la pègre…), l'officier Dan Fisher, son co-équipier Ernie Munoz et la wicca Annie Conjure partent en croisade contre les forces du mal !

Bon, c'était sympa mais c'était loin d'être le meilleur ouvrage de l'auteur car il y a arnaque sur le chiffre cinq tant sur les cinq sorcières que sur le fameux quintex sur lequel tease l'auteur une bonne partie du roman… cela sent quand même un peu le récit écrit en roue libre alors qu'on aurait pu aller au bout des idées suggérées :

Au niveau des bémols aussi, le whodunit sur la véritable identité de Gayle est cousu de fil blanc malgré les fausses-pistes créées par l'auteur pour apporter du suspens…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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A Los Angeles 4 barons du crime ont chacun recours à des sorcières à fin d'écarter tout ce qui s'oppose à leurs affaires, dans l'horreur absolue.
Dan Fisher, flic anti-criminalité, va tout faire pour neutraliser la menace avant que ce soit le KO dans la ville, à l'aide d'une amie qui fait dans l'occultisme.

Une présentation simple, pour une histoire qui l'est tout autant. S'il y a bien les scènes crados qui caractérisent les livres de Masterton, il manque la part de suspense.
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Avec ce roman, Masterton ne se renouvelle guère mais plonge avec délice dans un fantastique très bis qui rappelle ses premières oeuvres comme LA MAISON DE CHAIR ou LE JOUR J DU JUGEMENT. Autrement dit, le romancier jette la subtilité pour se vautrer dans son cocktail coutumier de magie noire et de démonologie agrémentée de nombreuses scènes d'horreur à grand spectacle et d'une dose d'érotisme. Dire que nous sommes loin des plus belles (et nombreuses) réussites de l'auteur (LE PORTRAIT DU MAL, TENGU, LE MIROIR DE SATAN, DEMENCES, etc.) tient donc de l'euphémisme et confirme la mauvaise passe de Masterton confirmée avec les décevants WENDIGO et PEUR AVEUGLE. Il n'est donc pas étonnant que Masterton ne fut ensuite plus traduit en France pendant une dizaine d'années (jusqu'à GHOST VIRUS).
Dans LA CINQUIEME SORCIERE, le lecteur retrouvera les recettes habituelles, notamment une scène liminaire spectaculaire et sanglante, un héros classique (veuf, rongé par la culpabilité et titillé du slip par une jeune femme qui se révèle – surprise – une sorcière et donc la seule ligne de défense contre les forces du mal comme on dit à Poudlard), un partenaire destiné à connaitre un sort tragique, des visions opportunes permettant de faire avancer l'intrigue, une présence fantômatique, des références à des mythes et croyances (l'enochian, langue des anges « découverte » par l'occultiste John Dee) et beaucoup de passages poussant très loin la suspension d'incrédulité. Car l'horreur, ici, se veut « bigger than life » et Masterton ne lésine pas sur la boucherie, décrivant par exemple l'extermination d'une centaine de policiers d'élite par des créatures maléfiques. Toutefois, en dépit des excès gore, Masterton ne cherche plus à choquer comme il pouvait le faire du temps de RITUEL DE CHAIR et le roman verse surtout dans un Grand Guignol inoffensif.
Tout cela s'avère divertissant mais, hélas, terriblement prévisible dans son déroulement (aucune surprise, même le twist final se devine à des kilomètres), fort linéaire et parfois même répétitif (les combats contre chaque sorcière dans les derniers chapitres), sans oublier une tendance de l'auteur à recycler des idées antérieures (la cécité surnaturelle rappelle PEUR AVEUGLE, le héros parait calqué sur bien des protagonistes déjà croisés chez Masterton, l'intrigue mixe les saga MANITOU et le côté fantastique spectaculaire des Jim Rook). le tout traine également en longueur (près de 400 pages pour une intrigue assez légère)
Sans la moindre subtilité mais avec un métier suffisant pour passer un (relatif) bon moment, LA CINQUIEME SORCIERE apparait comme un Masterton très moyen, une sorte de « splatter » littéraire distrayant mais très oubliable. On peut s'en contenter en se disant que le contrat est globalement rempli ou se désoler qu'un auteur de ce calibre puisse proposer un bouquin finalement tout juste passable.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Cet auteur que je connaissais pas m'est apparu dans une liste des maîtres de l'horreur. Et j'ai compris dès les premières pages, lors d'une attaque particulièrement sauvage décrite avec moults détails, que sa réputation était amplement méritée. Mais au-delà des scènes sanguinolentes qui reviennent à quelques occasions, c'est la froideur totale des malfrats, l'arrogance des sorcières, le mystère entretenu autour de plusieurs personnages et les rebondissements inattendus qui glacent le sang. Les différents systèmes de magie sont bien décrits et donnent un certaine crédibilité au paranormal. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, j'ai trouvé la trame plutôt originale et j'ai très envie de renouer avec cet auteur.
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Pour une fois, j'ai été un peu déçue par ce livre de Graham Masterton, qui nous avait habitués à bien mieux.
Une impression de déjà vu revient régulièrement, les ficelles semblent avoir déjà été utilisées.
Il faut tout de même reconnaître que les personnages sont très intéressants, même attachants pour certains, parce que parfaitement décrits, comme d'habitude chez cet auteur.
La plume est toujours du même niveau, donc on passe quand même un bon moment, mais je dirais que tout est un peu prévisible, et c'est dommage.
Ou peut-être suis-je trop exigeante, sachant ce dont l'auteur est capable.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
- L’énochien est la langue des anges. Adam est censé l’avoir parlé au paradis.
- Je vois. Et comment le sait-on ?
- On raconte que l’énochien a été communiqué par les anges à un médium anglais du nom d’Edward Kelley, à la fin du XVIe siècle.
- Par texto ?
Annie ne le releva pas.
- Ils l’ont fait à l’aide de miroirs, ou d’un cristal couleur de rose. Kelley travaillait pour le docteur John Dee, qui était l’astrologue de la reine Elizabeth, ainsi qu’un magicien et un alchimiste. Le docteur Dee était obsédée par l’idée de parler aux anges, et quand Kelley a dit qu’il pouvait le faire, Dee lui a versé cinquante livres pare an uniquement pour rester assis à observer ce cristal et lui rapporter ce que les anges disaient, tandis que Dee couchait tout par écrit.
- Le mot « arnaque » me vient à l’esprit, vous ne trouvez pas ?
- Eh bien… des gens en ont débattu pendant des siècles, mais l’énochien est une vraie langue avec vingt et une lettres distinctes, et elle a sa propre grammaire et sa syntaxe est cohérente. En outre, chacune des lettres se rapporte à un élément spécifique, à un nombre et à une force planétaire. Kelley connaissait parfaitement le latin et le grec, mais c’est plutôt difficile d’inventer une langue de toutes pièces.
- Je ne sais pas. Vous devriez entendre mon coéquipier Ernie.
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- Il y a une grande différence entre corrompre, chef O’Malley, et montrer son estime à des amis compréhensif.
- Oh, vraiment ? J’ai le regret de vous dire que, lorsqu’il s’agit de drogues, de trafic d’armes, d’extorsion de fonds et de prostitution, je ne suis pas compréhensif.
- Je connais votre réputation, chef O’Malley. Vous êtes infiniment moins tolérant que votre prédécesseur. C’est pour cette raison que mes amis et moi avons été obligés de chercher une autre manière de coexister avec les forces de l’ordre.
- Je suis opposé à la coexistence, monsieur Vasquez, quand il s’agit de trafiquants de drogue.
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- J’ai rompu ce sortilège, non ? J’ai dispersé tous ses asticots et ses mouches. Je suis sûre que je n’aurais jamais pu le faire avant. Et vous savez quoi ? Quand une sorcière brise le sortilège d’une autre sorcière, elle absorbe sa magie, ou du moins elle est censée le faire, et cela la rend encore plus puissante.
- Vous voulez dire comme dans Highlander ? « Il ne peut y en avoir qu’un seul. »
- Quelque chose dans ce genre, oui.
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- Ce n'est pas tout à fait exact, en fait. Il s'agit plutôt de forces naturelles. Cette Haïtienne utilise simplement le pouvoir de sa magie pour changer le monde autour d'elle. Elle n'a pas créé ces crapauds, pas plus qu'elle n'a créé les quarters que vous avez vomis. Tout ce qu'elle a fait, c'était les sortir de leur marécage, ou de l'endroit où ils étaient, et les mettre dans l'estomac du chef O'Malley.
- Comme « Téléportation, Scotty » ?
- D'une certaine façon. Presque toutes les sorcières sont capables de déplacer des objets ou des animaux d'un endroit vers un autre. Certaines peuvent même les déplacer d'un jour vers un autre, voire d'une année vers une autre. Et elles sont capables de se déplacer elles-mêmes et de franchir des distances incroyables, parfois des kilomètres. C'est l'origine de cette croyance selon laquelle les sorcières peuvent voler, alors qu'elles en sont incapables.
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- Les baguettes en elles-mêmes n’ont aucun pouvoir, mais elles concentrent le pouvoir de la personne qui les utilise. Je suppose qu’elles sont comme des armes à feu, dans un sens. Seul, un pistolet n’est qu’un objet inanimé. C’est la même chose pour ces baguettes.
- Mais c’est une baguette de bonne qualité ? Comme une baguette Smith & Wesson ?
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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