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EAN : 9782846360890
271 pages
L'Esprit des Péninsules (27/01/2006)
3.65/5   40 notes
Résumé :
Romain fait le désespoir d’Ana. “Pas assez citoyen du monde”, selon elle. Qui décide en conséquence de traîner son compagnon jusqu’au Portugal sous prétexte d’en faire un “très excellent immigré” dans ce “pays d’avenir”.

Las !, plutôt que d’apprendre la langue de Camoëns, l’homme de sa vie préfère s’entretenir avec les mouettes, lorgner sur les charmes généreux de la voisine et s’acoquiner avec une bande d’illuminés : royalistes dans l’idéal, ratés m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un premier roman qui se lit d'une traite et qui s'apparente à un vrai délire. On rit beaucoup des réflexions de ces personnages plus picaresques les uns que les autres réunis par hasard (mais pas vraiment) autour de Lucien Pontifix le Chaman.

Le sens, mais faut-il en trouver un, peut s'apparenter à un parcours initiatique des plus étonnants.

A n'en pas douter, après cette lecture, je regarderai d'un autre oeil les grutiers. A n'en pas douter Maulin a du talent, mais il faudra attendre le n°2 pour voir s'il saura sortir d'une veine qui ressemble un peu à du Paasilinna
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Court roman, avalé en 1 jour, mais aucun risque d'indigestion, au contraire on savoure les aventures de Romain à Lisbonne. C'est spontané, délirant, touchant aussi, et surtout on se marre! le personnage de Pépé est grandiose! Lucien réenchante le monde de Romain et Maulin tente de réenchanter le nôtre. L'originalité de cette histoire: le positionnement de nos jeunes héros face à la société moderne.
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Histoire originale et un peu loufoque d'un jeune parisien qui part commencer une nouvelle vie au Portugal. Il fait des rencontres surprenantes avec qui il partage des expériences uniques.
Ce roman sort des têtes de gondole, on a vraiment l'impression de lire quelque chose de nouveau
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J'ai eu envie d'écrire une critique juste pour pousser ne serait-ce qu'une personne a lire ce magnifique Roman.
C'est drôle, profond, drolatiquement misogyne, joyeux, triste, émouvant...mon coup de coeur "Roman" des trois dernières années.
Cependant, à mon avis, il faut déjà avoir une certaine sensibilité "Guénonienne" pour apprécier ce livre c'est-à-dire être tout de même un peu d'accord pour dire que le monde dans lequel nous vivons est apocalyptique. Gauchistes, droits-de-lhommiste, antiraciste s'abstenir!
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Un roman complètement délirant, dans le meilleur sens du mot. du début à la fin l'auteur parvient à maintenir un niveau de comique analogue à celui porté par Bénigni dans la première partie de son chef d'oeuvre La vie est belle. L'ensemble est jubilatoire. Un sommet de l'humour !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« (...) elle s’est approchée un peu plus quand même et Pépé a accroché les deux nichons de ses vieilles mains et ses yeux tournaient dans les orbites, c’est devenu tout blanc, il a ouvert la bouche, je crois qu’il était en extase, j’ai regardé ; mais non, c’était mental uniquement. Ana était légèrement courbée, elle me regardait en levant les yeux au ciel et en soufflant pendant que Pépé malaxait allègrement les seins. Je lui faisais des sourires pour la détendre, je lui disais que c’était chic de sa part, qu’il fallait se mettre à la place du pauvre Pépé.
— Bon, je crois qu’il a eu son compte maintenant, elle a dit.
Pépé était à moitié évanoui en effet, avachi dans son fauteuil, la langue pendante, les yeux rentrés. Ana s’est rhabillée, Pépé nous a remerciés dans un dernier râle et nous avons quitté la chambre. Dans le couloir, Ana a dit :
— Pas deux fois.
— Merci, Ana, j’ai répondu. Je n’oublierai jamais. »
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« — C’est pas le boulot qui va venir à toi, mon petit Romain.
— Ah, oui ?
— C’est toi qui vas devoir aller à lui… mon petit Romain.
Je me suis demandé si un ventilateur était assez puissant pour couper une tête.
— Pour réussir, il faut se bouger le cul, mon petit Romain…
Il faut d’abord le décrocher du plafond…
— … apprendre la langue pour commencer…
Tailler les pales, les raccourcir un peu pour augmenter la vitesse… 
— … un colon, ça reste pas au pieu toute la journée, mon petit Romain…
L’approcher de son cou pendant qu’elle dort…
— … ou alors, c’est pas un colon…
Appuyer sur « on », ziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiic… »
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- Mais pourquoi les gens se suicident-ils? a demandé Cécile.
Lucien a secoué gravement la tête, l'air de méditer.
- C'est compliqué,a-t-il finalement dit en se tournant vers Cécile. Ca a rapport avec les Tupperware, c'est tout ce que je peux te dire.
Cécile a ouvert la bouche.
- Globalement, c'est parce qu'ils sont coupés de la magie du monde. Tu piges?
- Non, a répondu Cécile.
- Ils se font chier.
-Moi aussi, je me fais chier, a dit Cécile.
- Ouais, ben fais gaffe alors. Commence par consommer moins et parle aux arbres.
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- Ta révolution, c'est des conneries! Avant, on faisait tout pareil mais on le criait pas sur tous les toits, voilà tout! Tu crois que c'est les soixante-huitards qui ont inventé les partouzes?
Il a pris Lucien à partie.
- Et les libertins au XVIIIe siècle? Hein? Et les Romains?
Lucien était d'accord avec Pépé. Il était tout gai. Il hochait la tête. Il a dit:
- Ils ont rien inventé du tout, les soixante-huitards. Ah si! La pub! Ils ont inventé la pub! La pub et la chienlit!
- Parfaitement! Sous Salazar, Mémé et moi, on partouzait tous les soirs!
Le voilà qui gueulait carrément maintenant. tout le monde regardait notre table. Mis à part un ou deux mecs qui se marraient, les autres étaient plutôt hostiles.
- Avec des Nègres et des Négresses mêmes!
Il était déjà complètement pété et on venait d'arriver! Lucien n'en pouvait plus de se marrer. Il se tenait les côtes.
- Mais on le gueulait pas sur tous les toits! On en faisait pas des bouquins! Mémé, elle se faisait pas photographier le cul! Tu piges?
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