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Florence Lévy-Paoloni (Traducteur)
EAN : 9782848768885
560 pages
Philippe Rey (19/08/2021)
  Existe en édition audio
4.22/5   1448 notes
Résumé :
Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. C... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (225) Voir plus Ajouter une critique
4,22

sur 1448 notes
Même si elle dit que ses personnages sont des gens sortis de son imagination, Joyce Maynard s'est inspirée en partie de sa propre vie pour écrire ce roman, et cela se ressent dans l'authenticité de ce parcours de femme, mère et épouse où chacune peut retrouver des situations et des sentiments qui ont pu être les siens un jour. Un parcours fait de grandes joies, comme un mariage d'amour, la naissance d'enfants ou des réussites professionnelles, mais également d'échecs, de compromis, de renoncements, de tourments, de peines, d'erreurs. La vie tout simplement, qui n'est jamais ce qu'on avait imaginé, où on apprend peut-être plus de ses épreuves que de ses réussites, comme savoir pardonner et surtout savoir se pardonner. « ... demander et accorder le pardon ... C'est une leçon qu'on apprend peut-être avec l'âge – une leçon inestimable, quel que soit le moment où elle est acquise. » écrit Joyce Maynard. Récompensé par le Grand prix de la littérature américaine 2021, un livre magnifique de justesse, attachant et émouvant au point qu'on le ferme à regrets, en ayant l'impression que cette famille imaginaire est un peu la nôtre.
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Depuis Brookline, Eleonor a fait la route seule pour rejoindre la petite ville d'Akersville, là ou se trouve la ferme de Cam, comme elle l'appelle maintenant. Un heureux événement l'attend : la mariage de l'aîné de ses enfants, Al. Et non plus Alison. Parmi les invités, son autre fille, Ursula, qu'elle n'a malheureusement pas revue depuis trois ans, soit trois jours après la naissance de sa petite-fille, son fils, Toby, et son air éternellement rêveur, ainsi que son ex-mari, Cam, aux traits extrêmement tirés... Bien des années, des événements, heureux ou tragiques, se sont passés depuis ce jour où, seulement âgée de vingt ans, Eleonor a acheté cette ferme, après avoir parcouru plus de 1500 kms, grâce au succès de ses livres pour enfants. Malgré les nombreuses rénovations à prévoir, elle a un coup de foudre pour cette maison, mais aussi ce frêne majestueux non loin et le cours d'eau en contrebas. Orpheline depuis maintenant quatre ans de parents peu aimants et alcooliques, elle est certaine qu'ici, elle y fondera sa famille...

« Où vivaient les gens heureux », titre de l'un des nombreux chapitres de ce roman dense et foisonnant, nous fait vivre, sur presque quatre décennies, l'histoire d'Eleonor et de sa petite famille. de la mort accidentelle de ses parents alors qu'elle n'avait que 16 ans au mariage de son enfant en passant par le succès de ses livres, son mariage avec Cam, ses trois enfants qu'elle aura tenté de préserver au mieux des aléas de la vie... et bien d'autres événements encore qui ont fait ce qu'elle et sa famille sont devenues aujourd'hui. Au plus près de ce que la vie nous offre ou nous prend, Joyce Maynard retrace aussi les grands chamboulements, les petits tracas du quotidien ou encore les émotions de ses personnages. Des personnages qu'elle croque avec une sensibilité bouleversante, une grande et profonde justesse et une réelle empathie. de la perfectionniste Eleonor au bohème Cam en passant par la serviable Ursula, la secrète Alison, l'attachant Toby, le serviable Walt. L'auteure aborde divers thèmes, en premier lieu la famille évidemment, celle qu'Eleonor protège et fait passer bien avant tout le reste, mais aussi le divorce, le pardon, l'amour, les regrets, la recherche du bonheur... En filigrane, l'histoire américaine et internationale : l'assassinat de John Lennon, la conquête spatiale, le sida, la mort de Mickael Jackson, #Metoo...
Une fresque familiale douce-amère et poignante...

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C'est le 6ème roman de l'auteure que je lis, et toujours le même plaisir!

" Eleanor était de retour là où elle avait vécu les meilleurs moments de sa vie. Et les pires". le récit s'ouvre en effet sur le présent d'une femme cinquantenaire, revenue dans la maison qu'elle a tant aimée et pourtant quittée, à l'occasion du mariage d'un de ses trois enfants. Des remarques font déjà s'interroger le lecteur: pourquoi a-t-elle dû partir? Pour quelle raison sa fille Ursula ne lui parle-t-elle plus depuis trois ans?

Les chapitres suivants , présentant les événements selon le point de vue d'Eleanor remontent le temps. On la découvre à seize ans, apprenant la mort accidentelle de ses parents, alcooliques toujours entre deux cocktails et indifférents envers leur fille. Elle connaîtra ensuite un traumatisme que je vous laisse découvrir.

Ayant eu un certain succès avec une série de livres pour enfants qu'elle illustre elle-même, elle décide à 20 ans de trouver un foyer. Et a le coup de foudre pour une maison un peu à l'abandon,dans le New Hampshire, devant laquelle s'élève un frêne majestueux... C'est là qu'elle fondera une famille avec Cam, l'amour de sa vie, l'homme roux dégingandé si charismatique.

" Eleanor adorait leur famille bruyante, turbulente et toujours un peu chaotique, à l'opposé du silence et de la solitude de celle où elle avait été élevée " .Mais quand on veut absolument préserver sa famille de tout souci, qu'elle soit parfaite, unie, ne risque-t-on pas d'en étouffer les membres, de s'oublier soi-même, d'en oublier les moments intimes avec l'être aimé ? C'est une des nombreuses questions posées par ce livre, où l'auteure sait admirablement analyser les rouages complexes du couple et des rapports parents- enfants.

Comme on aime accompagner le cheminement difficile d'Eleanor, comme on partage ses joies et ses peines! le drame qui fissurera définitivement leur famille ne fera que précipiter ce qui était latent.

Les notions de sacrifice ( le choix d'Eleanor de quitter sa maison m'a indignée, je l'avoue, surtout au regard des conséquences qu'il a eu dans ses relations avec ses enfants) , de pardon, de résilience sont au coeur de cette histoire attachante, poignante, au ton souvent nostalgique.

Et dans le dernier chapitre , subtilement, la boucle est bouclée, puisque l'on revient au présent, à ce mariage porteur d'espoir, malgré tous les aléas de la vie, dans la maison " où vivaient les gens heureux"...
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où vivaient les gens heureux, c'est une ferme, la ferme de Cam aujourd'hui, celle qu'Eleanor avait achetée avec ses premiers gains d'écrivain. Petite fille privée d'amour et orpheline à 16 ans, elle rêvait depuis toujours d'avoir une famille vivante, aimante, une famille dont tous les membres seraient heureux. Elle y a cru pendant un certain temps, mais comme le montre l'imparfait du titre, le bonheur s'en est allé et les rêves d'Eleanor aussi.
Joyce Maynard conte dans ce roman attachant, aux personnages subtils, la vie d'une femme et des siens, ponctuée d'évènements heureux ou graves, anecdotiques ou importants, réguliers ou inhabituels. A l'image des planches de BD pas comique qui feront vivre la famille, ce roman nous parle des choses de la vie, des difficultés que l'on rencontre, des chemins différents que certains peuvent prendre, de ce trait de caractère si charmant chez l'autre que l'on ne supporte plus un jour, des enfants qui grandissent et jugent sans tout connaitre.
Eleanor rêvait d'une vie parfaite. Cette recherche de la perfection va sans doute être le point de départ du délitement de son foyer. Bien sûr, d'autres évènements beaucoup plus graves vont y contribuer, mais Eleanor est aussi victime d'elle-même. La vie semble parfois bien injuste pour cette femme qui pour se consacrer aux autres, à ses enfants en tout premier lieu, s'oublie elle-même et oublie son couple et l'amertume remplacera la joie dans son coeur.
Un portrait de femme magnifique, une femme peinte avec tous ses désirs et ses faiblesses, ses réussites et ses échecs, une femme qui apprendra finalement la valeur du pardon.
Un très bon roman de plus de cette auteure américaine que je retrouve chaque fois avec plaisir. Les cinq étoiles n'étaient pas loin. Il m'aurait fallu une Eleanor un peu plus lucide pour cela, mais l'histoire aurait alors été sans doute un peu différente.
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Eleanor a 50 ans, elle revient dans sa maison après une longue absence, pour le mariage de son fils Al. Les invités sont déjà réunis dans le jardin. Elle aperçoit ses trois enfants, son ex-mari, les observe. Al, le futur marié et son air sérieux, Ursula, fâchée depuis trois ans avec elle, et Toby le cadet. Elle se retrouve là, comme après un long sommeil, un peu étourdie, heureuse d'être à cet endroit tant aimé.

Eleanor nous entraîne dans ses pensées et ses souvenirs.

Elle perd ses parents dans un accident de voiture à l'âge de 16 ans. Parents alcooliques et indifférents voire défaillants, qui ne savaient que faire de cette enfant plutôt encombrante et gênante, ils avaient choisi de la placer en internat. Eleanor a souffert de ce manque d'amour et ce qu'elle voulait le plus au monde dans sa future vie d'adulte, c'était de devenir une mère aimante.

En attendant, elle se retrouve seule, n'ayant aucune idée de son avenir qui ne s'annonce pas très confortable. Après un bref séjour traumatisant chez les parents d'une amie d'internat, elle tente de reprendre son destin en main. Elle dessine, imagine des histoires pour enfants et gagne de quoi commencer à réaliser son rêve en achetant une maison.

À 20 ans, après des recherches sur un large territoire, elle trouve la ferme de ses rêves dans le New Hampshire, en pleine campagne où les hivers sont rudes. Eleanor rénove sa maison, la décore avec passion et fait la connaissance de son voisin le plus proche, qui veillera sur elle et de son mari, le beau Cam, artisan, bohème, qui se laisse vivre. Ils auront très vite leurs trois enfants, Alison, Ursula et Toby.

Le quotidien d'une famille heureuse et normale avec ses joies et ses peines, du moins en apparence. Si Eleanor tente de devenir une mère parfaite en protégeant ses enfants, de subvenir aux besoins de la famille, elle doit aussi s'occuper des tâches ménagères seule. Cam, doux rêveur et un brin fainéant,profite de la vie sereinement n'arrivant même pas à garder ses enfants quelques heures pendant que sa femme travaille à ses illustrations, le seul revenu de la famille. Les années passent cahin-caha jusqu'au jour du drame. Plus rien ne sera pareil. Eleanor passe de plus en plus de temps dans crazyland, héritage de ses parents défaillants, bouleversant ses enfants. Mais Cam est là pour eux, rassurant. Quand on donne moins, on attend moins en retour.

Eleanor va découvrir les infidélités de son mari et celui-ci décide de mettre fin à son mariage, demande à sa femme de partir et de ne pas révéler la vérité aux enfants pour leur bien.

La longue descente aux enfers d'Eleanor ne fait que commencer. Toute sa vie vole en éclats. Elle n'est plus rien mais gardera le secret et les enfants penseront qu'elle est responsable de l'explosion de la famille.

Cam installe sa nouvelle compagne à la ferme, les enfants l'aiment bien puisqu'ils la connaissent. Ils auront un enfant.

Eleanor s'oublie alors dans le travail pour noyer son chagrin et renoue avec la solitude du début de sa vie d'adulte. Elle essaie de garder le contact avec les enfants, en vain. Son trop grand amour pour ses enfants a provoqué leur désamour. Elle entretient une relation amoureuse pendant quelque temps avec un homme qui apparaît régulièrement dans sa vie.

Elle va se taire pendant des décennies, donnant même sa maison, la maison de ses rêves, au père de ses enfants qui ne fait toujours rien ou pas grand chose pour gagner sa vie.

La vie réserve bien des surprises et le dernier enfant de la famille, fruit de l'infidélité de Cam, va se rapprocher d'Eleanor bien plus que ses propres enfants.

À la naissance de sa première petite fille, une réflexion de trop de la part d'Ursula la pousse à révéler la vérité de l'échec de son mariage. Ursula ne le croie pas, l'accusant de mentir par méchanceté et la chasse de chez elle ne voulant plus jamais la revoir.

L'histoire se termine là où elle a commencé, le jour du mariage.

J'ai lu cette histoire en apnée, témoin impuissant de la vie d'Eleanor, de ses rêves brisés, de cette injustice, de son immense chagrin, de son abnégation. Eleanor ne peut pas lutter contre l'adversité, elle n'a pas appris les mots pour communiquer et elle reproduit malgré elle les colères destructrices de ses parents. À bout de force et de fatigue car sans aucune aide de la part de son parasite, pardon son mari.

C'est une histoire sur le pardon mais aussi sur tout ce que peut traverser une femme pendant sa vie. Viol, violences, manipulation, mauvais choix, amitié, identité sexuelle, sida, cancer, amour maternel, secret familial, handicap, mort. Je ne vous ai révélé que les grandes lignes, c'est bien suffisant.

L'auteure a mis le paquet et n'a rien épargné à son personnage principal. Au fil de ma lecture bouleversante, je ressentais surtout de la colère mais j'ai pourtant apprécié l'ambiance de cette maison qui contraste bien avec la noirceur de l'histoire. Ressortez vos vieux vinyles américains des années 60-70, ils accompagneront parfaitement ce récit.

“Finalement, on survit à beaucoup de choses. On est transformé. Mais on continue."


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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critiques presse (4)
Culturebox
10 janvier 2022
L’auteure vient de publier Où vivaient les gens heureux, son sixième ouvrage, construit comme un grand flash-back. L’héroïne entre en scène dès le premier chapitre. Elle revient pour la première fois dans une maison du Connecticut, aux États-Unis, où elle a vécu les plus beaux moments de sa vie.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaPresse
07 janvier 2022
Où vivaient les gens heureux est un roman empreint d’une incommensurable tristesse et d’une tout aussi grande beauté. Joyce Maynard met le doigt de façon incomparable sur ces malaises, ces ratés, ces déceptions qui rongent le couple et la maternité.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaCroix
01 septembre 2021
Romancière et autrice de récits autobiographiques intenses, Joyce Maynard revient avec son meilleur roman, en partie inspiré de son existence tumultueuse.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeFigaro
27 août 2021
Dans ce dense et magnifique roman, l’Américaine Joyce Maynard se charge de nous rappeler l’essentiel: rien ne sert d’essayer de contrôler son destin ou celui des autres. C’est une tâche inutile, perdue d’avance.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (110) Voir plus Ajouter une citation
Eleanor avait déjà appris au fil des ans que les enfants de parents divorcés étaient comparables aux citoyens de deux pays ennemis : ils respectaient les lois et les coutumes de chacun, selon le lieu où ils se trouvaient. Ils traversaient les frontières, passaient la douane. Ils abandonnaient la langue, les vêtements et les usages culturels d'un pays en entrant dans l'autre, et inversement quand ils revenaient. Ils devaient rester en harmonie avec l'endroit où ils se trouvaient. Leur unique source de continuité était leur relation entre eux.
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Il fallait laisser les enfants s'aventurer dans le monde. On ne retrouvait pas toujours la chaussure de Barbie. Les enfants devaient connaître la tristesse, sinon comment sauraient-ils réagir quand ils y seraient confrontés ? Les difficultés viendraient, quoi qu'on fasse. Le mieux, c'était d'élever ses enfants de sorte que quand ils rencontreraient des problèmes, comme cela ne manquerait pas d'arriver, ils parviennent à les dépasser. "Teach your children well."
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Quelquefois les gens meurent. (…) Pas seulement les gens qu'on écoutait chanter à la radio, ceux dont on entendait parler aux informations, une princesse dont on avait regardé la mariage à la télé, des astronautes dans une navette spatiale et un chanteur de rock à la tignasse bouclée dont les chansons nous faisaient danser dans la cuisine, mais aussi des gens qu'on connaissait. Un proche voisin qui nous avait montré un cocon de bombyx, le gars venu à la Fête du travail des parents, qui avait imité un coq, la meilleure amie qui nous avait un jour emmené au parc aquatique. Et les chiens meurent, ainsi que les grands-parents. (… ) En plus, il arrive que d'autres événements terribles se produisent. Il faut s'y résoudre.
Mais il existait une histoire sur laquelle on pouvait compter, une histoire qui ne changeait jamais. Printemps, été, automne, hiver : l'eau coulait sans s'arrêter. Ces rochers seraient là pour toujours. Les rochers, les cailloux faisaient partie de ces choses que Toby adorait et, s'il avait réfléchi aux deuils survenus autour de lui, l'idée que les gens qu'il aimait plus que tout puissent un jour cesser d'exister dépassait son imagination.
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Depuis qu'elle avait pleuré à cause d'une croute de varicelle sur la tête de sa fille et de l'absence de cheveux à cet endroit, croyant que cet incident méritait le nom de déchirement, Eleonor avait appris au fil des années que les pires événements, ceux qui faisaient vraiment mal, n'étaient presque jamais ceux qu'on craignait. Durant toutes ces années, personne n'était tombé sur les rochers au bord de la cascade. Cela ne s'était jamais produit, mais beaucoup d'autres choses étaient arrivées. Tant d'autres s'étaient effondrées. Tant d'autres étaient parties à la dérive. Tant d'autres s'étaient brisées. (…)
Finalement, on survit à beaucoup de choses. On est transformé. Mais on continue.
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Toutes ces petites meurtrissures, ces chagrins, ces blessures, ces regrets, les mots qui faisaient mal, la douleur qu'on s'inflige les uns aux autres, intentionnellement ou non, semblaient si graves à une époque. Parfois on ne se souvenait même plus de ce qui nous avait rendus si furieux, si amers, ce qui nous avait tant blessés. Ou peut-être s'en souvenait-on, mais était-ce si important, finalement ?
Et on se retrouvait là finalement, on ouvrait les yeux comme après un long sommeil, un peu étourdi, clignant des paupières dans l'éclat du soleil, simplement heureux d'être à cet endroit et de se réveiller.
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Vidéo de Joyce Maynard
Troisième épisode de Dans les pages avec la romancière américaine Joyce Maynard. Elle est venue nous parler des livres qu'elle aime, de Gabriel Garcia Marquez, du Petit Prince et de musique.
Bon épisode !
"L'hôtel des oiseaux" est publié aux éditions Philippe Rey, Arthur Scanu à la réalisation
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