AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les maîtres de Rome tome 6 sur 11

Jean-Paul Mourlon (Traducteur)
EAN : 9782290323441
510 pages
J'ai lu (06/04/2006)
4/5   13 notes
Résumé :
"[..]Je conquerrai le monde, car je crois en Rome, je crois en nos dieux. Et je crois en moi. Je serai l'âme d'une armée romaine. Personne ne pourra m'arrêter, me détourner, me disloquer, me détruire." En 63 av. J.-C., après de nombreuses manœuvres politiques, Jules César est devenu pontifex maximus et compte bien accéder à la charge suprême. Issu d'une illustre famille d'aristocrates, il se range du côté du peuple et gagne petit à petit sa confiance. Mais la chute ... >Voir plus
Que lire après Les maîtres de Rome, tome 6 : Le glaive et la soieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Attention, la couverture retenue par Babelio est trompeuse : "Jules César, le glaive et la soie" est en fait le sixième tome de l'immense fresque romanesque historique "Les maîtres de Rome", et, en son sein, le second des deux tomes du diptyque "Caesar's women" (Le premier étant "Jules César, la violence et la passion").
Ce tome se révèle, sans surprise, à la hauteur des précédents. Je conseille vivement à qui est intéressé de lire la saga de bout en bout, afin de pouvoir en tirer le plus de plaisir, de connaissances et d'attachement aux personnages possible. Il serait bien dommage de se lancer dans ce tome sans être déjà habitué au style et à la démarche de l'auteur, et sans avoir lu les premiers tomes, car lire l'oeuvre entière permet de savourer beaucoup mieux la cohérence et la réussite de ce projet littéraire colossal.
Comme dans les tomes précédents, c'est toujours la même façon de procéder : des dizaines de personnages, de nombreux personnages principaux (César se distingue cependant comme la clef de voûte du récit, qui court de décembre 63, juste après l'échec de la seconde conjuration de Catilina, jusqu'en mars 58, juste après la fin du consulat de César et son départ pour la Gaule transalpine), une multitude d'intrigues en cascade ; péripéties politiques et militaires et histoires sentimentales et familiales s'enchaînent, s'entrecroisent et se nourrissent les unes des autres.
Les autres protagonistes sont : Crassus, Pompée, Clodius, Cicéron et sa femme Terentia, Caton, le consul conservateur Bibulus, Pompeia Sylla et Calpurnia (deux épouses successives de César), Aurélia (sa mère), Servilia (sa maîtresse), Brutus (le fils de cette dernière)...
Cette fresque est une reconstitution extrêmement réaliste de la vie quotidienne et politique à Rome, fouillée et travaillée au plus haut point. Ce n'est pas un livre d'histoire, et pourtant ça y ressemble plus qu'à un roman, tant c'est riche, complet et exigeant. L'auteur maîtrise toujours aussi bien les ficelles narratives qui ont fait son succès : elle excelle tout autant dans les scènes érotiques ou amoureuses que dans la description acérée et impitoyable des stratégies politiques et des manigances politiciennes (c'est l'essentiel de ses romans, je vous rassure ; elle ne fait pas dans la bluette pour adolescentes). Ce tome, comme ceux qui l'ont précédé, m'a procuré un plaisir de lecture (tout à la fois un plaisir intellectuel et un divertissement) inégalable.
Bref, un chef d'oeuvre du genre, que je conseille à tous les amoureux de romans historiques et/ou de la République romaine.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Extrait du discours de César à la fin de son consulat :

J'ai vu des hommes mourir avec courage, j'en ai vu mourir en bavassant, j'en ai vu mourir sous la décimation, j'en ai vu mourir crucifiés. Mais c'est le gaspillage les hommes de valeur, la surabondance des médiocres, qui m'ont toujours le plus ému. Ce que Rome est, ce qu'elle sera, dépend de nous, Romains. Chéris des dieux, nous sommes le seul peuple qui de toute l'histoire du monde ait compris qu'une force s'exerce dans les deux sens : vers l'avant et vers l'arrière, vers le haut et vers le bas, vers la droite et vers la gauche. Les Romains ont ainsi connu, dans leurs rapports avec les dieux, une égalité étrangère aux autres peuples, qui ne peuvent la saisir. Nous devons donc nous efforcer de nous comprendre nous-mêmes. De comprendre ce que notre position dans le monde exige de nous. De comprendre que les luttes intestines, le retour obstiné au passé, provoqueront notre ruine. Aujourd'hui prend fin l'apogée de mon existence, l'année de mon consulat ; je passerai ensuite à d'autres choses. D'ampleur différente, car rien ne reste stable en ce monde. Je suis un Romain dont les origines remontent à celles de Rome, et quand je mourrai le monde saura qui j'étais. Je prie pour Rome. Je suis un Romain.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Colleen McCullough (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Colleen McCullough
Colleen McCullough: Internationally acclaimed Australian author
autres livres classés : antiquitéVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (56) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Péché de chair" de Colleen McCullough.

Quand a lieu la réception à Busquash Manor où est invité Delia ?

le 8 août
le 9 août
le 10 août

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Péché de chair de Colleen McCulloughCréer un quiz sur ce livre

{* *}