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Alex Benedict tome 3 sur 8
EAN : 9782070446087
560 pages
Gallimard (31/10/2013)
3.47/5   101 notes
Résumé :
Plus de 10 000 ans après la disparition mystérieuse d'une communauté de Terriens, l'antiquaire archéologue Alex Benedict et son assistante Chase se retrouvent en possession d'une tasse, vestige du Seeker, un des vaisseaux de la colonie perdue.

Alex et Chase remontent la piste mortelle de l'artefact unique qui les mène bientôt au coeur d'un système solaire dévasté, à l'origine d'un mythe fabuleux.

Que lire après Alex Benedict, tome 3 : SeekerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Pas mauvais ... pas transcendantal ...

Jusqu'à présent , j'ai toujours pris un grand plaisir à parcourir les romans de McDevitt , là ce fut moins le cas ..

Avec seeker , qui est antérieur aux productions qui concernent l'univers de l'académie , nous sommes également en présence d'énigmes et de trouvailles archéologiques dans un lointain futur , pas très lointain , il faut bien l'avouer , pour ce qui est de la civilisation ...

Le roman tourne autour du milieu des experts et part allègrement , sur le comment du pourquoi de la dissimulation d'une trouvaille archéologique fabuleuse ..

Le style avenant et soigné de l'auteur est bien présent , ce qui justifie un prix Nebula , je suppose ...
Ce roman n'a pourtant rien d'absolument enthousiasmant , cependant il n'est pas mauvais ( loin de là ) .
Je le qualifierais donc subjectivement d'anecdotique et de distraction honnête .

Personnellement je l'ai lu en pilotage automatique et c'était une lecture distrayante , plaisante , mais certainement pas transcendantale ...
Il n'a pas de défauts majeurs , mais je n'ai pas accroché avec la quête qui anime roman et c'est personnel ..

..................................................................................................
Je mets donc trois étoiles tout à fait subjective pour une fois .
...................................................................................................

Concernant le pourquoi du comment l'Atalante aurait lâché Seeker et MacDevitt et la chute des vente de SF ...
Je ne dirais qu'une chose cet éditeur semble dans certaines de ses collections s'orienter clairement vers la publication de textes de SF assez loufoques , hormis les valeurs sures qui sont déjà à son catalogue . le fait qu'ils ne publient pas un texte de SF orthodoxe ne me surprend en rien chez un éditeur qui est devenue principalement , comme d'autres d'ailleurs , un éditeur de fantaisie et plus occasionnellement de science-fiction ...

Par contre je note une floraison avenante de production de SF authentique , ailleurs , y compris chez de petits éditeurs ...
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L'histoire se passe près de 10000 ans après notre ère, les humains ont étendu leur activité sur une large zone de la galaxie. Mais depuis tout ce temps, des civilisations humaines entières ont émmergé, se sont développé, puis ont sombré dans l'oubli. Chase Kolpath et Alex Bénédict sont des archéologues un peu pilleurs de sites, il faut bien le reconnaître. Mais un jour, on leur demande d'expertiser une coupe qui s'avère appartenir à une colonie dont on a depuis 9000 ans perdu la trace. Il y a un petit côté Indiana Jones, avec évidemment un lien avec Isaac Asimov et sa “Fondation foudroyée”. du space opéra avec de l'archéologie, un mystère historique, une quête à travers la galaxie, quelques petites touches de sciences, astrologique surtout, il y a tout ce que j'aime dans le domaine de la science fiction. Et pour ne rien gâcher, les personnages sont attachant, alors qu'Alex Benedict semble le meneur du duo, Chase Kolpath s'avère être le véritable héros de cette aventure, le récit est parsemé de petites pointes d'humour, ça se lit facilement. Et si le rythme démarre plutôt doucement, ça s'emballe assez pour devenir carrément addictif. Juste un petit regret concernant les méchants de l'histoire qui manquent un peu de crédibilité tant au niveau de leur objectif que des moyens qu'il se donnent. Bref, de la SF comme ça, j'en redemande !
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J'ai longtemps tourné, viré et tourné encore autour de Seeker en librairie. Il y a plusieurs raisons à cela. La plus évidente étant que mon enthousiasme à l'égard des livres de Jack McDevitt a toujours été assez inégal. J'ai été ébloui par Anciens rivages – je ne suis pas le seul, non, non, non – et suis resté mitigé quant à la série consacrée au personnage de Priscilla Hutchins dont certains titres me sont tombés des mains quand je ne pouvais en lâcher d'autres, à l'image de Chindi dont je garde encore vivement en mémoire une scène où l'équipage d'un vaisseau rencontre une civilisation extraterrestre pour le moins surprenante...
Mais plus que ces considérations, c'est le changement d'éditeur qui m'a interpellé : les éditions de L'Atalante auraient-elles renoncées à suivre l'auteur en raison d'un fléchissement des ventes des précédents ouvrages parus ? N'auraient-elles pas cru dans le potentiel de cette nouvelle série dont, il est utile de le préciser, Seeker est le troisième opus ? Et autre interrogation, pourquoi justement commencer par un tome qui n'entame pas la série ? Parce que celui-ci a reçu le prix Nebula et que cela fera de lui un titre plus « vendeur » ? Parce que les autres sont moins bons, plus anecdotiques ? Seront-ils seulement traduits et édités en France ?
A vrai dire, je n'ai pas encore aujourd'hui la réponse à ces différentes questions mais je ne désespère pas de les obtenir. Je ne me suis tout simplement pas encore lancé dans ces investigations – une bonne déconnexion de temps en temps, ça ne fait pas de mal – mais je le ferai sous peu et reviendrai sans doute ici même compléter cette chronique au fur et à mesure que j'engrengerai les réponses. D'ailleurs, si vous en avez vous-même certaines (voire toutes, hein), n'hésitez pas à les partager dans le fil des commentaires.
Finalement, après m'être dit « non, tu peux attendre, tu le prendras au boulot », le « oui mais quand même ça n'a pas l'air si mal que ça » a fini par l'emporter parce qu'encore une fois, il s'agit d'un ouvrage qui donne la part belle à l'archéologie du futur et que je ne sais pas résister à ce type d'ouvrage, comme je le soulignais déjà dans la chronique concernant le Filet d'Indra de Juan Miguel Aguilera.
Résultat, c'est plutôt réussi même si l'approche du futur de Jack McDevitt est assez déroutante parce qu'elle n'est tout simplement pas commune. Ce qui ne l'empêche pas d'être défendable.
Dix mille ans dans notre futur, à peu de chose près. Les humains ont quitté le berceau de la Terre ont colonisé plusieurs planètes, en ont terraformées certaines. Dans leur essaimage, lls n'ont rencontré qu'une civilisation extraterrestre encore vivante avec laquelle, bon an mal an, ils ont réussi à pactiser.
Alex Benedict, antiquaire archéologue et son assistante Chase Kolpath vivent sur Rimway. Leur travail consiste à déterrer des objets de civilisations disparues, de dénicher des fouilles dont ils revendront ensuite le fruit de leurs trouvailles aux plus offrants, ce qui ne manque pas de faire grincer des dents les organisations archéologiques officielles. La plupart du temps, ce sont Alex et Chase qui se lancent dans la chasse aux trésors mais il arrive que des particuliers leur demandent aussi d'authentifier un objet et bien sûr, de leur en révéler la valeur. C'est dans ce dernier cas de figure qu'ils tombent un jour sur une tasse émanant du Seeker, un vaisseau d'une colonie légendaire ayant fui l'oppression terrienne du 26ème siècle dans le seul but de fonder un monde utopique dont personne, absolument personne ne devait connaître la localisation.
Une grande partie du roman s'articule autour d'une enquête relative à la tasse en elle-même, consistant à savoir dans quelles circonstances elle a été trouvée pour la première fois, puis à déterminer pourquoi ceux qui sont entrés en sa possession n'ont rien révélé d'une découverte dont l'écho aurait pourtant été retentissant. C'est une partie bien menée, intrigante à souhait au terme de laquelle on n'attend plus qu'une exploration spatiale à même de fournir son lot de révélations.
Et l'on n'est pas en reste puisque Chase s'envole en effet en territoire extraterrestre, communément appelés les Muets, capables de lire dans les pensées, afin d'obtenir les ultimes renseignements à même de les mettre, Alex et elle, sur la voie de la Colonie perdue. Rebondissements, suspense, action et révélations, selon une adroite association, sont effectivement au rendez-vous.
Tout ceci se lit avec un plaisir certain mais une chose est sûre cependant, Seeker risque peut-être d'en rebuter plus d'un. Car l'avenir suggéré par Jack McDevitt est bien loin de ceux dessinés par un Peter F. Hamilton ou un Stephen Baxter. On a beau être dix mille ans dans le futur, on ne peut pas dire que le « sens of wonder » soit la préoccupation essentielle de l'auteur. On a bien des vaisseaux spatiaux capables de franchir des distances faramineuses, des intelligences artificielles à même de les gérer, des hologrammes d'humains disparus ayant voulu laisser une flatteuse image d'eux-même, mais à part ça on ne peut pas dire que l'on soit noyé par des considérations scientifiques ni même par des inventions que tout lecteur aurait été en droit d'espérer.
Il semble que Jack McDevitt situe ses préoccupations ailleurs, dans une volonté de focaliser son attention sur une perspective archéologique ainsi que sur des humains dont les aspirations et les besoins n'ont pas beaucoup évolué. A savoir qu'ils vivent un quotidien que l'auteur nous fait parfois partager en évoquant des sorties au restaurant, en citant des titres de musique ou de livre qui ont eu un certain succès quelques années en arrière seulement, ou même en évoquant la fatigue, le besoin de se reposer, le stress lié au travail... Et comme je le disais un peu plus haut, c'est assez déroutant (au premier – et dernier – sac en plastique qui est apparu au détour d'une page, je me suis demandé si je lisais bien un bouquin de SF) mais c'est du coup assez original et pas dénué de charme non plus puisqu'on n'a pas l'habitude de voir ça dans des ouvrages qui nous parlent d'un futur lointain. Sans compter que l'histoire est plutôt haletante et réserve quelques belles surprises. Seul le personnage de Alex Benedict à qui est consacrée la série paraît un tantinet pâlot, le beau rôle allant à Chase, narratrice de cette histoire.
Voilà, en fonction des éléments que j'ai rapportés ici et de vos propres goûts en matière de Space Opera, il vous revient de faire à votre tour votre propre choix. Lira, lira pas ?


6 septembre 2011 : Voici donc les réponses aux questions posées un peu plus haut lors de la rédaction de cette chronique. Je remercie Stéphane Watelet pour sa disponibilité et les administrateurs du forum des éditions L'Atalante pour m'avoir aiguillonné dans mes brèves recherches...


BiblioMan(u) : L'auteur était auparavant édité en France chez un autre éditeur, comment a-t-il "basculé" chez vous ?

Stéphane Watelet : Découragement de l'Atalante devant l'affaissement des ventes de SF... en général (...c'est une hypothèse)

Hypothèse confirmée si l'on en croit les messages laissés sur le forum de l'Atalante, visible ici...

BiblioMan(u): Seeker est le troisième tome d'une série, pourquoi avoir commencé par celui-ci et non par le premier ?

Stéphane Watelet : C'était le plus emblématique et lauréat du prix Nébula, comme vous l'aviez pressenti...

BiblioMan(u): Justement , comptez-vous éditer les autres tomes ?

Stéphane Watelet: Si le succès est au rendez-vous , oui, bien sur...
Pardon pour le caractère très prosaïque de nos réponses auquel on peut (quand même)
ajouter un coup de coeur pour la "patte" de McDevitt (cette scène de pré-ouverture fonctionne quand même pas mal !)

Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Quoique situé dans l'espace, le roman reprend les codes de l'aventure à la recherche d'une cité perdue, on pense ainsi aux oeuvres d'un Clive Cussler par exemple, la colonie disparue de Margolia remplaçant ici la légendaire Atlantide.
La saga d'Alex Benedict, archéologue et explorateur spatial, comprend à ce jour huit romans pouvant se lire de manière indépendante. SEEKER est le troisième et, pour l'instant, le seul à avoir été traduit en français, probablement en raison de sa victoire au prestigieux Prix Nebula.
Dans un futur lointain, aux environ de l'an 12 000, l'Humanité s'est étendue dans l'univers, laissant derrière elle des bases abandonnées et des vaisseaux oubliés emplis d'artefacts devenus très recherchés par les collectionneurs d'antiquités. Alex Benedict et Chase Kolpath sont deux archéologues (ou « pilleurs de tombe » selon leurs détracteurs), contactés par une jeune femme entrée en possession, par l'intermédiaire de son ex-copain, d'une coupe couverte de symboles très anciens. Les deux archéologues la datent de 9 000 ans et la relie au mythique vaisseau d'exploration Seeker. Cet engin, le premier capable de dépasser la vitesse de la lumière, a été bâtit voici 90 siècles par une bande d'utopistes surnommés les Margolians, lesquels désiraient fuir la Terre dictatoriale et établir une colonie libertaire sur une planète appelée Margolia. Depuis, nul n'a eut de nouvelles de ces colons…Benedict et Kolpath se lancent dans la recherche du Seeker et espèrent localiser la fabuleuse Margolia, ce qui constituerait la plus grande découverte de l'histoire des vols spatiaux.
Peu connu chez nous mais célébré aux USA où il est régulièrement nommé aux prix les plus prestigieux de la SF et salué comme l'héritier de Clarke et Asimov, Jack McDevitt propose ici un plaisant roman d'exploration spatiale. En dépit d'un avenir très lointain qui laissait supposer (espérer ?) un univers complètement différent du monde, l'évolution technologique reste faible (on se croirait davantage 100 ans dans l'avenir que 1000) et, à côté d'Intelligence Artificielle de type Avatar (qui permettent de converser avec des simulacres de personnes décédées) et des vaisseaux supraluminiques, on parle encore de disquettes ! Les personnages aiment également beaucoup les mondanités, pour un peu on se croirait dans de la bit-lit tant l'héroïne aime les diners et les cocktails afin de discuter de sa mission. le roman n'est donc pas franchement dépaysant et les considérations scientifiques demeurent peu présentes, loin de la hard-science parfois rébarbatives. Comme signalé précédemment, le bouquin s'apparente davantage à un techno-thriller d'aventures…mais situé dans l'espace. le tout fonctionne donc plaisamment, avec toute la science des page-turners américains pour encourager le lecteur à poursuivre sa lecture d'encore un ou deux chapitres avant d'aller dormir. Des attentats et autres menacent à l'encontre de notre dynamique duo d'archéologues apportent d'ailleurs le petit piment nécessaires au récit sinon assez linéaire dans son déroulement.
Au final, SEEKER reste un bon gros pavé très digeste (il aurait sans doute gagné à être élagué de quelques dizaines de pages mais rien de vraiment problématique) et plutôt divertissant pour peu qu'on n'en attende pas un classique incontournable de la SF.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Ce troisième tome est toujours dans la même veine que les précédent et donc aussi sympa à lire et distrayant. Il a beau être le troisième tome, c'est le seul de la série qui a été traduit et il peut très bien être lu indépendamment des autres.

Le Seeker était l'un des deux vaisseaux qui ont amené les Margoliens vers leur colonie. A l'époque le monde n'était pas un bon endroit pour y vivre et toutes les autres tentatives de colonie précédentes avaient échoué. Mais ceux ci ont quand même tenté le coup parce qu'ils ne pouvaient plus vivre dans la terre dystopique de l'époque. Ils avaient sous disant trouvé la première planète parfaite, celle qui accueillerait les humains sans les rejeter.
Mais les Margoliens ont disparu, en fait personne ne sait ou ils sont partis. Et au fil des 9000 années suivantes et malgré la colonisation de centaines de planètes dans la zone, ils n'ont jamais été retrouvés, morts ou vifs.

Du coup quand Chase et Alex se trouvent en possession d'un bol aux armes du Seeker il ne peuvent pas résister, même si il y a des chances que ce bol n'ai jamais vu l'intérieur du vaisseaux lui même ...

Nous sommes toujours dans une enquête archéologique dans le futur, nos héros qui sont vendeurs d'antiquités traquent les restes des civilisations perdues et tentent de résoudre les mystères de certaines.

Cette histoire fait tout de suite penser à l'Atlantis bien sur, une civilisation en avance sur son temps, qui a totalement disparu depuis 9000 ans ... Mais encore une fois finalement ce qui amène Chase et Alex sur la voie ce n'est pas les restes d'il y a 9000 ans, non. Car évidemment ils ne sont pas les seuls à les avoir recherchés dans les milliers d'années qui se sont écoulées depuis leur disparition.
En fait ils font plus une enquête actuelle, pour savoir d'où provient le vase en question, quels ont été ses précédents propriétaire et en remontant le temps ainsi pour essayer de voir qui a bien pu trouver le Seeker et ne jamais en parler parce que si ça avait été le cas, ça aurait été la découverte du siècle ...

Pour s'aider ils utiliser des avatars. En fait un avatar est une personnalité recréée par une AI avec l'aide de toutes les informations qui existent sur la personne en question dans le réseau. Et du coup Chase et Alex font le voyage avec Harry Williams, le fondateur de la colonie perdue. L'avatar ne sait bien entendu pas les secrets qui n'existent pas dans les informations mais ils sont quand même capable de recréer une personnalité réelle de la personne et donc de voir si les informations qu'ils trouvent sont improbable ou peuvent vraiment s'être passé en fonction des réaction de l'avatar.

J'ai bien aimé aussi le fait que ça soit le premier tome de la série qui s'approche de notre temps. En effet, la colonie en question est censé avoir quitté la terre durant le troisième millénaire en 2600 environ, ce qui donne l'occasion de passer en revu ce qu'il c'est passé dans le monde avant et donc d'avoir de petits clin d'oeils à notre époque.
On nous raconte aussi que malgré toute la technologie, toute l'histoire humaine même après le départ vers les étoiles n'est qu'une succession de temps noirs ou l'humanité se renferme sur elle même et revient en arrière niveau moeurs et de temps d'évolution et d'exploration ou la liberté redevient primordiale. Comme quoi l'homme n'évolue jamais vraiment et retombe toujours dans ses vieux travers.

Et du coup c'était intéressant de voir Chase s'insurger sur le manque de liberté de l'époque ou sont partis les colons, le monde ou vivent nos héros est en effet proche d'un utopie car tout semble être idéal, sans crime, sans manquement à la liberté ... le contraste entre les deux est énorme.

Au final j'ai vraiment bien apprécié ma lecture. Je n'ai pas repéré de répétition par rapport aux tomes précédents, l'auteur n'a pas renouvelé l'erreur du tome précédent, ouf. le rythme est bon, il n'y a pas de lenteur. C'est vrai que la série reste importante en infodump mais c'est logique vu le sujet, il y a plein de choses à expliquer et finalement l'auteur s'en sors bien en ne nous écrasant pas sous les informations.
Du coup je n'ai pas trouvé de défaut à ce livre en particulier. Je sais que les gens n'ayant pas lu les tomes précédents trouvent que les personnages principaux manquent un peu de développement mais c'est logique vu que tout le premier tome est centré sur leur rencontre et leur background, et donc ici en effet on n'en parle pas du tout.
Mais en dehors de ça ce tome peut très bien se lire indépendamment des autres. Il n'y a quasiment pas de référence aux tomes précédents, et même les personnages secondaire sont différents ce qui fait que rien ne gène sa lecture.

Une bonne lecture donc, l'auteur a su se renouvelle sans réitérer les erreurs des tomes précédents. Une histoire distrayante et fun qui a su me divertir.

16.5/20

Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le plus célèbre de tous les astronefs, le Centaurus, avait réussi le premier vol transdimensionnel à destination de l’étoile voisine de la Terre – soit un voyage aller de sept semaines. On ne pouvait s’empêcher de sourire en se disant qu’il fallait alors autant de temps pour parcourir quatre misérables années-lumière !
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- Mais en vérité hélas, c'est là pure hyperbole. Personne ne vit dans une société libre.
- Nous, si.
- J'en doute. Nous croyons tous en ce que nos parents croyaient. Dès les premières années de notre enfance, notre esprit est ouvert à tout, et comme nous supposons toujours que les adultes savent ce qu'ils font, nous sommes vulnérables. Si par la suite, nous décidons de tout rejeter en bloc, quels que soient les préconçus qui ont cours, cela ne va pas sans mal. Les parents froncent le sourcil, les vieux amis sont choqués... On est ostracisés. Une société entièrement libre, ça n'exista pas.
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Lorsque les temps sont durs, les rivalités ethniques s'embrasent. Les nations deviennent instables, les gouvernements nerveux. Résultat: les autorités imposent des restrictions et les libertés individuelles sont battues en brèche.
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L'existence humaine se drape d'une auréole de mystère : l'étroit bandeau de notre expérience est tel un îlot perdu au milieu d'un océan infini. Venant épaissir encore le mystère, le domaine de notre existence terrestre est assimilable à une île perdue non seulement dans l'infini de l'espace, mais également dans l'infini du temps. Passé et avenir nous sont l'un comme l'autre dissimulés par un voile : nous ne connaissons ni l'origine de tout ce qui peut-être, ni sa destination finale.
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C'était un orbite en voie de détérioration rapide .
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Video de Jack McDevitt (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jack McDevitt
Update lecture d'Octobre et Novembre 2015. Au programme :
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