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EAN : 9781032900599
120 pages
Éditions de l'Observatoire (22/03/2017)
3.54/5   24 notes
Résumé :
En pleine faillite matérielle et morale, notre société s'éloigne toujours plus de ce qu'elle proclame sur tous ses bâtiments publics : la liberté, l'égalité et la fraternité. Le grand nombre n'a donc plus confiance en rien ni en personne. En tout cas dans aucune institution, ni en ceux qui les représentent. Les gens préfèreraient avoir confiance. Ils ne sont pas habités de rancœur, mais d'amertume.
Tandis que notre morale personnelle organise notre comportem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'ouvrage est dans ma PAL depuis 2017. le temps s'est écoulé, je le lis seulement cinq ans plus tard, à la veille de la prochaine élection présidentielle. Et que dire à son propos sinon que je suis d'accord. Je vote pour Jean-Luc Mélenchon depuis 2012. Je connais ses idées et son discours. Je ne découvre donc rien ici. Avec la France Insoumise, je partage une vision de la société que je voudrais plus égalitaire, solidaire et fraternelle. Je voudrais que la devise de la République française ne soit plus seulement une incantation, une abstraction mais qu'elle guide concrètement la politique menée par les représentants du peuple français. Je voudrais qu'elle soit à chaque jour, à chaque heure une réalité. Et il faut, pour ce faire, que les lois soient toujours votées en ayant pour seule et unique objectif la satisfaction du bien commun, un bien commun qui s'incarne dans la Vertu car la Vertu pose la condition de la réciprocité et de l'égalité. Nous sommes semblables donc égaux. Nous devons donc pouvoir vivre dans l'égalité des droits politiques, économiques et sociaux. Et seule la solidarité nationale déployée par l'État peut faire advenir une société plus égalitaire donc plus juste. La Vertu n'est pas une déclaration ou une intention. Elle est une action sur le monde. Elle a des effets concrets et c'est à cette seule et unique condition qu'on la reconnaît. Une politique vertueuse est une politique de l'ordre (le désordre est dans le capitalisme), du commun (l'individualisme est dans le capitalisme), de l'harmonie (le saccage est dans le capitalisme) et de la Beauté (elle ne peut exister dans une société corrompue). La Vertu oblige, aujourd'hui, malheureusement, à l'insoumission. Alors oui, je suis aussi insoumise et je vote, pour la troisième fois, Jean-Luc Mélenchon.
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En pleine faillite matérielle et morale, notre société s'éloigne toujours plus de ce qu'elle proclame sur tous ses bâtiments publics : la liberté, l'égalité et la fraternité. le grand nombre n'a donc plus confiance en rien ni en personne. Ils n'ont plus confiance dans les institutions, ni dans ceux qui les représentent. Ils sont amers. Tandis que notre morale organise notre comportement individuel, la vertu doit régler ce que nous faisons en société. La vertu, c'est donc une méthode d'action à usage individuel dans la vie publique. Ce livre propose de la faire vivre, par la raison, le débat argumenté et des propositions concrètes. La vertu n'est pas l'apanage d'un parti ou d'une famille politique. La vertu reste un choix. Oui, un choix dont chacun est personnellement responsable. Jean-Luc Mélenchon a fondé le mouvement La France insoumise.
Lien : https://educpop.fr/2022/11/0..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Notre société est sous le coup d'une double faillite. Une faillite matérielle, parce qu'elle ne remplit pas la fonction essentielle de la vie en société : permettre à chacun le droit à l'existence. Elle en prive au contraire bon nombre. Je veux dire : un toit , des revenus, et l'accès à un certain nombre de services essentiels. Deux millions de mal-logés, cent cinquante mille personnes sans toit, neuf millions de pauvres, six millions de personnes vivant dans l'insécurité alimentaire (qui est l'euphémisme qu'on utilise pour dire qu'ils ont souvent faim) : on assiste bien à une faillite. Et en même temps, on proclame le contraire sur tous ses bâtiments publics. C'est donc une société qui paraît à juste titre immorale à ceux qui vivent en son sein. Ils pensent que, pour finir, toute règle, tout principe est une supercherie, puisque de tels décalages sont possibles. La crise de notre société est donc très grave, parce qu'elle est non seulement matérielle, mais morale.
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L'histoire montre que la progression de l'extrême droite s'est toujours nourrie de la décomposition des règles de la société démocratique. (...) Si on dissout les fondements des règles de la société démocratique, que reste-t-il ? La loi du clan, de la tribu, de l'ethnie. L'extrême droite, c'est ce qui reste au fond de la casserole quand la Vertu républicaine s'est évaporée.
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« Il n’y a point de révolte sans révoltés, point de poésie sans poètes, ni non plus d’ordre sans organisateur, de République sans républicains, point de crime sans criminels, de bonté sans bienveillants.(…)

Il faut respirer pour être. Ce désir d’être ne s’interrompt qu’avec la vie. »
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Vidéo de Jean-Luc Mélenchon
Le Lider Maximo de La France Insoumise expose ses idées sur le monde actuel, tel qu'il va et, surtout, tel qu'il ne va pas. Le capitalisme n'a pas d'avenir, et l'effondrement a déjà commencé. Bien sûr, il ne mâche pas ses mots, et l'outrance affleure parfois derrière la truculence, mais il met souvent le doigt là où ça fait mal, et l'on aurait tort de ne pas l'écouter.
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