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EAN : 9782070295586
100 pages
Gallimard (22/09/1976)
4.1/5   10 notes
Résumé :
CONTRE !

Je vous construirai une ville avec des loques, moi !
Je vous construirai sans plan et sans ciment
Un édifice que vous ne détruirez pas,
Et qu'une espèce d'évidence écumante
Soutiendra et gonflera, qui viendra vous braire au nez,
Et au nez gelé de tous vos Parthénons, vos arts arabes, et de vos Mings.

Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard
Et du son de peau de tambour,
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Poète belge, découvert sur les bancs du lycée, mais ce n'est que bien plus tard que j'ai pu me procurer ce mince volume de poésies choisies où l'absurde rime avec ... rien. Mais quel bonheur de se plonger dans un autre monde avec des mots nouveaux ou de nouveaux sens dessus-dessous.
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Poésie d'amour, de révolte et de vie qui est puissante et belle.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Nous deux encore



Air du feu, tu n’as pas su jouer.
Tu as jeté sur ma maison une toile noire. Qu’est-ce que cet opaque partout ? C’est l’opaque qui a bouché mon ciel. Qu’est-ce que ce silence partout ? C’est le silence qui a fait taire mon chant.

L’espoir, il m’eût suffi d’un ruisselet. Mais tu as tout pris. Le son qui vibre m’a été retiré.

Tu n’as pas su jouer. Tu as attrapé les cordes. Mais tu n’as pas su jouer. Tu as tout bousillé tout de suite. Tu as cassé le violon. Tu as jeté une flamme sur la peau de soie.
Pour faire un affreux marais de sang.

Son bonheur riait dans son âme. Mais c’était tout tromperie. Ca n’a pas fait long rire.

Elle était dans un train roulant vers la mer. Elle était dans une fusée filant sur le roc. Elle s’élançait quoiqu’immobile vers le serpent de feu qui allait la consumer. Et fut là tout à coup, saisissant la confiante, tandis qu’elle peignait sa chevelure, contemplant sa félicité dans la glace.
Et lorsqu’elle vit monter cette flamme sur elle, oh…
Dans l’instant la coupe lui a été arrachée. Ses mains n’ont plus rien tenu. Elle a vu qu’on la serrait dans un coin. Elle s’est arrêtée là-dessus comme sur un énorme sujet de méditation à résoudre avant tout. Deux secondes plus tard, deux secondes trop tard, elle fuyait vers la fenêtre, appelant au secours.
Toute la flamme alors l’a entourée.

Elle se retrouve dans un lit, dont la souffrance monte jusqu’au ciel, jusqu’au ciel, sans rencontrer de dieu… dont la souffrance descend jusqu’au fond de l’enfer, jusqu’au fond de l’enfer sans rencontrer de démon.
L’hôpital dort. La brûlure éveille. Son corps, comme un parc abandonné..

Défenestrée d’elle-même, elle cherche comment rentrer. Le vide où elle godille ne répond pas à ses mouvements.
Lentement, dans la grange, son blé brûle.
Aveugle, à travers le long barrage de souffrance, un mois durant, elle remonte le fleuve de vie, nage atroce.
Patiente, dans l’innommable boursouflé elle retrace ses formes élégantes, elle tisse à nouveau la chemise de sa peau fine. La guérison est là. Demain tombe le dernier pansement. Demain…
Air du sang, tu n’as pas su jouer. Toi non plus, tu n’as pas su. Tu as jeté subitement, stupidement, ton sot petit caillot obstructeur en travers d’une nouvelle aurore.
Dans l’instant elle n’a plus trouvé de place. Il a bien fallu se tourner vers la Mort.
A peine si elle a aperçu la route. Une seconde ouvrit l’abîme. La suivante l’y précipitait.
On est resté hébété de ce côté-ci. On n’a pas eu le temps de dire au revoir. On n’a pas eu le temps d’une promesse.
Elle avait disparu du film de cette terre.
Lou
Lou
Lou, dans le rétroviseur d’un bref instant
Lou, ne me vois-tu pas ?
Lou, le destin d’être ensemble à jamais
dans quoi tu avais tellement foi
Eh bien ?
Tu ne vas pas être comme les autres qui jamais plus ne font signe, englouties dans le silence.
Non, il ne doit pas te suffire à toi d’une mort pour t’enlever ton amour.
Dans la pompe horrible
qui t’espace jusqu’à je ne sais quelle millième dilution
tu cherches encore, tu nous cherches place
Mais j’ai peur
On n’a pas pris assez de précautions
On aurait dû être plus renseigné,
Quelqu’un m’écrit que c’est toi, martyre, qui va veiller sur moi à présent.
Oh ! J’en doute.
Quand je touche ton fluide si délicat
demeuré dans ta chambre et tes objets familiers que je presse dans mes mains
ce fluide ténu qu’il fallait toujours protéger
Oh j’en doute, j’en doute et j’ai peur pour toi,
Impétueuse et fragile, offerte aux catastrophes
Cependant, je vais à des bureaux, à la recherche de certificats gaspillant des moments précieux qu’il faudrait utiliser plutôt entre nous précipitamment tandis que tu grelottes
attendant en ta merveilleuse confiance que je vienne t’aider à te tirer de là, pensant « A coup sûr, il viendra
« il a pu être empêché, mais il ne saurait tarder
« il viendra, je le connais
« il ne va pas me laisser seule
« ce n’est pas possible
« il ne vas pas laisser seule, sa pauvre Lou…
Je ne connaissais pas ma vie. Ma vie passait à travers toi. Ca devenait simple, cette grande affaire compliquée. Ca devenait simple, malgré le souci.
Ta faiblesse, j’étais raffermi lorsqu’elle s’appuyait sur moi.
Dis, est-ce qu’on ne se rencontrera vraiment plus jamais ?
Lou, je parle une langue morte, maintenant que je ne te parle plus. Tes grands efforts de liane en moi, tu vois ont abouti. Tu le vois au moins ? Il est vrai, jamais tu ne doutas, toi. Il fallait un aveugle comme moi, il lui fallait du temps, lui, il fallait ta longue maladie, ta beauté, ressurgissant de la maigreur et des fièvres, il fallait cette lumière en toi, cette foi, pour percer enfin le mur de la marotte de son autonomie.
Tard j’ai vu. Tard j’ai su. Tard, j’ai appris « ensemble » qui ne semblait pas être dans ma destinée. Mais non trop tard.
Les années ont été pour nous, pas contre nous.
Nos ombres ont respiré ensemble. Sous nous les eaux du fleuve des événements coulaient presque avec silence.
Nos ombres respiraient ensemble et tout en était recouvert.

J’ai eu froid à ton froid. J’ai bu des gorgées de ta peine.
Nous nous perdions dans le lac de nos échanges.
Riche d’un amour immérité, riche qui s’ignorait avec l’inconscience des possédants, j’ai perdu d’être aimé. Ma fortune a fondu en un jour.
Aride, ma vie reprend. Mais je ne me reviens pas. Mon corps demeure en ton corps délicieux et des antennes plumeuses en ma poitrine me font souffrir du vent du retrait. Celle qui n’est plus, prend, et son absence dévoratrice me mange et m’envahit.
J’en suis à regretter les jours de ta souffrance atroce sur le lit d’hôpital, quand j’arrivais par les corridors nauséabonds, traversés de gémissements vers la momie épaisse de ton corps emmailloté et que j’entendais tout à coup émerger comme le « la » de notre alliance, ta voix, douce, musicale, contrôlée, résistant avec fierté à la laideur du désespoir, quand à ton tour tu entendais mon pas, et que tu murmurais, délivrée « Ah tu es là ».
Je posais ma main sur ton genou, par-dessus la couverture souillée et tout alors disparaissait, la puanteur, l’horrible indécence du corps traité comme une barrique ou comme un égout, par des étrangers affairés et soucieux, tout glissait en arrière, laissant nos deux fluides, à travers les pansements, se retrouver, se joindre, se mêler dans un étourdissement du cœur, au comble du malheur, au comble de la douceur.
Les infirmières, l’interne souriaient ; tes yeux pleins de foi éteignaient ceux des autres.
Celui qui est seul, se tourne le soir vers le mur, pour te parler. Il sait ce qui t’animait. Il vient partager la journée. Il a observé avec tes yeux. Il a entendu avec tes oreilles.
Toujours il a des choses pour toi.
Ne me répondras-tu pas un jour ?
Mais peut-être ta personne est devenue comme un air de temps de neige, qui entre par la fenêtre, qu’on referme, pris de frissons ou d’un malaise avant-coureur de drame, comme il m’est arrivé il y a quelques semaines. Le froid s’appliqua soudain sur mes épaules je me couvris précipitamment et me détournai quand c’était toi peut-être et la plus chaude que tu pouvais te rendre, espérant être bien accueillie ; toi, si lucide, tu ne pouvais plus t’exprimer autrement. Qui sait si en ce moment même, tu n’attends pas, anxieuse, que je comprenne enfin, et que je vienne, loin de la vie où tu n’es plus, me joindre à toi, pauvrement, pauvrement certes, sans moyens mais nous deux encore, nous deux…"
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Les hommes en fil


Au bout d'une longue maladie, au bout d'une profonde anémie, je rencontrai les hommes en fil.

Je les aurais chassés, mais moi-même plus faible qu'un souffle... et ils me traversèrent, car j'étais toujours de ma taille et eux fort petits, m'infligeant un malaise extrême.
Parfois simplement, ils se tenaient devant moi, mais ma gêne n'en était pas dissipée, car je savais qu'ils devaient à nouveau me traverser bientôt, indifférents à la matière de mon corps, comme un banc de sardines franchit sans se presser les mers du
Nord.

Ils passaient roides le plus souvent comme sous une excessive tension.

Qu'ils fissent dégât en moi, je ne le jurerais pas.
Mais leur empreinte quoique vague avait un caractère atroce.

Quant à s'y accoutumer, qui apprenant que sa dent est poreuse mâcherait encore avec confiance?
Et c'était tout le corps, non une dent.



Parfois un noyautement intérieur se produisait et je me disais : «
Ah, venez maintenant, venez donc.
Voyons si vous passerez... et comme je vous romprai, si vous faites tant que de forcer le passage. »

Sur ces entrefaites, ils se dissipaient à la vue.
Mais les minutes de force bientôt écoulées avec la caféine, je me retrouvais creusé d'espaces vides et ouvert abominablement de toutes parts à ces petits hommes en fil toujours prêts à passer.
C'était sans difficulté pour eux et ils le faisaient sans me prêter attention.

Cependant, un grand sommeil m'ensevelit après lequel la santé dont je recouvrai des semblants me permit, après une longue retraite, de recevoir quelques visiteurs.
Je les vis avec surprise.

Comme la tête sur mon oreiller, je les considérais en silence, figés dans une expression de bienveillance obligée, je constatai qu'ils avaient eux aussi quelques hommes en fil (d'ailleurs plus mous et flexueux) et les échangeaient parfois sans même y prendre garde.

Pour moi, si faible que je fusse, personne n'eût pu prendre mes petits hommes, ni en échanger quelques-uns contre d'autres.

Peut-être y aurait-il eu avantage à l'échange, pour ma santé, pour ma distraction (selon ce que je voyais faire aux autres qui en paraissaient joyeux).
Mais il se trouva que je demeurai avec les miens et qu'ils ne purent s'éloigner ni trouver compagnons ou substituts.

Tel était mon état, et ce n'était pas le bonheur : j'étais dans mon corps comme dans un grand couvent.

Cependant les années passèrent, ma santé revint, puis encore des années passèrent, puis une guerre, puis une famine, à nouveau j'étais accablé, mes petits hommes, tout minuscules cette fois et aux contours mous, n'importe qui pouvait à présent les remuer, et certains pouvaient même me les ravir, ce qu'ils faisaient avec l'insolence de leur force.

A cela je connaissais que mon désespoir était profond.
Non pas la mort me retenait de me tuer, mais ma défaillance à me déterminer.

Cependant s'écoulèrent encore beaucoup d'années, la guerre finit, la mémoire et les forces revinrent, alors je vis que je m'étais laissé aller à faire une nombreuse famille de cinq enfants et que je n'avais plus le moindre coin à moi où je pusse me mettre avec mes petits hommes en fil.

Ainsi disparurent ceux auxquels je m'étais cru attaché à jamais.
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La paresse


L'âme adore nager.

Pour nager on s'étend sur le ventre.
L'âme se déboîte et s'en va.
Elle s'en va en nageant. (Si votre âme s'en va quand vous êtes debout, ou assis, ou les genoux ployés, ou les coudes, pour chaque position corporelle différente l'âme partira avec une démarche et une forme différentes, c'est ce que j'établirai plus tard.)

On parle souvent de voler.
Ce n'est pas ça.
C'est nager qu'elle fait.
Et elle nage comme les serpents et les anguilles, jamais autrement.

Quantité de personnes ont ainsi une âme qui adore nager.
On les appelle vulgairement des paresseux.
Quand l'âme quitte le corps par le ventre pour nager, il se produit une telle libération de je ne sais quoi, c'est un abandon, une jouissance, un relâchement si intime.

L'âme s'en va nager dans la cage de l'escalier ou dans la rue suivant la timidité ou l'audace de l'homme, car toujours elle garde un fil d'elle à lui, et si ce fil se rompait (il est parfois très ténu, mais c'est une force effroyable qu'il faudrait pour rompre le fil), ce serait terrible pour eux (pour elle et pour lui).

Quand donc elle se trouve occupée à nager au loin, par ce simple fil qui lie l'homme à l'âme s'écoulent des volumes et des volumes d'une sorte de matière spirituelle, comme de la boue, comme du mercure, ou comme un gaz — jouissance sans fin.

C'est pourquoi le paresseux est indécrottable.
Il ne changera jamais.
C'est pourquoi aussi la paresse est la mère de tous les vices.
Car qu'est-ce qui est plus égoïste que la paresse?

Elle a des fondements que l'orgueil n'a pas.

Mais les gens s'acharnent sur les paresseux.

Tandis qu'ils sont couchés, on les frappe, on leur jette de l'eau fraîche sur la tête, ils doivent vivement ramener leur âme.
Ils vous regardent alors avec ce regard de haine, que l'on connaît bien, et qui se voit surtout chez les enfants.
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Chant premier

J'entendis des paroles dans le noir.
Elles avaient la gravité des situations périlleuses au cour de la nuit entre personnages d'importance.

Elles disaient, ces paroles, dans l'ombre obscure.
Elles disaient avec confusion.
Elles disaient toutes : «
Malheur!
Malheur! » et ne cessaient pas, criant toujours : a
Malheur!
Malheur! »

Je vis un homme dans un ht, et la maladie lui parlait :

«
Malheureux, disait-elle, ne sais-tu pas que « tes reins, ennemis sûrs, se corrompant, te « mettent, à partir de maintenant, ta mort « au ht avec toi.
Tu sauras plus tard mon « nom, mais le bec de l'oiseau urinaire en toi « commence à piquer et tu paieras cher le « petit peu que tu as eu... »

Puis j'entendis une voix plus forte qui dit :

«
Va, ne t'àttarde pas, ici n'est qu'un « homme.
Ailleurs ils sont des milliers et des « milliers de fois des milliers et plus encore il « y en a et tous en grand danger.

«
Ne sois plus distrait et regarde.
Après « tout, tu dois vivre là-dedans ta petite vie. »

Alors éclata une voix comme on n'en connaissait pas et les fleurs delà vie se mirent à puer, et le soleil n'était plus qu'un souvenir, un vieux paillasson mis derrière une porte qu'on ne franchira plus, et les hommes, perdant la foi, se taisaient, se taisaient d'un silence qui vous prend le souffle, comme il arrive en été, le soir à la campagne, quand les derniers oiseaux, et puis les derniers insectes du jour étant rentrés, et ceux de la nuit pas encore venus, il se produit soudain un silence tombal.

Dès ce moment, la mort, ses fauchées furent grandes.

Des trous énormes se formaient d'un coup comme des collines retournées.
Les maisons, comme perdant poids, étaient soufflées.
Et leurs habitants, qu'en dire?...
Pour eux la plaie d'être homme se fermait.

En vain on grattait à la porte de demain et le présent hurlait.

Il fit froid, cette année.

Des kilomètres de gueules sportives, échelonnées sur la neige du continent, ne savaient quelle expression prendre.
La bise de l'hiver trop dure pour leur métabolisme basai soufflait souverainement.

La force était partout, mais la détresse vissée dedans.

Les eaux étaient atteintes, les airs étaient atteints.
Les thons effrayés désertaient leurs mers coutumières et les aigles se faisant petits s'enfuyaient à tire-d'aile.

Le métal n'avait jamais été si dur, la poudre n'avait jamais été si forte.
Ensemble ils tombaient sur les foules, et les hommes stoppés par la mort s'affaissaient pour ne plus se relever en ce siècle.

Mais plus loin, tout continuait.

Les toupies tournaient ferme sous les fouets implacables.
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CONTRE ! Je vous construirai une ville avec des loques, moi ! Je vous construirai sans plan et sans ciment Un édifice que vous ne détruirez pas, Et qu'une espèce d'évidence écumante Soutiendra et gonflera, qui viendra vous braire au nez, Et au nez gelé de tous vos Parthénons, vos arts arabes, et de vos Mings. Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard Et du son de peau de tambour, Je vous assoirai des forteresses écrasantes et superbes, Des forteresses faites exclusivement de remous et de secousses, Contre lesquelles votre ordre multimillénaire et votre géométrie Tomberont en fadaises et galimatias et poussière de sable sans raison.
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Vidéo de Henri Michaux
Sacha Guitry, Victor Hugo, Henri Michaux, Raymond Devos... Tous ces noms furent les auteurs de textes illustres, qu'André Dussollier convoque et ressuscite sur la scène des Bouffes parisiens depuis le 18 janvier. Rencontre avec cet acteur à trois césars et récompensé du Molière du comédien.
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