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Jorge Semprun (Préfacier, etc.)Jean-Baptiste Para (Éditeur scientifique)
Gallimard (24/02/2000)
4.11/5   9 notes
Résumé :


Ce tome 2 est préfacé par Jorge SEMPRUN.
Nous y trouvons les mêmes qualités qu'au tome 1.
La préface comporte 11 pages... J'ai retenu une phrase : "Le poétique est poème amorphe ; le poème est création, du poétique structuré..."
Ainsi nous pouvons comparer les diverses techniques utilisées par les plus grands poètes contemporains.

Quelle différence entre la belge Liliane WOUTERS et Abdellatif LAABI !

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le tome II de cette anthologie, préfacé par Jorge Semprun, est aussi foisonnant que le premier.
J'y ai retrouvé des poètes qui me sont chers comme Aimé Césaire ou la grande poétesse Andrée Chédid.
J'ai dégusté les 5 pages consacrées à Guy Goffette.
J'ai fait aussi de surprenantes découvertes comme par exemple les poèmes de Roland Dubillard, je connaissais le dramaturge mais pas le poète.
Idem pour Jacques Chessex, cet auteur suisse dont j'ai lu et apprécié plusieurs romans.
Une anthologie à lire et relire pour le plaisir
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Il y a quelque temps, j'ai eu l'occasion de me pencher sur le premier tome de cette anthologie; maintenant je me suis attaqué au tome 2. L'édition dont je dispose est parue en l'an 2015. J'ai ainsi découvert une grande quantité de poètes qui n'ont écrit qu'au XXème siècle et dont certains n'étaient pas encore décédés lors de la publication du livre. Jorge Semprun, qui a écrit la préface, indique aux lecteurs que cette anthologie est quasiment "exhaustive".
Je ne connaissais pas du tout la plupart de ces auteurs. J'ai maintenant une petite idée sur leur production. Dans l'ensemble, je n'ai pas eu énormément de coups de coeur lors de ma première lecture. Une autre lecture serait souhaitable, dans quelque temps. Sur Babelio, j'ai déjà mis en citation cinq poésies, que j'ai bien appréciées.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
LA FIN DU MONDE

Je te narine je te chevelure
je te hanche
tu me hantes
je te poitrine
je buste ta poitrine puis te visage
je te corsage
tu m'odeur tu me vertige
tu glisses
je te cuisse je te caresse
je te frissonne
tu m'enjambes
tu m'insupportable
je t'amazone
je te gorge je te ventre
je te jupe
je te jarretelle je te bas je te Bach
oui je te Bach pour clavecin sein et flûte

je te tremblante
tu me séduis tu m'absorbes
je te dispute
je te risque je te grimpe
tu me frôles
je te nage
mais toi tu me tourbillonnes
tu m'effleures tu me cernes
tu me chair cuir peau et morsure
tu me slip noir
tu me ballerines rouges
et quand tu ne haut-talon pas mes sens
tu les crocodiles
tu les phoques tu les fascines
tu me couvres
je te découvre je t'invente
parfois tu te livres

tu me lèvres humides
je te délivre et je te délire
tu me délires et passionnes
je t'épaule je te vertèbre je te cheville
je te cils et pupilles
et si je n'omoplate pas avant mes poumons
même à distance tu m'aisselles
je te respire
jour et nuit je te respire
je te bouche
je te palais je te dents je te griffe
je te vulve je te paupières
je te haleine
je t'aime
je te sang je te cou
je te mollets je te certitude
je te joues et te veines

je te mains
je te sueur
je te langue
je te nuque
je te navigue
je t'ombre je te corps et te fantôme
je te rétine dans mon souffle
tu t'iris

je t 'écris
tu me penses

Ghérasim Luca
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LE PROGRAMME
EN QUELQUES SIECLES

On supprimera la Foi
Au nom de la Lumière,
Puis on supprimera la lumière.

On supprimera l'Ame
Au nom de la Raison,
Puis on supprimera la raison.

On supprimera la Charité
Au nom de la Justice,
Puis on supprimera la justice.

On supprimera l'Amour
Au nom de la Fraternité,
Puis on supprimera la fraternité.

On supprimera l'Esprit de Vérité
Au nom de l'Esprit critique,
Puis on supprimera l'esprit critique.

On supprimera le Sens du Mot
Au nom du Sens des mots,
Puis on supprimera le sens des mots.

On supprimera le Sublime
Au nom de l'Art,
Puis on supprimera l'art.

On supprimera les Ecrits,
Au nom des Commentaires,
Puis on supprimera les commentaires.

On supprimera le Saint
Au nom du Génie,
Puis on supprimera le génie.

On supprimera le Prophète
Au nom du Poète,
Puis on supprimera le poète.

On supprimera l'Esprit
Au nom de la Matière,
Puis on supprimera la matière.

Au nom de rien on supprimera l'homme.
on supprimera le nom de l'homme.
il n'y aura plus de nom
nous y sommes.


Armand Robin.

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LONDONIENNES

Pendant que j'allumais une autre cigarette
tu as quitté tes bas
assise au bord du lit
et maintenant tu n'oses pas
dans cette chambre où nous n'avons jamais dormi
lever les yeux sur moi

C'est soudain comme si le temps meurt ou s'arrête
un long alinéa
je m'approche du lit
et viens te prendre entre mes bras
dans cette douceur triste et qui nous engourdit
j'ai aussi peur que toi

Il y a au-dehors des rumeurs vagabondes
nous ne nous en irons que pour un autre monde

A Londres c'est l'automne il est presque minuit

Louis Calaferte
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44 — (96) MIAMI BEACH

Lorsque l’on observe
de tes yeux
cette eau qui ruisselle

Lorsque l’on respire le moindre de tes mouvements
comme s’il existait
rien que pour toi
un abri

Lorsque l’on voit
tout autant
ceux qui rôdent

Comment ne pas t’accueillir et te serrer dans nos bras ?


・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

45 — (98) U.S.1, SOUTH CAROLINA

(cahier du photographe)

Ici, deux lumières coexistent

La première, artificielle
enfermée dans une boîte de verre
semble avoir uniquement besoin de l’ombre pour se manifester

Sans la seconde nous n’existerions pas

Voici pourquoi les objets
véritablement
l’accueillent

Embrasement exact
apparition qui perce
depuis le dehors
et se dépose sur les choses pour revenir jusque dans nos yeux

Cette lumière
— comment la nommer ? —
nous apporte une substance

Rare
et
vivifiante.

・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

46 — (100) DETROIT

Une gigantesque image en plein ciel

Face aux vents les plus grands
face au vent le plus fort

Ceux qui s’agglutinent ici
à l’intérieur de véhicules sagement rangés et lustrés
refusant de respirer
fermés, dirait-on, à l’idée même d’un horizon

Ces autres qui vivent
plus simplement
avec leur âge, leur époque
et, tout en observant le spectacle
s’unissent
et
jouent

Acteurs naïfs
(comprenne qui voudra)
de leur propre mythologie.


・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

47 — (102) MISSISSIPI RIVER, BÂTON ROUGE, LOUISIANE

Il existe une rivière
près de laquelle j’aime me retirer

Beaucoup s’imaginent que d’avoir endossé l’habit blanc signifie un retrait du monde

Il y a un peu de cela
en effet
si l’on observe la surface des choses

Croyez-moi si vous voulez
la croix que je porte n’est qu’un symbole sur lequel je m’appuie — en aucun cas pour fuir
plutôt pour éprouver le face-à-face
avec ce que je ne saurais ni ne voudrais nommer
et qui me poursuit, depuis l’enfance

Il existe des lieux de force

En ces parages mystérieux un échange est possible
(ici autre chose se manifeste)

Je m’agenouille, en toute humilité, devant cette blancheur

Afin d’en éprouver la présence

Je suis un impur, je le sais

Est-ce pour cela que la pauvreté m’accueille — afin de me laver ?

Qui suis-je pour parler ainsi ?

J’ai lu
dans un vieil évangile
cette phrase essentielle et pleine de promesses
que je fais mienne, désormais

La repentance ou la conversion
c’est le retour de ce qui est contraire à la nature
vers ce qui lui est propre [2] —

Il existe une rivière près de laquelle j’aime me retirer

Pour méditer

Sur ce rivage, je me sens libre

Et je suis heureux.

・・・ ・・・ ・・・

48 — (104) St. FRANCIS, LOS ANGELES

Dans un monde régi par des forces sans cesse changeantes

Ce qui attire ou repousse —

L’espace hésite

Le cercle est sans circonférence

L’inaudible devient visible.

・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

49 — (106) U.S. 91, IDAHO

Le néant est un poignard

Soudain
il nous aspire —

Nous sommes trois, depuis toujours

La complexité qui nous a été offerte en a décidé ainsi

Nous sommes trois

Dans la lumière

La vie des hommes est un mystère

Le Monde est un mystère

Avoir conscience de vivre
et le dire
voici le cœur même de notre joie

Est-ce suffisant ?

Aujourd’hui disparus
nous nous rendons à la beauté, aux herbes folles
au vent
à l’horizon

Et à ce qui se cache derrière l’horizon.


・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

50 — (108) DETROIT

Nos mains sont fatiguées

Nos corps sont fatigués

Notre cœur est fatigué

La machine parfaite, neuve, brillante : une pieuvre Mère, aimante
(elle démultiplie, à notre insu, ses forces
et nous nous devons, dorénavant, de la suivre)

Nous serons de plus en plus à l’adorer, soyons-en sûr !

Le scénario n’a-t-il pas a déjà eu lieu ?

Voici l’origine
tant de nos prétendues richesses que de notre terreur :
l’illusion
encore et davantage matérialisée

La machine
impitoyable Déesse
déverse sa progéniture — salive de fer huileuse, factice et faussement lumineuse
impossible à nettoyer

Échafaudage savant de l’apparence

Nous la portons en nous, désormais
et elle nous colle
définitivement
à la peau.

・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

51 — (110) CHICAGO

Ta chute !

Aux yeux de tous !

— Signature définitive du monde des Hommes
(ceux qui délibérément accusent
puis se cachent sous la carapace de telle ou telle institution ;
elle seule, semble-t-il, fera fortune) —

Ta chute
plus qu’un éclair qui aurait pu nous raviver nous dégoûte

Aucun ni aucune
parmi nous
ne désire subir un tel échec

Pourquoi es-tu venu ?

Qui donc es-tu ?

Les choix qui ont été faits ont été faits !

Nous, nous avons sciemment pris place dans le Cercle

Et nous comptons bien y rester.

・・・ ・・・ ・・・

52 — (112) MEMPHIS, TENNESSEE

La mondanité impitoyable et toute-puissante
encore une fois s’est déchaînée

Dans ces conditions
je disparais dans les bas fonds
loin du milieu, loin de la pègre

Parfois, il est préférable de se taire.

・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

53 — (114) NEW YORK CITY

J’ai côtoyé
ma vie durant
des femmes et des hommes excessivement riches
et je ne les juge pas

Je reconnais que lorsque certaines limites matérielles sont dépassées
(bien qu’il existe, c’est un fait, des lois exponentielles)
l’indécence s’insinue, devient sœur
puis bien souvent hélas, Reine

Le pécheur, cependant
à la fin
sera nu et solitaire
quand bien même, de son vivant
il aura tout fait pour se fondre dans le plus grand nombre

N’a-t-il pas
toute son existence
poli un bouclier pour cela ?

La mondanité est-elle un fait
ou sommes-nous à l’origine de cette mondanité ?

Quel est-il ce poison que l’on s’inocule sans cesse ?

La richesse
qu’elle soit de papier imprimé à la valeur fluctuante
(j’en sais quelque chose)
ou, à l’inverse
ancrée à l’intérieur de nous comme une expérience pleine
en sommes-nous propriétaires ou dépositaires ?

Et de quelle richesse parle-t-on ?

Nous sourions
nous vivons
et bientôt
nous
mourrons

Nous pleurons

Nous nous aimons, éperdument
puis, lorsque nous avons raté l’essentiel
nous nous détestons

Vous pensez que je suis de nature cynique ?

Je ne le suis pas.


・・・ ・・・ ・・・

54 — (116) SALT LAKE CITY, UTAH

Un tel escalier permet, si l’on s’y engage
de doubler tel ou tel moment de vie
de passer d’un âge à un autre
d’ouvrir enfin cette coque qui autrement (y aurait-il là une passe
un cheminement ?) empêche la vie de s’exprimer
empêche la vie de circuler
voire de se propager

Un triangle, un carré, un cercle — rapport fécond

L’évidence de chaque jour

Les cycles
innombrables
se croisent et s’interpénètrent sans cesse

L’exigence de clarté
au sein de cette formidable diversité
est-elle le fait du solitaire ?


Héraclite d’Éphèse a dit :

Qui se cachera du feu qui ne se couche pas ? [3]

・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

55 — (118) BEAUFORT, SOUTH CAROLINA

D’un monde ancien
où chaque chose, chaque instant
pouvait prétendre à ses luminescences
(je me souviens de mon arrière grand-mère secouant, au-dessus du feu,
un chapelet d’osselets pour apaiser les douleurs de mon grand-père mourant)
nous sommes finalement nés ici
à la lisière d’un espace nouveau
où le soleil mélange les brumes avec l’acidité de la terre
et que nous essayons, comme nous le pouvons
de rendre souriant

Ma vie passée importe peu

J’ai découvert, aujourd’hui, quelque chose de neuf et d’essentiel
que je nomme la vie au-devant

Ai-je trouvé
je n’ose pas encore dire reconnu
cette étincelle qui ouvre, sans faux-semblant, nos actes
et qui, en un bien étrange retour de flamme
nous rend honnêtes face à nous-mêmes ?

Si, disparue à mon tour
j’avais le choix de revenir en un unique lieu
(et en souvenir de mon passage sur cette Terre)
ce serait ici
le long de la grève
à l’avant du monde
désormais détachée et grandie, plus que tout
par mes nécessités premières

Bien au-delà de la détresse et de la rage des hommes.


・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

56 — (120) SAINT HELENA, SOUTH CAROLINA

J’ai dans le dos un aiguillon

Cette douleur, sans relâche, me rappelle à la pénombre

Qui suis-je pour avoir pu survivre jusqu’ici ?

Quel est, d’ailleurs
ce vent glacial qui sans cesse me traverse ?

Pourquoi suis-je rescapé
alors que tous, alentours, disparaissent
abandonnant pour toujours une vie bien plus souriante que la mienne ?

Hier soir, alors même que je fouillais la petite bibliothèque familiale
j’ai trouvé cette phrase soulignée dans un livre laissé par mon frère

Et j’en ai été définitivement bouleversé :

Demande au vent
quand il est à bout de souffle

Il voyage loin
et revient souvent
avec les bonnes réponses. [4]

・・・ ・・・ ・・・

Robert Frank - © Delpire éditeur

57 — (122) SAN FRANCISCO

(cahier du photographe)

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LES CRIS VAINS

Personne à qui pouvoir dire
que nous n'avons rien à dire
et que le rien que nous nous disons
continuellement
nous nous le disons
comme si nous ne nous disions rien
comme si personne ne nous disait
même pas nous
que nous n'avons rien à dire
personne
à qui pouvoir le dire
même pas à nous

Personne à qui pouvoir dire
que nous n'avons rien à faire
et que nous ne faisons rien d'autre
continuellement
ce qui est une façon de dire
que nous ne faisons rien
une façon de ne rien faire
et de dire ce que nous faisons

Personne à qui pouvoir dire
que nous ne faisons rien
que nous ne faisons
que ce que nous disons
c'est à dire rien

Ghérasim Luca
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