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EAN : 9782246310914
Grasset (15/10/1986)
3.46/5   12 notes
Résumé :

Aventuriers, ils l'étaient tous, bien sûr, ces chercheurs d'or de 1849, et même parfois brigands très effroyables ! Mais mystiques aussi, et révolutionnaires surtout, écoeurés du Vieux Monde qui ne voulait plus d'eux, quarante-huitards français déportés par milliers, phalanstériens timides amoureux de Lola Montès, socialistes utopistes, le plus formidable mouvement de population depuis les croisa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La Porte d'or: l'entrée vers une terre pleine de promesses et de chimères . Michel le Bris nous emmène en quête des soubresauts de l'Histoire à l'époque de la Ruée vers l'or en Californie. Entre présent et passé il nous raconte, à travers ses rencontres, les petites et grandes histoires qui ont tissé ce mythe. On y croise notamment des inconnus truculents et des figures familières: Stevenson, London... On apprécie cette plume dense comme les rouleaux du Pacifique et sa documentation toujours très approfondie mais c'est un livre à ne recommander cependant qu'aux lecteurs avertis (connaissances sur cette époque) pour en apprécier complétement la lecture.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pauvres hères, forbans ou rêveurs éveillés, ils vinrent des quatre coins du monde. Sans armes, souvent, sans équipement, trop pauvres pour cela, et même sans bagages. À travers la Prairie, les Rocheuses, alors inexplorées, les déserts de sel et de pierre. Par le Horn, aussi, et ses tempêtes, dans des vaisseaux pourris où ils crevaient de fièvre. Par Chagres, Cruces, Panama, sa jungle putride, ses marécages infestés de caïmans et de moustiques. Ils mouraient par milliers, en chemin. De faim, de froid, de typhus, de malaria. D'autres les remplaçaient aussitôt, comme les vagues d'une mer inépuisable, sur la grève. L'appel de cet or découvert par hasard, un jour de 1848, là-bas, dans une rivière de lointaine Californie, courait comme une brûlure sur les cinq continents.
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Ce Cabeza de Vaca sorti en 1536 du désert de Culiacan, en haillons, les yeux vides, après huit années d'errance sans armes ni ressources dans l'Amérique immense, qu'avait-il vu là-bas qui le faisait encore marcher, oubliant derrière lui ses trois cents compagnons massacrés?
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Pourquoi, un jour, prend-on le large? (...) On part, un jour, parce que l'on veut croire qu'un regard peut triompher des bornes de la pensée. Ou parce qu'un goéland, là-bas, aura crié trop fort. Ou bien, tout simplement, parce qu'on s'ennuie.
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