Existe-t-il des règles pour écrire, ou faut-il improviser au fur et à mesure ? Les règles de la dramturgie formatent-ils les histoires, ou, au contraire leur permettent elles de se renouveller ?
4 auteurs francophones explique comment ils utilisent certains principes pour construire leurs histoires : Jacky Schwartzmann (auteur de romans noirs), Susie Morgenstern (autrice jeunesse), DOA (auteur de polar), Franck Thilliez (auteur de thrillers).
00:09 Jacky Schwartzmann
00:44 Susie Morgenstern
01:40 DOA
03:20 Franck Thilliez
04:53 Susie Morgenstern
06:23 DOA
Réalisé en avril 2023 à Quais du Polar et à La Fête du Livre Jeunesse de Villeurbanne
Interview & Caméra : Lionel Tran & Amoreena Winkler - Montage : Ryu Randoin.
QUI SOMMES-NOUS ?
Les Artisans de la Fiction sont des ateliers d'écriture situés à Lyon. Nous prônons un apprentissage artisanal des techniques d'écriture et avons pour objectif de rendre nos élèves autonomes dans l'aboutissement de leurs histoires. Pour cela nous nous concentrons sur l'apprentissage et la transmission des techniques de base de la narration en nous inspirant du creative writing anglophone. Nos élèves apprennent en priorité à maîtriser : la structure de l'intrigue, les principes de la fiction, la construction de ses personnages…
Nous proposons également des journées d'initiation pour vous essayer au creative writing et découvrir si cet apprentissage de l'écriture de fiction est fait pour vous.
Retrouvez tous nos stages d'écriture sur notre site : http://www.artisansdelafiction.com/
Susie Morgenstern/5
9 notes
Un drame se joue à l'école des mimosas.
Dans quelques heures, Mme Stylianos sera en retraite. Elle a bien du mal à retenir ses larmes, au milieu de la grande fête que tous ses élèves ont organisés pour elle.
Elle n'a pas la moindre envie de faire la grasse matinée ou de jouer aux boules. Depuis quarante ans, sa vie se tient entre les quatre murs de la classe.
Mme Stylianos ne veut pas partir. Elle a décidé de suivre le... >Voir plus
Résumé :
Un drame se joue à l'école des mimosas.
Dans quelques heures, Mme Stylianos sera en retraite. Elle a bien du mal à retenir ses larmes, au milieu de la grande fête que tous ses élèves ont organisés pour elle.
Elle n'a pas la moindre envie de faire la grasse matinée ou de jouer aux boules. Depuis quarante ans, sa vie se tient entre les quatre murs de la classe.
Mme Stylianos ne veut pas partir. Elle a décidé de suivre le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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C'est l'été, je m'apprête à voir mes cinq petits-enfants les uns après les autres, alors il me faut des munitions. Pour le plus grand (8 ans déjà!), j'ai retrouvé dans ma bibliothèque un livre de Susie Morgenstern ayant appartenu à mes enfants, Sa Majesté la Maîtresse.
La cloche va sonner la fin de l'année scolaire et en même temps le départ à la retraite de madame Stylianos, l'institutrice. Comme une reine dans son royaume, celle-ci s'adresse aux écoliers, ses sujets, à la troisième personne du singulier. Elle est pourtant très proche d'eux, sa vie c'est sa classe et ses élèves.
Elle est en proie à une très vive émotion. En effet, contrairement à ce que d'aucuns pourraient croire, elle n'a nulle envie de partir.
Elle est tellement immergée dans son désarroi qu'elle ne perçoit pas le complot des élèves survoltés qui lui préparent des cadeaux d'adieu.
Lors de la fête de fin d'année, La maîtresse est très touchée par tous les gestes de remerciements et les bons voeux pour sa retraite, mais rien n'y fait, elle ne peut se résoudre à partir, au sens propre du terme.
Je vous laisse découvrir ce qu'elle va faire si, selon les mots de l'auteure elle-même, vous avez toujours 14 ans (voire moins!) dans votre tête et que l'envie vous prend de lire ce petit fascicule d'une cinquantaine de pages.
Voilà un petit bain de Jouvence qui m'a fait du bien et m'a redonné le sourire après ces mois de confinement et cette météo en berne.
La cloche va sonner la fin de l'année scolaire et en même temps le départ à la retraite de madame Stylianos, l'institutrice. Comme une reine dans son royaume, celle-ci s'adresse aux écoliers, ses sujets, à la troisième personne du singulier. Elle est pourtant très proche d'eux, sa vie c'est sa classe et ses élèves.
Elle est en proie à une très vive émotion. En effet, contrairement à ce que d'aucuns pourraient croire, elle n'a nulle envie de partir.
Elle est tellement immergée dans son désarroi qu'elle ne perçoit pas le complot des élèves survoltés qui lui préparent des cadeaux d'adieu.
Lors de la fête de fin d'année, La maîtresse est très touchée par tous les gestes de remerciements et les bons voeux pour sa retraite, mais rien n'y fait, elle ne peut se résoudre à partir, au sens propre du terme.
Je vous laisse découvrir ce qu'elle va faire si, selon les mots de l'auteure elle-même, vous avez toujours 14 ans (voire moins!) dans votre tête et que l'envie vous prend de lire ce petit fascicule d'une cinquantaine de pages.
Voilà un petit bain de Jouvence qui m'a fait du bien et m'a redonné le sourire après ces mois de confinement et cette météo en berne.
Madame Stylianos doit bientôt partir en retraite. Alors que ses élèves lui préparent une fête et des surprises, elle a bien du mal à se faire à l'idée de ne plus avoir de classe.
L'histoire de cette institutrice qui prend son métier tellement à coeur qu'elle ne veut pas le quitter est très émouvante.
On a souvent les larmes aux yeux en visitant une dernière fois la classe de Madame Stylianos ou en lisant les petits témoignages de ses anciens élèves.
Toutefois, je me demande si ce livre n'a pas plus de chance de toucher des adultes que des enfants. A tester :)
L'histoire de cette institutrice qui prend son métier tellement à coeur qu'elle ne veut pas le quitter est très émouvante.
On a souvent les larmes aux yeux en visitant une dernière fois la classe de Madame Stylianos ou en lisant les petits témoignages de ses anciens élèves.
Toutefois, je me demande si ce livre n'a pas plus de chance de toucher des adultes que des enfants. A tester :)
J'ai été assez déçue par ce roman pour du Morgenstern. le sujet touche peu les enfants et je l'ai trouvé assez peu réaliste.
Citations et extraits (3)
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Ils ont réuni "les souvenirs d'une maîtresse" dans un album. Djamel, toujours franc, a écrit : "j'ai été très déçu le premier jour d'école car j'avais rêvé d'une jeunes maîtresse cool en jean. Après, j'ai vu combien madame Stylianos prenait son travail au sérieux. Je n'ai eu confiance qu'en elle. Un jour, je lui offrirai une réussite contre ses efforts. C'est juré !"
Elle savait qu'il y aurait des anciens élèves et même les enfants de ces anciens élèves, comme si elle était grand-maîtresse. Elle pleure parce qu'elle ne sera pas arrière-grand-maîtresse.
Aujourd'hui, ce n'est pas la guerre ordinaire qu'elle combat d'un simple soulèvement du sourcil droit.
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