Dans le premier tome, on s'éloignait déjà un peu du roman de
Barjavel. Mais cela restait cohérent et ça ne m'avait pas gênée.
Ici, dans ce second volet, en revanche, on s'en éloigne toujours un peu plus mais je note quelques incohérences et elles sont plus que frappantes. Expliquez-moi comment toute la bande de François peut quitter Paris en moto ? Oui oui en moto... Tous les véhicules et appareils ne fonctionnent plus, sauf les motos apparemment (et l'appareil photo de Madame Velin)...
Faire rentrer notre monde et notre société d'aujourd'hui dans l'intrigue, comme les velibs ou les smartphones, je le comprends, et l'accepte plutôt bien d'ailleurs. Mais pourquoi ça ?
Tout comme les points de vue de François quant au progrès technologique et tout ce qui a attrait sont clairement suggestifs, alors que totalement absents dans le roman de
Barjavel.
Je suis donc un peu mitigée quant à cet album. J'étais restée sur ma faim avec le précédent, j'avoue que là j'en ressors plutôt inquiète...
Pour ce qui est des graphismes, rien à y redire par contre. Ils sont fabuleux.