Regarder le noir

Les nouvelles, c'est compliqué. J'avoue ne pas être vraiment fan. Frustrée de leur taille, de ce commencement qui finit trop vite.
Je ne peux, cependant, qu'admettre avoir eu grand plaisir à lire ce recueil-là. Une pléthore de très bons auteurs que j'apprécie énormément, un thème intéressant et déclinable à volonté pour un résultat franchement très bon.
Je ne te cacherai pas que j'ai préféré certaines nouvelles à d'autres mais ça, c'est personnel et tout à fait normal.
Voici donc quelques mots pour te mettre l'eau à la bouche et faire en sorte que ton regard se pose sur ce recueil 🙂

Olivier Norek - Regarder les voitures s'envoler
Une nouvelle où le regard devient vicieux, pervers. Un récit ébouriffant de bout en bout !

Julie Ewa - Nuit d'acide
Elle nous emmène au loin et son regard se veut, comme souvent, celui d'enfants plongés dans la misère. Touchant !

Frédéric Marrs - The Ox
Le regard se veut absent dans le noir - un "Eyes Wide Shut" subtil, prenant et tout simplement génial !

Claire Favan - le mur
Son regard se pose sur un monde à la dérive, un monde du futur que tu n'auras pas envie de...regarder !

René Manzor - Demain
Le regard prend la forme de visions qui se veulent d'abord spectacle pour devenir altruistes dans les sombres abysses d'un tueur en série. Sordide à souhait !

Amélie Antoine - Transparente
Le regard se fait celui des autres, celui qui fait mal au point de conduire aux pires extrêmes. Excellent de bout en bout !

Fabrice Papillon - Anaïs
Son regard se fait folie...mais je n'y suis malheureusement pas entrée...

Gaëlle Perrin Guillet - La tache
Son regard se fixe, sur une tache, juste une tache. Une obnubilation qui pourtant te fera l'effet d'un pendule jusqu'à l'hypnose !

R.J Ellory - Private eye
Le regard se veut observateur, espion, intrusif  jusqu'à la paranoïa. Brillant !

Johana Gustawsson - Tout contre moi
Ses yeux se veulent vecteurs d'émotions, la porte de l'âme d'un amour au premier regard. Subtil et tout en finesse comme toujours avec Johana !

Barbara Abel - Karine Giebel - Darkness
Le regard dans cette nouvelle à 4 mains s'éteint sous la pluie d'acide. Sensible et dur, le twist s'avère redoutable !
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Ce recueil est constitué de onze nouvelles noires abordant une grande diversité de thèmes, d'un niveau que je qualifierais de bon à très bon :

- Olivier Norek donne le ton de belle manière dès la première nouvelle, en mettant en scène un jeune garçon particulièrement pervers et ignoble.
- Julie Ewa enchaîne sur le thème des enfants, avec un récit pathétique ne pouvant qu'inspirer un sentiment de révolte.
- Pour Fred Mars la vengeance est un plat qui se mange froid, mais surtout dans le noir.
- Claire Favan nous propulse dans un proche avenir et dans un monde post apocalyptique peuplé de rares survivants mal voyants, où sont rois ceux ayant la chance d'avoir l'acuité visuelle la moins dégradée, mais jusqu'à quand ?
- La voyance se trouve au centre du récit particulièrement addictif de René Manzor, qui nous offre un magistral condensé de thriller. du grand art.
- Amélie Antoine propose un texte d'une belle sensibilité, dans lequel le manque de regard des uns, entraînant la perte d'écoute de certains, débouche sur un drame de l'incompréhension.
- Aux confins de la folie, une vision peut être pour Fabrice Papillon cause et conséquence.
- Gaëlle Perrin-Guillet relève avec brio la gageure de maintenir le suspense sur une dizaine de pages avec une tache sur un mur.
- R.J. Ellory nous plonge avec talent dans une sombre histoire de paranoïa et de manipulation
- La nouvelle de Johana Gustawson m'a laissé quelque peu perplexe, j'avoue être passé à côté .
- Enfin, pour clore en beauté ce recueil, Barbara Abel et Karine Giebel nous livrent dans le récit le plus long, une magnifique et poignante histoire, mon petit coup de coeur avec le texte de René Manzor.

Une lecture agréable, mais c'est le moins que l'on peut attendre avec une telle brochette d'auteurs.

Un petit recueil bien sympathique , qui contient 12 nouvelles très sombres …

Leurs auteur sont des pointures , ce qui ne pas fait hésiter une seule seconde à acheter ce livre !

Je suis très friande de ce genre de littérature , ce petit ouvrage fut un vrai régal 🙂

J'en suis très satisfaite !

C'est super agréable & fluide à lire , un prix mini (6€ tout rond ce n'est franchement pas cher payé )

Les histoires sont comme j'aime , c'est dérangeant /sombre/ rapide / palpitant/prenant / les différents protagonistes sont marquants…

Bref une valeur sûre !

J'ai achevé cette lecture le coeur lourd , peinée de quitter ces personnages poignants !

Chaque nouvelle est unique et très bien écrite!

Je ne vais pas vous présenter les différents auteurs ils sont relativement célèbres dans le monde du livre , ils n'ont pas besoin de publicité supplémentaire, je peux seulement affirmer que c'est absolument talentueux, addictif sombre & beaucoup trop rapide à lire …

Je vais simplement vous avouer que la nouvelle qui m'a le plus marqué indéniablement, celle qui s'est démarquée de toutes sans aucun doute ce fut celle de Olivier Norek “, la première du recueil qui s'intitule “regarder les voitures s'envoler “…

La noirceur qui se dégage de cette nouvelle m'a réellement surprise , le personnage de Joshua était d'une puissance , bref je n'en suis toujours pas remise ..

C'était tellement mais tellement malsain ….

J'ai été un peu déçue par “le mur” de Claire Favan qui s'est éloignée cette fois-ci de ce qu'elle a l'habitude de nous offrir , c'était superbement écrit le problème n'est pas la , seulement, je n'ai pas été embarquée dans l'histoire, je n'ai pas eu cette étincelle cette avidité familière …

Dans l'ensemble, toutes les nouvelles sont très bonnes et rejoignent ce thème de la vision !

Regarder le noir est tout comme écouter le noir , un excellent cru , et j'ai très hâte de découvrir en juin le petit frère de ses deux pépites qui s'intitule “toucher le noir “ !

L'an passé, j'ai eu la chance de pouvoir lire le premier recueil de nouvelles, Écouter le noir, et dont l'instigateur de cette idée revient à Yvan Fauth. J'avais fait la découverte de certains auteurs vraiment intéressants. Donc cette année, lorsque j'ai vu que Belfond récidivait à nouveau l'expérience et toujours sous la direction d'Yvan Fauth, mais cette fois-ci en utilisant la vue au lieu de l'ouïe, ma curiosité fut piquée.

Encore une fois, j'ai eu la chance de découvrir de nouveaux auteurs dont certains de leurs romans se trouvent déjà dans ma pile à lire. Il est certain que je les sortirai pour les lire prochainement afin de découvrir leur talent sous un autre angle. Écrire une nouvelle versus un roman, il y a une telle différence! Pour ma part, si un auteur réussit à me charmer au sein de quelques pages à peine, il est fort à parier qu'il réussira à nouveau.

Au sein de ce présent recueil, trois nouvelles ont principalement retenu mon attention. En premier lieu, il y a la nouvelle Regarder les voitures s'envoler d'Olivier Norek. J'avais déjà découvert sa plume l'an passé en lisant une autre nouvelle de l'auteur. En lisant celle-ci, je confirme que cet auteur a un talent fou, mais surtout qu'il réussit à captiver le lecteur en peu de mots. Regarder les voitures s'envoler est une nouvelle surprenante tant par la noirceur du protagoniste que par le twist de la fin. J'en suis restée tellement surprise. Vraiment, j'étais loin de m'attendre à cela!

Depuis plus d'un an qu'il y a le grand succès de R.J. Ellory, Seul le silence, qui sommeille dans ma bibliothèque et que je n'ose ouvrir car j'ai peur d'être déçue. C'est souvent ce qui m'arrive avec les best-sellers. Bref, j'étais bien heureuse de pouvoir découvrir sa plume au sein de ce recueil. J'ai rapidement adhéré à sa nouvelle Private eye. Ce journaliste d'investigation, dont sa perception – son regard – ne voit plus que les éléments en lien avec sa paranoïa, a su me tenir en haleine du début jusqu'à la fin. Et malgré une finale qui ne m'a pas totalement surprise, il n'en reste pas moins que cette nouvelle m'a donné le goût de lire son roman. Une nouvelle sous un angle psychologique qui fut bien intéressante.

Je ne pouvais passer sous silence la dernière nouvelle de ce recueil. Tout comme lors du premier recueil, Barbara Abel et Karien Giebel ont unis leurs créativités pour rédiger une autre nouvelle. Encore une fois, elles ont su exploiter le sujet avec brio. Cette nouvelle est peu plus longue que les autres et pourtant j'en aurais bien pris un peu plus. Non seulement j'ai adhéré rapidement et j'étais curieuse d'en apprendre un peu plus sur ce qui était arrivé à cette protagoniste, mais en plus je ressentais une certaine tension en lisant cette nouvelle. Je ne sais pas comment elles font pour réussir à rédiger une nouvelle aussi captivante, mais chaque fois elles réussissent à me surprendre. Assurément, Darkness est la nouvelle qui m'a le plus charmé. Elle clôture le recueil à merveille.

Certaines nouvelles m'ont fait découvrir de nouveaux auteurs, d'autres ont su me confirmer le talent incroyable qu'ils détiennent, mais il y a un élément dont je suis certaine… j'ose espérer qu'Yvan Fauth reviendra l'an prochain avec un nouveau recueil!

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Un recueil de nouvelles où un sens est mis en avant, c'est l'idée de cet ouvrage plutôt agréable à parcourir. Ce n'est pas ma tasse de thé habituelle, mais j'ai apprécié (re) découvrir ces auteurs qui évoluent ici dans un registre différent. le résultat est surprenant, et même si un thème les rassemble, ces nouvelles balayent une palette extrêmement riche et variée. du récit intimiste au post apocalyptique en passant par le thriller diabolique, de quoi passer par toutes les émotions.

J'ai eu la chance de lire Regarder le noir, un recueil de nouvelles toutes plus sombres les unes que les autres, axé cette fois-ci sur la vue. de grands noms de la littérature noire se sont prêtés à ce jeu et cela m'a permis de me familiariser avec la plume d'auteurs qui me font de l'oeil depuis un moment, tels que Johana Gustawsson ou R.J.Ellory, qu'il me tarde à présent de découvrir dans un autre registre !
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Le côté recueil de nouvelles m'a intéressée après avoir lu des nouvelles de romances en décembre, au rythme d'une nouvelle à découvrir par jour comme un calendrier de l'Avent. J'ai donc retenté l'expérience ce mois-ci en version Noire, attirée tout d'abord par la thématique sensorielle de la VUE.

J'ai adoré toutes les nouvelles présentes dans ce recueil, qui abordent vraiment le sens de la vue sous de multiples facettes, sans reprises d'idées entre les nouvelles et ça c'est top ! Cela m'a permis de découvrir la plume d'auteurs.trices de thriller que je ne connaissais pas encore. Une mention spéciale pour la première nouvelle de ce recueil, signée Olivier Norek, qui m'a vraiment fait sensation et laissée sans voix sur la chute.

Ce recueil terminé, je vais poursuivre dans quelques jours avec le recueil "Toucher le noir" au même rythme journalier. J'espère que la collection abordera les 5 sens pour compléter cette idée géniale de thématique.

J'ai lu l'année dernière le recueil de nouvelles consacré au premier sens, l'ouïe, et j'avais beaucoup aimé bien que je ne sois pas une grande fan de nouvelles. Aussi lorsque ce recueil consacré cette fois-ci à la vue est sorti, j'ai décidé de continuer l'aventure (et si Yvan Fauth décide d'aller jusqu'au bout des 5 sens, je continuerai car je suis curieuse de connaître à quelle sauce seront mangés les suivants).

Comme pour le “premier volume”, je n'ai pas été déçue. Bien entendu, j'ai accroché à certaines nouvelles plus qu'à d'autres mais d'un point de vue global, c'est à nouveau une réussite.

Une fois de plus, ce recueil m'a permis de découvrir de nouveaux auteurs et de retrouver avec plaisir certains que j'avais déjà lus.

D'emblée vous vous prenez une claque avec la nouvelle écrite par Olivier Norek et le duo Karine Giebel/Barbara Abel vous assène le coup final. Entre les deux, certains textes m'ont beaucoup touchée, d'autres un peu moins. Certaines nouvelles nous parlent de l'avenir – pas vraiment réjouissant pour tout vous dire (Claire Favan), de la nature humaine (Julie Ewa). Fred Mars nous propose une enquête policière originale et déroutante. Amélie Antoine et Johana Gustawsson (avec un twist final épatant pour cette dernière) ont une plume tout en sensibilité et délicatesse. R. J. Ellory nous livre la plus longue nouvelle, intéressante mais pas la plus marquante, tout comme celle de Fabrice Papillon qui est celle que j'ai le moins aimé. Aucun temps mort dans la nouvelle de René Manzor avec pour thème la prédiction. Enfin, Gaëlle Perrin-Guillet nous plonge dans un univers où le fantastique et la folie se côtoient.

Mes 4 coups de coeur sont :
– “Regarder les voitures s'envoler” – Olivier Norek
– “Transparente” – Amélie Antoine
– “Tout contre moi” – Johana Gustawsson
– “Darkness” – Karine Giebel/Barbara Abel
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Douze auteurs, onze nouvelles (Karine Giebel et Barbara Abel réitèrent leur écriture à quatre mains). Toutes plus noires les unes que les autres (j'hésite encore à qui décerner la palme).

Leur seul point commun : le thème imposé est celui de la vision. Sens oh combien précieux, si vous en doutiez, nos virtuoses à l'imagination débordante vont vous le démontrer. La personnalité de chaque auteur s'affirme et ressort dans la manière de traiter le sujet. C'est bluffant ! En partant d'un mot et d'un concept, le chemin proposé par chacun est totalement différent. Une expérience hors du commun et très agréable pour le lecteur.

La perception visuelle va vous hanter, vous oppresser, vous terroriser, vous émouvoir, en fonction de la plume qui se cache derrière chaque texte. Intrigue, ambiance, sous-thématique sont différents et vous projettent dans un monde à part, où l'oeil et la vue en sont les personnages principaux.

Certaines histoires m'ont plus marquées que d'autres, je pense notamment à :

« le mur » de Claire Favan, vision terrifiante du devenir de l'Humanité, net, précis, ne laissant aucune chance au hasard ou à la chance,

« Nuit d'acide » de Julie Ewa, dont j'ai découvert la plume. Un récit qui ne peut pas vous laisser insensible et qui a un goût amer d'actualité,

« The ox » de Fred Mars, plongée dans le monde de la nuit, avec un soupçon de médecine qui m'a bien captivée.

Ce qui m'a bluffée, et ce, à chaque fois, ce sont les chutes. Pas une ne m'a déçue, une vraie claque (enfin onze claques…) ! Quand on voit la chose, on la croit. Et quand on ne la voit pas ?

Une très belle initiative d'Yvan, j'espère qu'il nous offrira un autre recueil traitant d'un autre sens l'an prochain !

Je remercie les éditions Belfond et NetGalley pour cette lecture.

#RegarderLeNoir #Belfond #NetGalleyFrance
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Il y a toujours quelques nouvelles que l'on apprécie moins et d'autres que l'on adore. J'ai détesté profondément joshua dans la première nouvelle, un garçon très très noir dans "regarder les voitures s'envoler" d'Olivier Norek avec la fin à laquelle on ne s'attend pas du tout, j'ai eu pitié d'Hélène dans "transparente" d'Amélie Antoine, j'ai aimé Darkness déplus Barbara Abel et Karine Giebel avec un scénario original. j'ai plus apprécié ce livre que "écouter le noir" dans lequel très peu de nouvelles sortaient du lot. Dans ce recueil elles sont bien en grande majorité. Coup de coeur pour celle d' Olivier Norek