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EAN : 9791092011555
221 pages
Anacharsis (12/04/2018)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Francesco Soria est compositeur de musiques de film à Venise.

Un soir, il intercepte par erreur une conversation téléphonique : une femme, angoissée, donne rendez-vous à son amant au pied d'un pont pour ce qui semble un der- nier adieu.

Intrigué, le compositeur décide de se lancer sur la piste de cette inconnue, en menant son enquête selon la seule logique des hypothèses romanesques. I

l pénètre alors dans les jeux troub... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Francesco Soria, compositeur, originaire de Venise et pour un temps revenu y habiter, entend par erreur une conversation téléphonique qui le lance sur les traces d'une femme dans les affres d'une passion amoureuse finissante. Il devient vite fasciné par une silhouette, qui le lance dans des supputations de plus en plus élaborées. Mais un meurtre vient s'immiscer dans l'histoire, et Francesco connaissait bien la victime. La femme mystérieuse est-elle la meurtrière ? Une victime ? Et qui d'autre pourrait avoir tué ? L'écheveau devient de plus en plus complexe, les pistes se multiplient ; en même temps la fascination de Francesco pour la belle inconnue devient de plus en plus fort.

Un livre au final plus classique que les deux précédents opus d'Alberto Ongaro que j'ai lu précédemment. Nous sommes incontestablement dans un roman policier, avec un cadavre, des suspects, un dénouement. La mystérieuse inconnue et tout l'imaginaire que Francesco construit à son propos en perdent rapidement leur caractère d'obsession voire de mirage, nous quittons en partie le labyrinthe de l'imagination du personnage principal pour entrer dans des faits plus tangibles. C'est à mon sens un peu dommage, cela banalise le livre, en fait au final un roman policier parmi d'autres, et c'est devenu un genre terriblement prolifique ces dernières années. le pas de côté que l'auteur fait habituellement pour sortir d'un genre tout un faisant semblant d'en épouser les codes ne semble pas vraiment franchi cette fois.

Un peu décevant.
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Un roman policier sous fond de clin d'oeil à Hollywood, et, plus particulièrement à Alfred Hitchcock dont je soupçonne Alberto Ongaro d'être un fervent admirateur.
De nombreux clin d'oeil cinématographiques émaillent le récit, permettant ainsi à Alberto Ongaro de rendre un "discret" hommage à l'âge d'or hollywoodien.

Jusqu'à ce jour, je n'avais lu que deux titres de romancier italien, (La Taverne du Doge Loredan et le Secret de Caspar Jacopi), décédé en mars 2018. J'avais trouvé ces romans d'un accès pas facile du tout, et, cela même si j'en avais apprécié ma lecteur, et, surtout par la découverte d'un auteur que je ne connaissais pas.

Ce n'est pas le cas avec cet ouvrage. On y découvre un Alberto Ongaro quelque peu malicieux, plein de verve, au style enlevé, et, parfois acide, et surtout évoluant dans un milieu qu'il connaît à la perfection : celui du cinéma.
Pour la petite histoire, A. Ongaro était également scénariste pour le cinéma. Il sait donc de quoi il parle.

A mon humble avis, il s'agit d'un excellent polar, et, Alberto Ongaro mérite d'être connu par le plus grand nombre.

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Comme par effraction , une intrigue sentimentale s'insinue dans la vie de Francesco Soria . En artiste qu'il est ,il brode autour de celle-ci ,souvenirs , références culturelles , musique et , peu à peu , le rêve s'étoffe et entre de plain pied dans la réalité et la romance tourne au roman noir A l'image de son cadre Venise , la ville où s'égarer est une volupté , le narrateur enserre son personnage et nous enserre dans une trame subtile où abondent les impasses et les fausses pistes . Ce n'est pas pour rien que l'auteur fut un intime d'Hugo Pratt , il partage avec lui le culte de l'imagination ,de la nostalgie rêveuse et des savoirs anciens.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il venait de regarder sa montre pour la enième fois quand, en déplaçant son regard, au pied du pont, du côté du musée, il vit une femme accomplir le même geste que lui puis laisser retomber son bras avec résignation. C'était une femme jeune grande et mince aux cheveux châtains qu'aussitôt, non sans émotion, il associa à la scène de la veille au soir quand, accoudé à sa fenêtre, il avait vu passer la femme grande et mince à laquelle il avait attribué le coup de téléphone.
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Il regardait autour de lui comme si, là il se trouvait, était tapie une fraction imprécise de ce temps où rien n'était jamais certain mais où tout semblait encore possible.
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Assis à côté d'elle , derrière les autres qui avaient accaparé les premières places et suivaient le concert appuyé à la balustrade de la loge, il avait soudain ressenti le désir de l'embrasser en même temps que la certitude de pouvoir le faire .Et il l'avait fait.
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