L'Amant(e)

Merci à Babelio qui m'a permit de découvrir cette ouvrage.
La définition d'amant/e est une personne qui aime et qui est aimée, l'auteur nous présente ici , l'histoire d'amour entre deux femmes.
Nous commençons ce roman sur l'ouverture d'un album souvenir, celui d'Alice qui va nous relater son histoire avec Justine, une histoire passionnelle, ou l'amour et la haine semble de mélanger à tout instant.
Alice, mère de deux enfants,qui tombe amoureuse de Justine, cette femme qui se refuse au bonheur,qui n'aime que pour la séduction, pour les premiers instants fugaces.
On découvre en Justine, une femme sur d'elle,au port altier, mais d'une grande fragilité se refusant le bonheur, aimant blessé Alice alors qu'elle ne peut vivre sans elle .
Elles vivent une relation épistolaire, un temps ensemble, un temps sans , mais sans jamais pouvoir se quitter vraiment, cela peux nous faire penser au poème de Paul Verlaine mon rêve familier.
L'auteur écrit sous forme de poésie et nous invite dans cet univers si particulier , qu'est celui d'Alice et Justine, dans cette romance destructrice .
Un jolie style d'écriture, c'est fluide et facile à lire, cependant il manque le je ne sais quoi qui fait qu'elle n'es ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre mais qui donne envie de découvrir ce roman malgré tout.

Jocelyne de Pass écrit avec le coeur...

Alors quand elle nous emmène avec elle dans ce récit d'une rupture annoncée, les pages frissonnent au rythme de l'amour. L'amour absolu, total, dans lequel Alice, la narratrice, se perd, s'oublie, se noie. L'amour impossible qui la lie à Justine, l'amante terrible qui a décrété une fois pour toutes qu'elle était inapte au bonheur. Mais Alice est têtue et, malgré le sabotage amoureux de Justine, elle s'obstine à arracher à cette relation des moments de félicité fulgurants, intenses, auxquels le style de l'auteur donne corps et âme. Dans ces pages-là, les souvenirs se nuancent et Justine apparaît sous un éclairage lumineux.

Ce roman suit les méandres d'une passion parfois destructrice et le récit nous entraîne dans un désordre poétique : l'amour a sa propre notion du temps que Jocelyne de Pass maîtrise avec l'air de suivre tout simplement le fil de sa plume, d'écrire au rythme des battements de son coeur. Et cela compose une musique envoûtante.

Je suis sortie troublée de cette immersion dans l'intime et avec l'impression (la conviction) que l'histoire n'est pas finie.

Un roman que j'ai reçu dans le cadre du dernier masse critique de Babelio. Ce court récit nous raconte la passion amoureuse de deux femmes, l'une d'elle est jeune, l'autre plus âgée, l'une est stable, l'autre névrotique, l'une a beaucoup d'expérience homosexuelle, l'autre est bi... Tout oppose ces femmes qui ne peuvent pourtant pas se passer l'une de l'autre. Relation orageuse, aussi passionnée que toxique, la narratrice nous entraîne avec poésie sur le fil du sentiment amoureux.
Je n'ai malheureusement pas accroché, je n'ai pas été touchée par les émotions de la narratrice, ni été émoustillée par les passages romantiques. L'autrice n'a pas développé de nombreux thèmes qui auraient mérité de l'être (pervers(e) narcissique, homosexualité, relation épistolaire, chantage affectif...). J'ai parfois cru que la narratrice changeait au fil des chapitres, j'ai donc eu du mal à suivre l'intrigue et l'évolution des émotions et des perceptions des protagonistes, le texte m'a semblé parfois confus.
Cette lecture n'était pas désagréable mais je suis restée totalement hermétique au récit. Un livre à conseiller aux lecteurs poétiques qui cherchent une romance originale.

La narratrice nous entraîne dans les tourbillons d'une passion toxique avec une femme. Grâce à son écriture simple, fluide et poétique par moment, j'ai lu ce ⎯ très court ? trop court ? ⎯ roman d'une traite, il m'a été facile de m'identifier à la protagoniste, et plusieurs passages ont résonné en moi d'une manière troublante... le texte m'a fait pensé à un journal intime.
Seul petit bémol, j'en ressors avec un léger goût d'inachevé : il m'a manqué un peu d'analyse sur les sentiments amoureux lesbiens et la découverte de soi. En refermant le livre, j'avais l'impression que l'autrice avait effleuré beaucoup de sujets intéressants (la perversion narcissique, les affres du désir, la soumission...) sans véritablement les aborder.

En somme, ce fut un bon moment de lecture, même s'il ne m'a pas bouleversée comme je l'avais espéré (mais peut-être parce que je ne me suis toujours pas remise de la claque Ça raconte Sarah l'année dernière...).

L'Amant(e)… Voici une histoire d'amour dans l'air et la couleur du temps, celle d'une femme qui, à l'automne de sa vie,  découvre pour la première fois l'amour au féminin, un amour qui la rend légère, capable de bonds d'entrechats, d'arabesques et de pas de glissement dont elle ne s'imaginait plus capable,  un amour qui est loin d'être un jeu,  un amour qui devient vite une sorte de double de soi, un amour qui lui fait tenir le rôle tantôt  de l'amie fidèle, tantôt de l'amante extasiée et tantôt de la femme au désespoir.  Cet amour l'entraînera dans le chaos de la désillusion, lui laissant pour compagnes de coeur, la solitude et la peine d'un bonheur perdu. Tout cela écrit comme un rubato, comme une note bleue qui touche l'âme.

Juliette Aknin