Vent de panique à Washington! Alex Cross, l'inspecteur criminologue chouchou de James Patterson, a l'embarras du choix : courir après un allumé, tueur de gamins qui menace sa famille, ou affronter un redoutable couple, tueur de célébrités, qui prémédite l'assassinat du Président. Entre les deux, mon coeur balance.
Alex Cross ne pouvant donc être partout, ses supérieurs vont trancher en se penchant sur les victimes et déterminer la priorité : côté pile, des enfants de quartiers noirs défavorisés ; côté face, des notables pleins de pognon, tout beaux tout blancs. Allez, on gagne du temps, inutile de jeter la pièce les gars, tout est dit.
FBI, CIA, police, médias, on déploie l'artillerie lourde pour coincer Jack et Jill, couple organisé qui déjoue la sécurité américaine. Et donc, l'halluciné amateur de défonce de crânes d'enfants a quartier libre. Yeaaaah.
Sauf qu'Alex Cross veille. Tiraillé entre la protection du pays et celle de sa famille, il navigue entre les deux affaires, entre Maison-Blanche et Sojourney Truth, école de ses enfants.
James Patterson n'est pas un nouveau-né en matière de policier bien ficelé. Comme toujours, il nous livre une intrigue à rebondissements, un suspens travaillé, et on retrouve non sans plaisir notre brave famille Cross. Patterson met en scène des personnages blessés mais comme dirait Damon le fils d'Alex, "coriaces" et forts dans leur tête. Car les gentils américains sont toujours forts dans leur tête, qu'on se le dise.
Donc calé au fond du lit, on entre dans l'histoire par la grande porte, on se détend, on frémit, pour finir par ressortir par la petite porte. Car deux-trois jours après la dernière page, on se souvient sans peine qu'on a aimé ce bouquin en ayant toutefois déjà oublié le quart de l'histoire.
Et mon très sérieux calcul de probabilités, bien évidemment appuyé sur aucun fondement et aucune étude approfondie d'où l'incontestable fiabilité de ces statistiques, m'amène à conclure qu'il existe 99% de chances pour qu'on se dise un mois après : ah ouais c'était pas mal mais comment ça se termine déjà?
Mais pas grave, on prendra un prochain Patterson avec le même plaisir de lecture renouvelé.
Valeur aussi sûre qu'un Michael Connely ou un Harlan Coben : jamais de grosse surprise, mais rarement de déception sur le sympathique moment de détente et la tenue en haleine.
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En refermant ce livre une fois sa lecture achevée, j'ai ressenti un petit soulagement. En effet, je ressens le besoin de m'éloigner un peu des univers d'Alex Cross et il est clair que je vais prendre mon temps avant d'attaquer le tome IV, que je vais devoir trouver pour me l'offrir. Sinon, je dois reconnaître que ce troisième opus est assez surprenant par son contenu et pour une bonne raison : il est riche en rebondissement. Dommage que la plupart ne se soit pas passé dès le début du livre car sinon, je n'aurais pas une jolie liste de points négatifs à rédiger. Toutefois, ces petites surprises glissées dans ce bouquin auront su me satisfaire et je vais me faire un plaisir de parler de tout ça.
Points négatifs :
- Je suis tellement déçu de trouver une histoire comme celle-ci dans une telle saga. Comme si la plupart des auteurs américains restent obnubilés par ce drame qu'a vécu un fameux président Kennedy. Il est donc dommage de trouver une histoire qui concerne justement un président américain fictif et dont la vie semble menacer. Bref, un assassinat qui fera toujours couler beaucoup d'encre et comme je ne suis pas très fan de cette partie du passé de l'Amérique du Nord, forcément, un tel récit…
- Notre cher Alex qui s'est offert comme résolution de ne plus se lancer dans une romance… sauf qu'il saute sur la première qui lui passe sous le nez hein… aurait tendance à recommencer dans ce tome. Toutefois, l'histoire est vraiment relégué au troisième plan et tant mieux. Ombre au tableau : la dame est mariée. Et bizarrement, j'avais parfaitement deviné le dénouement de cette rencontre. Bref, décevant.
- Je dénote certaines longueurs dans ce livre. Lorsqu'on m'offre plusieurs chapitres relatant les moeurs du FBI, du CIA et de leurs copains… J'aurais tendance à m'en battre complètement et de telles descriptions auraient l'effet d'un assommoir sur ma personne. Fort heureusement, le fait que ma concentration s'est fait la malle lors de ces fameux passages n'a causé aucun problème. Preuve qu'ils n'étaient pas indispensables.
Points positifs :
- La taille des chapitres. Elle est toujours aussi aléatoire dans cette saga même si cette fois, je dois reconnaître que certains ont été très gros mais surtout, plus nombreux. J'ai adoré.
- Les nombreux rebondissements de ce livre, qui, à mes yeux, se sont manifestés un peu trop tardivement à mon goût.
- le nombre de tueurs présents dans ce tome. le résumé nous en indique trois mais je vous rassure, ils sont bien plus nombreux et bien sûr, cela donne plus de morts. Donc, plus de morts égale un Jason tout content.
- Enfin, l'identité de l'un des tueurs et qui est, d'ailleurs, l'un des fameux rebondissements que j'ai adoré. Pour ne perdre personne, je tiens à préciser que ce point concerne celui qui tue les enfants noirs. Je ne pensais pas du tout à un tel individu et c'est grâce à la révélation de son identité que j'ai senti un nouvel intérêt pour ce livre. Pour cette idée que j'ai trouvé très intéressante, je félicite l'auteur.
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Jack dut se rappeler que Natalie était sa proie. Rien ne devait empêcher l'aventure d'aller à son terme. La décision finale avait été prise, les dés jetés, et ce n'était pas une image.....
Harry TRUMAN disait toujours : "Si vous voulez avoir un ami à WASHINGTON, prenez un chien".
The Postcard Killings (2020) - OFFICIAL TRAILER