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EAN : 9782862748450
153 pages
Le Cherche midi (28/02/2001)
3/5   2 notes
Résumé :
Pour l'enfant de la campagne qui se croit indésiré, l'affection est rare et rude, à la mesure du mutisme qu'on lui oppose. Les noms déjà presque effacés sur la tombe, l'adulte éprouve le besoin de comprendre. il explore plus que sa mémoire. Au fil du travail d'écriture, la mère resurgit non pas tel un être simple mais humble par force, aux ambitions abattues, malgré tout exemplaire d'honnêteté et de ténacité. La campagne étend ses bruits, ses senteurs aux aventures ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Selon Pierre Perrin, son livre Une mère – le cri retenu est le fruit d'un silence capable de l'élever jusqu'à la lucarne qui lui permettra de toucher par le jeux de miroirs l'amplitude panoramique où se dérobe devant les yeux assoiffés de sa mémoire la figure de la mère absente. Il pourrait répéter à dessein avec Balzac qu'il n'y a rien de plus complet que le silence, pourtant son voyage reste une descente « dans le puits des années mortes », un effort de Sisyphe souterrain abritant l'écho de la voix dostoïevskienne des Carnets du sous-sol pour combler le gouffre sans fond qu'est devenue l'image de la figure maternelle qu'il tente de ressusciter.
En effet, à regarder attentivement son sous-titre, il est question dans ce dense récit d'autre chose que le silence et la solitude. Ce cri retenu n'est en réalité qu'une secrète décoction de « paroles muettes qui attendent des lèvres pour les dire », remède contre le manque d'amour, qui ne cesse de ronger le souvenir amenuisant d'une mère « les mains sans cesse occupées », ne sachant jamais prendre dans ses bras l'enfant qui a tant besoin de se blottir contre ce coeur maternel protecteur, mais, hélas, désespérément défaillant.
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Lien : https://lettrescapitales.com..
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« Voici que le fils est revenu à pas de loups, à mots de loups, parler de celle qu'il n'a pas su connaître ni aimer, ni accompagner de son vivant. Celle qu'il avait reniée, aux temps de 68 et des révoltes sans lendemain… Comme si c'était elle qui lui avait enjoint, post mortem, de revenir à elle et la ressusciter entière. Rose, c'est tantôt « elle », et tantôt « toi ». C'est qu'il y a de la distance et de l'intime dans ce texte. Et bien malin qui saurait démêler l'un de l'autre. « Tout me partage encore aujourd'hui » dit le narrateur, et partagé, il le fut, entre la haine et l'amour, cet “hainamour” dont Lacan parle et qui se vit : « Oublie la fosse où le corps n'est plus », lui dit-elle, comme une amante parle à son amant. » La suite de la critique d'Alain Nouvel sur la page Web ci-dessous
Lien : http://perrin.chassagne.free..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« Longtemps j’ai détesté mon nom, comme si brûlait encore sur ma peau le fer rouge de l’inculture. » Pierre Perrin
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Le voile de l’oubli pèse plus qu’un linceul
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