Le monde d'en haut

En 2028 la Terre est tellement polluée que les humains décident de s'enterrer vivants dans des villes souterraines.
En 2096, dans la ville souterraine de Suburba, les choses ne semblent plus aller très bien.
Elodie, 10 ans, écoute avec intérêt son frère Lukas, 18 ans, lui parler d'un possible retour à la vie dans le Monde d'En Haut. La polution ne serait plus nocive, il serait donc possible de recoloniser la planète.
Quand on a 10 ans, et qu'on ne connait du monde extérieur que ce que l'on a vu au Musée du XXème siècle, ainsi qu'une photo de la maison de son arrière-arrière-arrière grand père, comment imaginer le soleil, le vent, les fleurs, la terre...?
Et si, malgré ce que raconte le gouvernement, il était vraiment possible de sortir? Et si on cherchait juste à contrôler aisément la population?

Un petit roman facile à lire. J'ai bien aimé. Il y a du suspense, l'écriture est claire. Les idées sont intéressantes et bien traitées.
Il s'agit là d'un bon roman, mais je n'ai pas été non plus transportée. J'ai suivi avec beaucoup d'attention les périgrinations de la petite Elodie, c'était sympa... Mais voilà
Qu'il est difficile de parler d'un livre qu'on a seulement "bien aimé". Je ne veux pas que vous vous disiez qu'il n'en vaut pas la peine... D'autant plus que le Ministère de l'Education Nationale le recommande, ce n'est pas rien!
Mais je dirais que si vous passez à côté, bah c'est pas un drame! ;)

Il s'agit d'un roman de science-fiction pour les lecteurs à partir de 10 ans. L'histoire est racontée en 19 chapitres par un narrateur externe au récit. Nous sommes en octobre 2096, les Terriens, suite à des pollutions importantes à la surface de la Terre, habitent depuis 2028 dans des villes souterraines, dont Suburba. Ils ont réorganisé leur vie, mais cette organisation n'est pas du goût de tous les habitants, et notamment des militants de l'AERES (Association des Enterrés pour le Remontée En Surface), qui se ressentent comme prisonniers, et veulent prouver que la vie à la surface est possible. Nous suivons donc l'histoire de Lukas, 18 ans, militant à l'AERES, sa soeur Elodie, 10 ans, leurs parents, et Axelle, l'amie de Lukas. Pour pouvoir accéder au « monde d'en-haut », l'AERES décide d'organiser un attentat. Élodie découvre que son frère cache des armes et fait tout ce qu'elle peut pour le protéger, au péril de sa vie.
N'ayant connaissance de la vie sur Terre qu'à travers la visite du musée du XXe siècle et une vieille photo représentant une maison, Élodie est la première à découvrir le Monde d'En Haut dans lequel quelques habitants ont continué à vivre. Elle rencontre un vieil homme appelé Pasteur. En bas, les autorités finissent par accepter d'ouvrir les portes du monde souterrain pour quelques heures. Une centaine de volontaires décident de sortir…
Treize des chapitres se passent dans le monde souterrain et six à la surface de la Terre.
L'auteur a su dès le départ installer un climat de suspens et d'incertitude, d'où découle une tension dramatique quasi permanente : on suit la progression du récit presque minute par minute.
L'utilisation de termes spécifiques nommant des objets inconnus des lecteurs mais relativement faciles à identifier ajoute au climat futuriste : géopile, photoclare, capteurs de magma, microcar…
Les lecteurs peuvent facilement s'identifier aux personnages principaux, qui mènent par ailleurs une vie « classique » d'adolescents : scolarité, rapports parfois conflictuels avec les parents...

Cet ouvrage permet de susciter des débats intéressants autour de la liberté et de l'oppression, du progrès et des dangers qu'il peut impliquer pour l'environnement, de l'utilisation de la peur et de la désinformation comme arme de pouvoir…

Il peut être inclus dans un réseau sur le thème de la science-fiction pour identifier les caractéristiques propres à ce genre littéraire.

Ce roman fait partie de la liste officielle de l'Education Nationale.

Rare roman de science-fiction que s'adresse aux lecteurs de moins de 12 ans, l'intrigue même si elle semble simpliste ( après une catastrophe planétaire, les survivants sont obligés de vivre sous terre, mais 70 ans après la catastrophe certain veulent tenter une remontée, mais qui est réprimée par le pouvoir en place) n'est absolument pas simplette, ce roman a le mérite de proposer l'anticipation pour un jeune public.

Il soulève autant la question du terrorisme et du but de ces actions, que celle beaucoup plus commune de l'écologie et de l'avenir de la terre.

Ce roman est généralement travailler en classe de CM2.

Imaginez que la pollution sur notre planète force les humains à aller vivre sous-terre. Voici l'exercice littéréraire auquel l'auteur Xavier Laurent-Petit s'est prêté dans son roman le Monde d'En Haut. Dans les lignes qui suivent, je vous en ferai une appréciation critique.


D'abord, voici une brève description du roman que j'ai lu. L'action se situe en 2096 à Suburba, une ville entièrement souterraine en raison de la trop grande pollution dans le monde. L'auteur nous y présente Élodie, une jeune fille de 10 ans fort courageuse et curieuse. Dans le récit, elle se mêlera aux histoires rocambolesques de Lukas, son grand frère idéaliste et téméraire. Au départ, on retrouve Élodie à la sortie de son école, elle est chamboulée par ce qui semble être une attaque violente sur les sources de lumière de leur ville. On apprend ensuite que le monde de Suburba est secoué par une série d'attaques «terroristes» visant à faire sortir les citoyens de leur monde souterrain. La table est ainsi mise pour une histoire captivante.


D'emblée, je dois affirmer que j'ai particulièrement apprécié cet ouvrage. D'une part, je suis un grand amateur de littérature qui encourage la réflexion sur les dynamiques de société. Or, à plus d'une reprises, j'ai pu faire des parallèles entre la société fictive décrite par monsieur Petit et certaines sociétés du monde réel. Il vulgarise bien le concept d'un monde vivant sous une dictature militaire. D'autre part, je trouve que l'auteur réussit particulièrement bien à installer son lecteur dans un univers de science fiction. Je me suis bien plu à imaginer la ville de Suburba avec tous ses éléments technologiques et son ambiance aseptisée. Par ailleurs, j'admets avoir été quelque peu déçu par la fin. Elle m'a donné l'impression d'être un peu courte et facile.

Au final, je recommande fortement pour un public âgé de 11 à 14 ans.

Un vrai bonheur de relecture, l'un des livres qui m'a initié et fait aimer la science-fiction au collège.
Petit roman post-apocalyptique où l'humanité se terre depuis près de 70 ans dans des villes souterraines suite aux grandes périodes de pollution. Mais la révolte gronde et un mouvement de rebelles cherche à convaincre en haut lieu qu'il est peut-être temps pour ceux qui le souhaiteraient de pouvoir remonter dans le monde d'en-haut. On suit Elodie une jeune adolescente qui espionne son frère qu'elle soupçonne, à raison, d'être impliqué dans ses mouvements.
Une chouette aventure où un style très simple, les personnages sont assez uniformes mais le fond de morale écologique est très intéressant tout comme l'avertissement sur les dérives totalitaristes de sociétés sur-sécuritaires. Un livre dont les thématiques restent très actuelles même si la première publication date du milieu des années 90.
A lire pour les jeunes ados et pour les adultes, histoire de ne pas oublier certaines choses ou de s'en souvenir.