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EAN : 9791097127442
128 pages
La Grange Batelière (19/04/2024)
5/5   2 notes
Résumé :

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Que lire après Pas le temps de prendre la poussière - Portrait insolite deVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« Pas le temps de prendre la poussière »
« Portrait insolite de Jean-Claude Pirotte »
Ce livre-ode, de Sylvie Doizelet, sa femme, ici, prend une saveur particulière.
Une entrée à pas feutrés dans l'antre d'un homme qui laisse des myriades de souvenirs. Des entrelacs jusqu'aux voiles spéculatifs de son lieu de vie et de connaissance.
C'est un portrait à l'instar d'une déambulation dans une bibliothèque intime.
Les rémanences et les grandes importances, les signes et les présences d'une humanité vive encore. le déroulé d'un destin de richesse vive, cercle magique où palpitent encore, pour maintenant et pour demain, les citations d'illustres recueillies par Sylvie Doizelet. Elle oeuvre au devoir, rassemble l'épars, et modèle avec ce livre l'expression-même d'un homme éclairé et inoubliable.
Les littératures signifiantes, dans le sursaut d'un hommage, d'une résistance à l'oubli. C'est un portrait magnifique, une collecte Babel. L'épiphanie, comme une incantation qui fait signe et sens. On se se dit : si je devais en garder un, ce serait celui-ci, puis survient l'autre, et le passage-gué infini d'un alphabet dont Jean-Claude Pirotte connaît l'intelligence et le le tissage d'une langue de joie et de prouesse, de grandeur et d'amour.
Ou, tout simplement la traque du silence. « Pas le temps de prendre la poussière », « Il suffit d'être seul. Sans juge ni loi. Pour s'infliger à soi-même. La peine qu'on mérite. (André Hardellet). »
« Dans ma vie dans ma nuit vous me venez souvent. Et je vous chasse pour avancer et vous mieux rencontrer. Quand je me lève je vois un parc. Et sur le banc l'un de vous est assis.(André Frénaud). »
« Certains de mes gestes sont devenus les siens. Je n'avais aucun sens de la mesure, je deviens musicien. Il faut croire qu'en moi il se sent bien ; d'ailleurs, en ce moment, c'est peut-être lui qui tient ma main.(André Tudal). »
Les contemplations, au coeur-même du mot juste, livre d'heures et de lucidité. L'urgence de retenir les norias de ses amis, poètes, écrivains et troubadours.
Un marque-page fondamental sur la conscience. le mémoriel à l'instar d'une traversée du miroir.
« Nous ne parlons aucune langue, nous ne sommes d'aucun pays, notre terre c'est ce qui tangue notre havre c'est la roulis. (Benjamin Fondane). »
« Les sans-patrie ont toujours tort. Puisqu'ils transportent du bois mort. Et campent dans le sombre garnis.(Armen Lubin). »
Ce livre sait tout de l'humanisme, de cette fraternité comme du pain donné aux sages affamés. La vie et l'éthique de bonté de Jean-Claude Pirotte qui détient l'universalisme, les fureurs hachées des guerres inoubliables. le bien et le mal consignés comme une preuve des heures de jour et de nuit où s'emmure l'exploration du monde et de soi-même.
« Pas le temps de prendre la poussière » est l'Alcazar littéraire.
« Il convient (donc) que la France ait au plus tôt un statut législatif des étrangers. On désirerait que ce statut s'inspirât simplement et généreusement des lois de l'hospitalité. (Henri Calet). »
Un livre qui ouvre la fenêtre et laisse les existences resurgirent par la force du verbe et de la connivence.
Publié par les majeures Éditions La Grange Batelière.
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Vidéo de Jean-Claude Pirotte
« […] J'ai reçu de François Dhôtel (1900-1991), sous la forme d'un « tapuscrit » photocopié […], la merveilleuse suite de poèmes que voici. Je me suis dit qu'André Dhôtel, à la mort de qui je n'ai jamais cru, se dévoilait soudain plus vivant que jamais, avec la lumière pailletée de son regard et son sourire en coin. […] Maintenant ces poèmes sont là, qui n'ont rien de testamentaire, même si l'on devine que leur auteur peu à peu s'absente - mais c'est pour mieux affirmer une présence imprescriptible. Voici ces poèmes, dans l'ordre où je les ai reçus. […] Les poèmes naissent de la couleur du ciel, du temps qu'il faut, d'un écho des jours ordinaires et miraculeux, comme les impromptus qu'aimait tant Dhôtel, ou les petites pièces de Satie. […] Au rythme séculaire des premières lectures éblouies,
« Voici donc le chant de la jeunesse oubliée et des souvenirs perdus » […] » (Jean-Claude Pirotte)
«  […] Des paroles dans le vent en espérant que le vent est poète à ses heures et nous prêtant sa voix harmonise nos artifices.
Nos strophes seraient bien des branches avec mille feuilles que l'air du large fera parler peut-être un jour où personne n'écoutera.
Car l'essentiel serait qu'on n'écoute jamais et qu'on ne sache pas qui parle et qui se tait. […] » (Espoir, André Dhôtel)
0:00 - Abandon 2:00 - Attente 3:30 - En passant (II) 4:50 - La preuve 5:30 - L'inconnu 6:15 - Splendeur (II) 6:46 - Générique
Référence bibliographique : André Dhôtel, Poèmes comme ça, éditions le temps qu'il fait, 2000.
Image d'illustration : https://clesbibliofeel.blog/2020/04/08/andre-dhotel-idylles/
Bande sonore originale : Scott Buckley - Adrift Among Infinite Stars Adrift Among Infinite Stars by Scott Buckley is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License.
Site : https://www.scottbuckley.com.au/library/adrift-among-infinite-stars/
#AndréDHôtel #PoèmesCommeÇa #PoésieFrançaise
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