Je cultive le minimalisme

Gardant un excellent souvenir du livre « La magie du rangement » de Marie Kondo, livre qui m'avait permis d'alléger sérieusement le contenu de mon intérieur, j'ai sélectionné dans la liste proposée par la masse critique de Babelio, « Je cultive le minimalisme » de Mino Rakotozandriny, curieuse de découvrir de nouvelles méthodes pour continuer à m'alléger matériellement et spirituellement.
Depuis la lecture du livre de Marie Kondo, j'applique l'idée qu'un objet doit « me mettre en joie » sinon je m'en débarrasse immédiatement et sans regret. La couverture du livre « Je cultive le minimalisme » annonce « moins d'objets inutiles » mais également « moins de relations toxiques, moins d'informations … et plus de joie ! «. Les chapitres se présentent sous forme de règles de jardinage – une autre de mes passions – 1) Elaguer, se débarrasser du superflu, 2) Arroser, je prends soin de moi, 3) Tailler, je chemine vers ma propre excellence, 4) Eclore et embellir. Vaste programme, plutôt alléchant.
Qu'est-ce que le minimalisme ? « le minimalisme est la promotion intentionnelle des choses auxquelles nous accordons le plus de valeur et la suppression de tout ce qui nous en détourne ». Nous vivons dans une société de consommation, de surcharges d'informations, d'injonctions à faire, de tentations souvent inutiles, de stress … Revenons à l'essentiel, à ce qui nous met en joie sans tenir compte de la société et de notre environnement, sans tenir compte de l'avis des autres. Apprenons à nous faire plaisir, à repérer les faux besoins.
Le livre lu, je dois avouer qu'il a le mérite de me redonner envie de me désencombrer l'esprit et la maison, de me redonner de l'énergie. Selon l'auteure, « certains voient le minimalisme comme une étroitesse et une rigueur que l'on s'impose. Ce fut pour moi l'absolu contraire : une libération ! En désencombrant mon appartement , mon agenda et les informations autour, j'ai eu l'impression de reprendre ma vie et mon bien-être en main et de libérer mon énergie ». Je partage son avis. C'est un livre plein de bonnes idées mais comme il est impossible de suivre tous les conseils, je n'ai retenu pour l'instant que deux actions que je vais m'astreindre à suivre. Je vais d'abord élaguer en réduisant de façon drastique le temps passé sur mon téléphone et en luttant contre « l'infobésité », moins suivre l'actualité, source de stress et d'idées noires, être moins en recherche d'informations souvent inutiles. Toutes ces charges mentales, ces pertes de temps devraient me permettre de me consacrer à ceux qui m'entourent et ce qui me passionne.
Ce livre fourmille de bons conseils, chacun-e y trouvera une réponse aux questions qu'il ou qu'elle se pose pour être plus en harmonie avec soi-même. Si déjà je me tiens à mes deux résolutions, la lecture de ce livre aura été très bénéfique. J'aurai gagné du temps pour lire d'autres livres !

Un livre sur le minimalisme via masse critique. le sujet m'intéressait.
Le livre nous amène vers une découverte du minimalisme. Il est en quatre parties : Elaguer - Arroser - Tailler - Eclore et embellir
C'est un peu comme lorsque l'on jardine.
On commence par élaguer c'est-à-dire se débarrasser du superflu, à se désencombrer. On pense en premier au désencombrement matériel avec les objets, documents, numérique, tout ce que l'on accumule. Pour cela, l'auteur nous guide en proposant des listes en annexe. Dans cette démarche d'élagage, il faut aussi penser aux relations, aux occupations.
Lorsque que l'on a un peu éclairci le terrain, on arrose en prenant soin de soi. On profite des moments de vie et on essaie de se recentrer sur le relationnel, la communication et moins l'accumulation, les envies de toujours plus.
La notion de tailler est différente de celle d'élaguer. On approfondit la démarche et par exemple, privilégier la qualité plutôt que la quantité.
Eclore et embellir finalise la démarche. On cultive sa relation avec soi, les autres et le temps. On apprécie chaque moment, on prend le temps, on fait des pauses.
Ce livre peut aider si l'on veut entrer dans la démarche du minimalisme. Après, c'est aussi une question de bon sens quant à savoir ce que l'on veut privilégier dans sa vie. Je pense que l'on n'a pas le même ressenti selon l'âge auquel on lit ce livre. Personnellement, à la retraite, j'essaie de ne pas me mettre trop de contraintes. Je choisis mes activités et n'en fais pas trop, mais il faut garder un lien social. J'ai commencé à désencombrer du point de vue matériel il y a un certain temps et notamment au départ des enfants. Je recommence avec les petits-enfants, donner, recycler ce qu'ils n'utilisent plus.

D'aussi loin que je me souvienne, il y a toujours un moment dans la vie ou l'on a l'impression de se laisser déborder par ce qui nous entoure.
C'est pour cette raison que je me suis intéressée à ce livre.

Il est parfaitement expliqué, divisé en 4 grands chapitres, rempli d'exemples concrets mais ce qui m'a surtout conquise c'est la liste qui nous permet de suivre notre "désencombrement" sans que cela devienne anxiogène.

Pas besoin de s'attaquer à toute une pièce en même temps. Dans la salle de bain, on peut d'abord commencer par trier le linge de bain, ensuite les produits pour le visage, pour les cheveux...

Ces petites étapes nous permettent d'avancer plus vite, ce qui est valorisant, motivant et nous fait entrer dans une spirale positive ou on essaie à chaque fois de se dépasser.

C'était une chouette lecture, déculpabilisante, motivante et accessible. le désencombrement est en marche!
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