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Les mystères de la Troisième République tome 2 sur 5
EAN : 9782723495592
56 pages
Glénat (25/09/2013)
3.59/5   33 notes
Résumé :
Novembre 1936. Le ministre de l'Intérieur en exercice, Roger Allendrot, est retrouvé mort noyé dans un étang en forêt de Rambouillet. L'enquête conclut à un suicide. Un an plus tard, les inspecteurs Franck Peretti et Pierre Perrier reviennent sur l'affaire. La thèse du suicide ne paraît plus si évidente. En effet, les deux inspecteurs se rendent très vite compte que l'autopsie faite à l'époque avait été délibérément bâclée...
Cela aurait-il à voir avec les p... >Voir plus
Que lire après Les Mystères de la Troisième République, tome 2 : Le tueur dévotVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je m'étais promis de lire cette année quelques BDs en dehors des classiques (comme les Astérix ou les tintins) que l'on possède à la maison.
N'ayant pas noté de titres, j'ai demandé à la bibliothécaire de me faire une suggestion. Elle m'a donnée ces deux tomes. Ceci est la critique pour les deux.

Je n'ai pas été convaincue. Je pense que je n'emprunterai même pas la suite. J'ai trouvé les histoires assez banales, et comme souvent pour moi quand je lis une BD j'ai été parfois un peu perdue.
Perdue dans les personnages, je ne les reconnaissais pas forcément d'une page à l'autre, m'obligeant à revenir en arrière.
Perdue dans les changements de lieu ou d'époque, je mettais parfois quelques minutes à comprendre le nouveau contexte.

La note sur Babelio étant moyenne, je me dis que je suis mal tombée. Je n'abandonne pas. La prochaine ce sera "Ne m'oublie pas" dont j'ai vu passer plusieurs bonnes critiques de mes amis.
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[ Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie les Trois Ours et Pierre Krause et les Éditions Glénat pour leur confiance.]

Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt...

9 novembre 1936, le corps du Ministre de l'Intérieur, Roger Allendrot est retrouvé dans l'étang de la forêt de Rambouillet. Il s'est suicidé en absorbant au préalable de sa noyade des médicaments.
Un an plus tard, le Commissaire Peretti émet des doutes sur cette " version officielle " : Se suicider dans cinquante centimètres d'eau, après avoir laissé une lettre d'aveu dactylographiée... ?
Le Commissaire réouvre le dossier, réinterroge les témoins et les incohérences se multiplient... Alors on fait ce qui marche le plus dans les années 30 : On cuisine les indics...

Il y a bien ce gamin là, Paul-Henri Fargues, fils de boucher-charcutier sans ambitions quant à la prospérité de l'affaire familiale, il est surtout fiché pour ses sympathies d'Extrême-Droite... de Fargues, les hommes du " 36 Quai des Orfèvres " remontent à André Paillol. Un tout autre sire non plus au sympathies, mais aux convictions affichées pour l'Action Française...
Or, le Sieur Paillol, imprimeur de son état est à la recherche d'un chauffeur-livreur. Qu'à cela ne tienne, la Préfecture de Police de Paris aime à venir en aide à ses concitoyens... L'Inspecteur Perrier devient Serge van Peel, citoyen belge, lui aussi aux accointances fort peu Communistes et infiltre l'entreprise Paillol...
Un bon père de famille nombreuse ce M. Paillol, marié, quatre beaux enfants élevés dans le respect du Seigneur... Et de la blague antisémite... Alors certes, l'ami Paillol regrette. Il regrette qu'en février 1934, Croix de Feu et autres Camelot du Roi n'aient pas renversé la table pour délivrer la France de la juiverie-franc-maçonnique. Mais l'ami Paillol rumine aussi. Il rumine, avec quelques amis au fin-fond de l'Aube, il entraîne des hommes pour une action militaire.
Tout ceci ne semble pas très probant, mais...
Mais si André Paillol prie, André Paillol tue aussi. Il égorge les chats. Il fait surveiller par ses employés des citoyens qu'on retrouve lardés de coups de couteau...
André Paillol n'est pas à une contradiction près, c'est un tueur... un tueur dévot...

" Les Mystères des la IIIème République " nous plonge dans les affres des Années 30. Période de bouillonnement politique de tout bords, Où les convictions s'envisagent dans l'action...
Les méandres nauséeux de l'histoire de France récente... Ici l'appel des solutions radicales pour la transformation d'une Démocratie à l'image de ses voisines qui n'ont sut résister aux sirènes de la dictature... Un terrain propice à la nomination d'un certain Maréchal dans quelques années. Et à une participation zélée de certain à un Ordre Nouveau... Les contradictions de 1940 : Croire en Dieu. Et vouloir la disparition d'un des peuples du Livre...

Et si j'avais lu le suicide d' Allengrot dans la presse en 1936 ?...
Aurai-je été meilleur ou pire que certain de ses gens ?
On essaye ici de " capturer l'air du temps "… de mettre des mots sur les éléments qui ont fait basculer un pays et donner des sombres convictions à certains...
Y arrive-t-on ? Je n'en suis pas convaincu... le récit est honorable et l'histoire bien ficelée, mais la question de son public est délicate. le jeune lecteur n'en appréhendera pas vraiment les tenants et aboutissants... Et le lecteur adulte s'en trouvera décontenancé...

Mais pour rétablir une vérité historique, c'est le 18 novembre 1936, que le Ministre de l'Intérieur Roger Salengro s'est donné la mort chez lui en ouvrant le gaz. Devant lui, la presse d'Extrême-Droite, qui lui avait fait payer l'application de la loi du 10 janvier 1936 qui renforçait les capacités de dissolution des associations, notamment des ligues factieuses...
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Glénat pour cette BD, reçue ce matin et dévorée dans le cadre de Masse Critique !
L'histoire s'appuie sur la montée de l'extrême droite sous la troisième République ; en novembre 1936 le ministre de l'intérieur , Roger Allendrot (toute ressemblance avec un personnage ayant existé serait-elle pure coïncidence?) se "suicide", thèse officielle des pouvoirs en place. Mais le commissaire Peretti, doutant du "suicide" se lance dans une enquête qui mettra sa personne en péril, fréquentant des gens infréquentables et des milieux où l'on trucide allègrement des gens dont les idées ne correspondent pas à l'idéologie locale, et les traîtres. le commissaire un peu trop confiant en lui-même, se rendra vite compte qu'il n'a pas affaire à des enfants de choeur.
Plus que l'histoire, assez basique, ce qui est intéressant ici, c'est la manière dont les personnages sont typés sans être trop caricaturaux, l'atmosphère délétère qui régnait dans les milieux dits bien-pensants, et la description de la bêtise dangereuse et malfaisante qui conduira l'Europe au bord du gouffre. le dessin, un peu trop raide et statique à mon goût, a le mérite d'être clair et narratif et de plonger le lecteur dans l'époque, en accentuant notamment les effets d'ombre et de lumière sur les personnages, et par des gros plans surlignant certaines actions ou certains gestes..
Je compte bien lire les autres épisodes des "mystères de la république" (de la troisième et de la quatrième pour être précise), afin d'avoir une vue d'ensemble de cette série, qui me semble conforme à la réalité historique du moment, tout en laissant une grande liberté à l'imagination des auteurs..
Affaire à suivre donc...


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Le commissaire Peretti s'est approché par hasard d'une mort suspecte lors d'une précédente enquête (tome 1). Un homme politique retrouvé noyé dans une mare et classé un peu trop rapidement "suicide". le procureur n'entend pas remuer la boue politique par conséquent le commissaire enquête de manière officieuse et pour cela infiltre son équipe dans un réseau antisémite.

L'histoire est bien ficelée, plaisante. Mais manque peut être d'ambition. On reste dans le policier classique voir basique.
Je suis un peu déçue également que les personnages soient si peu développés. Notre commissaire Peretti est notre héros principal, plutôt sympathique, mais trop inconsistant. C'est vraiment dommage. Il en sort une impression de superficialité un peu décevante.
Les dessins sont quant à eux un peu simple. Clairs, certes, mais le plaisir des yeux n'est pas au rendez-vous.
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Les dessous de la troisième république
BD envoyée par masse critique (merci Glenat) ce premier épisode d'une deuxième série que je ne connaissais pas fait indubitablement penser à Tardi (la rue Watt du pont de tolbiac), à ceci près que le héros n'est pas identifiable, à cheval entre une caractérisation et un dessin réaliste, autant Burma est facile à reconnaitre autant celui-là est flou et sans chair.
Et puis dans les années trente on met des caleçons mais on porte la moustache, on ne ressemble pas à San Antonio.

Pas de moustaches, pas de mécanisme pour l'aiguillage pleine page de la couverture, avec en plus une énorme erreur d'échelle, c'est trop improvisé ou trop peu renseigné. le trait est trop épais.

L'homme politique noyé dans une flaque d'eau, c'est Robert Boulin, comme chacun sait. On est donc en plein anachronisme.40 ans plus tard.
Pour autant il faudra lire les quatre tomes pour savoir si le jeu vaut la chandelle. C'est un sacré boulot pour le dessinateur dont je sais qu'un seul dessin est une épreuve à long terme.

Le choix d'un coloriste est une bonne idée pour la récurrence.
Il faut à tout prix choisir un profil de héros plus « caricatural » dans le bon sens du terme, pour qu'on s'y retrouve et qu'on le suive. (On peut forcément faire mieux que Lefranc tout raide à cause de jeanjean). Il faut plus de détails ou moins, l'équilibre en quelque sorte.



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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
-Perrier... Vous ne m'aviez pas dit que vous avez fait du théatre, dans votre jeune temps?
-C'est loin, tout ça...
-Vous avez des talents d'acteur...
-Bof...
-Il en faut pour séduire les femmes comme vous le faites.
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