Ce livre est un bijou parce que il a été écrit avec des souvenirs enterrés d'une enfance dans un langage qui rappelle une certaine innocence et pureté.
Il faut dire que c'est un livre autobiographique, fait de souvenirs de cet auteur chilien autodidacte.
Il a vécu dans plusieurs "officines" du salpêtre puis il a émigré vers la ville d'Antofagasta où il a exercé des petits métiers et où il s'est initié au cinéma. Plus tard, en tant qu'adulte il reviendra encore dans les mines à ciel ouvert pout y travailler.
Qui, mieux que lui peut nous parler de tout ce monde, aujourd'hui disparu à jamais.
Il possède la faconde, la truculence d'un
Rabelais. Il a un parler trés chilien qui doit le rendre incompréhensible, même pour des hispano-parlants; il a une réserve de dictons populaires, mais surtout il a une vraie magie pour trouver le titre de ses romans et les noms de ses personnages.
Grand auteur chilien, insuffisamment reconnu.