Ce livre c'est le vécu de
Valérie Rodrigue suite à un voyage qu'elle a fait en
Palestine pour comprendre le conflit qui déchire deux peuples vu du côté palestinien. Original pour une juive ( par sa mère) mais qui ne le revendique pas.
" le judaïsme se transmet par la mère.
Odette, je ne t'ai rien demandé"
Il faut dire que les relations mère/fille sont quasis inexistantes.
Sujet brulant en ce moment, j'ai depuis quelques mois lu de nombreux ouvrages sur ce thème, documentaire, Bd, romans et vu quelques films. Dans ces pages j'ai retrouvé des lieux, des histoires, des horreurs que j'avais déjà rencontrées. Mon ressenti c'est que les palestiniens en ont bavé, et que cela continue. Hébron, Jéricho, Bethléem, Ramallah.. Des noms qui font rêver pour une réalité difficile à vivre.
Un voyage accompagné d'un palestinien, pour se fondre dans le paysage. Ne pas montrer l'étoile de David, s'expliquer. Subir des contrôles, longer ce mur, appelé barrière de séparation, immense et si haut, observer les touristes. Rien n'est simple dans ce pays. Les contrôles nombreux, l'aéroport Ben Gourion interdit, l'attente interminable, les distance démultipliés par la " barrière". C'est effrayant. Je découvre que les corps des palestiniens tués ( quelquefois par erreur), les jeunes soldats israéliens ont tellement peur qu'ils tirent facilement, ne sont pas rendus aux familles certaines fois ( congelés en attendant).
Ce livre a été écrit avant les derniers évènement. Il est d'une actualité brulante. Une plongée intéressante dans cette région du monde qui n'en finit pas de se déchirer pour tenter de comprendre en s'immergeant dans ce paysage.
Après avoir lu
Valérie Zenatti,
Joe Sacco,
Hubert Haddad,
Maximilien le Roy,
Sarah Glidden j'ai trouvé ce témoignage d'une grande force. Une histoire bien personnelle, écrite avec sincérité qui relate des faits et met en lumière cette histoire douloureuse qui n'en finit pas de faire couler du sang et des larmes.
Passionnant, simple et vrai. A lire absolument pour ne pas laisser raconter n'importe quoi.
Merci à masse critique et aux éditions
Erick Bonnier pour cet envoi.