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Laëtitia Rouxel (Illustrateur)Maguy Kerisit-Louedoc (Traducteur)Yannick Pelletier (Préfacier, etc.)
EAN : 9791097465001
56 pages
Goater (01/10/2018)
4/5   2 notes
Résumé :
Un appelé breton pendant la Première Guerre mondiale est fusillé, sa hierarchie ayant estimé qu'il s'était auto-mutilé afin d'éviter de monter au front. Or c'est sa méconnaissance du français qui l'a empêché d'expliquer l'origine de la blessure et de faire face à la justice. Après la guerre, sa femme et sa fille hésitent sur la manière de le réhabiliter. L'une voulant que son nom soit inscrit sur le monument aux morts, l'autre se révoltant contre ces nota... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il est toujours difficile d'écrire une note de lecture pour une unique nouvelle. Celle-ci est a priori une oeuvre de jeunesse de Louis Guilloux, dans laquelle on retrouve son souci pour les gens de peu, ceux que la naissance n'a pas favorisé mais qui ont le même sens de la dignité que les autres, voire même un sens plus aigu. Je ne dévoile pas grand-chose en reprenant les éléments de la quatrième de couverture : pendant la première guerre mondiale, un soldat breton est fusillé à tort, ne pouvant se défendre parce qu'il ne parle pas français. Après la guerre, sa femme et sa fille ne sont pas d'accord sur la façon d'honorer sa mémoire et de savoir s'il faut ou non vouloir que son nom soit inscrit sur le monument aux morts. C'est cet après de la guerre qui constitue l'argument de la nouvelle, et comment la fierté et l'identité s'expriment. Pas seulement une identité bretonne, mais aussi une identité de classe, celle des besogneux, des peu instruits, celle des gens à qui l'on ne demande jamais leur avis.
Nouvelle originale par son thème, par sa réflexion aussi, mais qui, lue ainsi m'a un peu laissée sur ma faim. Heureusement, les éditions Goater, une maison rennaise créée en 2009, qui ont choisi ce titre pour leur centième livre, publié en 2018, en ont fait un bel objet. D'abord en en proposant une édition bilingue, avec une traduction en breton, et des illustrations un peu à la Tardi. Une façon de réhabiliter le soldat Le Bihan que sa fille n'aurait probablement pas dédaigné. J'ai pris plaisir à lire cette nouvelle, même s'il a été de courte durée. Cette nouvelle a été initialement été publiée en 1936 dans le journal Vendredi et elle a été reprise dans un recueil posthume que je crois que je ne vais pas tarder à m'offrir, [Vingt ans ma belle âge].
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Vidéo de Louis Guilloux
Une île : Maurice. Quatre personnages : un oncle et sa nièce, une femme qui vient de quitter son mari, un chef de bande assoiffé de vengeance. Une journée où tout va exploser : la cité, les haines et les colères, peut-être l'île aussi. Enfin, d'étranges animaux qui attendent que les humains finissent de se détruire pour vivre seuls, en paix : les caméléons. Unité de lieu, de temps, d'action ; le compte à rebours est lancé, la tragédie peut commencer. Dans ce roman impossible à lâcher, tout à la fois drame social, fable contemporaine et méditation sur l'avenir de notre humanité divisée, Ananda Devi lie le destin de quatre anti-héros qui, sans le vouloir, vont allumer la mèche d'une révolte impossible à arrêter. Avec sa langue tour à tour tendre et ironique, tranchante et poétique, elle nous plonge dans le chaos des hommes, met à nu nos travers et nos fautes, et interroge la possibilité d'une rédemption rêvée. On ne sort pas indemne d'un livre si puissant. Mais on en sort réveillés.
Ethnologue et traductrice, Ananda Devi est née à l'île Maurice. Auteur reconnue, couronnée par le prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises en 2014, elle a publié des recueils de poèmes, des nouvelles et des romans, notamment "Ève de ses décombres" (Gallimard, 2006, prix des Cinq Continents, prix RFO), "Le sari vert" (Gallimard, 2009, prix Louis Guilloux), et "Le rire des déesses" (Grasset, 2021, prix Femina des lycéens).
En savoir plus : https://bityl.co/Jcds
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