A Moscou, à la fin des années 90, Matveï Matveev, semble être un petit patron au sommet de la réussite. Importateur de vins français, il a une femme élégante, une belle voiture, un luxueux appartement et des bureaux cossus. En réalité, à force de graisser la patte aux douaniers, aux politiciens véreux et à quelques malfrats, il ne s'est pas vraiment enrichi et il a même emprunté de l'argent dont il peine à rembourser les intérêts. Un jour, il disparaît brusquement de la circulation. Marina, sa femme, fait appel à Plombov, un flic, ancien de la guerre de Tchétchénie, qui travaille également pour son compte, histoire d'arrondir ses fins de mois. Elle lui demande de mener l'enquête...
« Ciel orange » est plus une plongée mélancolique dans l'univers faisandé de l'ère post-communiste qu'un roman policier ou qu'un thriller à proprement parler. Aucun suspens, aucune hécatombe, aucun rythme haletant, mais plutôt de longues descriptions de petits faits (Rubanov réussit l'exploit littéraire de décrire la trajectoire d'une balle de révolver pénétrant dans le front d'un homme, traversant le cerveau et ressortant par la nuque, dégâts et conséquences physiologiques compris, en rien moins de cinq très longues pages !), voire d'interminables digressions et autres flashbacks remontant à l'enfance de quasiment tous les personnages. L'ensemble qui n'est pas inintéressant si l'on s'en tient au contexte, peut très vite devenir lassant du fait de la faiblesse de l'intrigue qui tient au dos d'un timbre-poste et du style faussement vivant avec une profusion de dialogues. Plus livre d'ambiance (glauque et désabusée bien évidemment) qu'ouvrage de divertissement et d'action (on est à mille lieues des Coben, Thilliez et autres Chattam), « Ciel orange » rappelle vaguement les oeuvres de Georges Simenon ou de Tom Wolfe, mais plusieurs crans en dessous. Un gros pavé de 474 pages en petits caractères qui, par moment, tombe un peu des mains...
Tout d'abord , je tiens à remercier Babelio qui a eu le gentillesse de m'expédier le livre et donc de me faire découvrir cet auteur russe .
Matvei Matveen vit à Moscou ; il est importateur de vins mais pour réussir , il doit graisser la patte à de nombreux intermédiaires ce qui fait que malgré les apparences ( voiture luxueuse , bel appartement , femme super élégante ) il n'est pas riche . Un jour , il disparait ; sa femme Marina fait alors appel à un flic un peu sur la touche qui va faire le tour des connaissances du négociant pour récolter des indices .
Ce n'est pas un roman policier , ce n'est pas un thriller , c'est une galerie de portraits dans Moscou : Ivan Nikitine , un ancien joueur professionnel de hochey, Cactus , l'homme de main de celui-ci , Saitout , ancien associé devenu banquier et le policier et ses deux frères.
roman de société dans les milieux des malfrats , des politiciens véreux ...
Pour ma part , j'ai trouvé certains passages un peu longs ; on a du mal à rentrer dans le vif du sujet et quelques chapitres auraient pu être supprimés sans que l'intrigue n'en patisse .
Encore merci pour l'envoi
Avec l'écriture de cet ancien taulard, on se régale. le personnage du flic rappelle l'inspecteur Callaghan de ce cher Clint, avec des méthodes… efficaces. le roman se situe à la charnière de la perestroïka et de la “normalisation”. Les maffieux sont devenus des hommes d'affaires “honorables”, enfin presque tous…
Un polar russe décapant.
Une nouvelle fois les éditions Ombres Noires nous font découvrir un nouvelle auteur étranger. En effet depuis septembre 2013, pour les amateurs de noir bien noir, le label indépendant Ombres noires nous réjouit de belles découvertes Aujourd'hui c'est un auteur russe qui est à l'affiche.
Andreï Rubanov, quarante trois ans, était un homme d'affaires à succès quand, en 1996, une affaire de détournement de fonds publics liée à la Tchétchénie l'envoie en prison pour trois ans. Il a tiré de cette expérience un grand nombre de romans et récits. Ciel Orange est un roman débridé à l'écriture maîtrisée, il met en scène une galerie de personnages plus vrais que nature, dans un Moscou implacable. de l'action, une bonnes dose de réflexions socio-politiques, tout cela porté par un style concis , tranchant et efficace.
Ce Roman social et policier est une vraie belle découverte.
Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les éditions Ombres noires pour ce partenariat.
Alors autant en venir au fait, je n'ai pas du tout accroché avec ce livre.
Je pensais vraiment que je serais transporté mais malheureusement il y avait des passages bien trop long et ennuyeux pour que cela me plaise.
C'est dommage car le fond de l'histoire est assez bien, l'intrigue est bien présente, mais quand l'auteur nous prend plusieurs pages pou nous décrire une petite scène dans le moindre détail, là non, très peu pour moi.
Et puis j'ai eu une difficulté avec les noms, prénoms et lieux Russes ... Même si je lis dans ma tête j'aime savoir prononcer tout les mots et là aïe aïe ... grosse difficulté.
Je ne vois pas trop ce que je pourrais vous dire d'autre, je n'ai pas envie de freiner les futurs lecteurs. Je pense que c'est un livre qui peu plaire ... ou pas !
Roger-Jon Ellory : " **** le silence"