AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782848591742
230 pages
Zinedi-Publedit (25/01/2018)
4.14/5   7 notes
Résumé :
"Pour que l’honneur soit sauf" s’inscrit dans une saga familiale et vient après "Pour que la mort ne crie pas victoire" (Prix des postiers écrivains 2018 et prix du jury 2018 au concours du premier roman de la ville de Mennecy).
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, nous suivons les fils de Gaston et Léa que tout oppose. Pierre, l’insoumis, défie l’autorité en braconnant sur les terres d’un fermier parvenu, débauché et naufrageur de petits paysans endett... >Voir plus
Que lire après Pour que l'honneur soit saufVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Pour que l'honneur soit sauf est le deuxième tome de la saga familiale initiée avec Pour que la mort ne crie pas victoire. Alors que dans le premier opus, l'histoire se déroulait pendant la Première Guerre Mondiale, celui-ci se passe durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Nous sommes sous l'occupation dans une France divisée. Deux frères, Pierre et Jean, sont amoureux de la même femme. Ils sont également opposés dans leurs convictions, dans ce pays sous le régime de Pétain. Ces deux jeunes hommes ont, cependant, une valeur commune : l'honneur, qui trouve sa source dans les destins de leur oncle et de leur grand-père.

Pour que l'honneur soit sauf est leur histoire…


Il est tout à fait possible de lire ce roman, sans avoir lu le précédent, mais je pense que vous priveriez du plaisir des renvois à Pour que la mort ne crie pas victoire, bien que cela n'empêcherait nullement la compréhension.

Lorsque j'avais lu le premier livre, il m'avait fallu deux chapitres pour apprécier l'écriture d'Alexis Ruset. Ensuite, je l'avais tant aimée que j'étais impatiente de la retrouver. J'ai eu la surprise de rencontrer, cette fois, une plume vive, dynamique, avec un rythme qui évoque les bruits des bottes des Allemands, les combats et les actions de la Résistance. Les livres d'Alexis Ruset sont sensoriels. Et quel bonheur de retrouver les jeux de mots de cet écrivain ! Il maîtrise si bien la langue française qu'il s'amuse avec elle.

L'auteur dépeint parfaitement la période de l'Occupation. Il décrit les raisons qui entraîneront certaines personnes du côté de la collaboration ou de celui de la Résistance. Quelles sont les raisons de leur choix, quelles sont leurs motivations ? Est-ce toujours un choix ?
Alexis Ruset détaille tous les versants de chaque camp. Par exemple, il nous relate les conséquences subies par les populations, à la suite des actions de la Résistance.

Ce que j'aime également avec cet auteur, c'est sa façon de livrer les faits. Il relate l'histoire d'une famille qui s'inscrit dans notre Histoire. Il ne juge pas, il ne prend pas parti. Les personnages ne sont pas caricaturés : que ce soit le frère milicien ou le frère résistant, ils représentent l'ambivalence humaine. Il y a des nuances en chacun d'eux.

J'ai énormément aimé Pour que l'honneur soit sauf. J'ai été très émue, j'ai eu le coeur serré, mes larmes ont coulé. Alexis Ruset a l'art de faire monter les émotions par petites doses, jusqu'à ce que le coeur explose.

Je remercie sincèrement les Éditions Zinedi pour avoir accédé favorablement à ma demande.

Lien : http://www.valmyvoyoulit.com
Commenter  J’apprécie          150
Tout d'abord, merci à Masse Critique septembre 2018 et aux éditions ZINEDI-PUBLEDIT.

Je n'avale pas le récit d'Alexis Ruset. Je ne suis pas preneur. Preneur de quoi? de clichés, alignés les uns après les autres. Des images d'Epinal... tiens, c'est dans les Vosges, Epinal. Lieu où a se dérouler l'action de ce roman.

Deux frères, deux hommes prisonniers de leur passé, décrit dans le tome précédent.

Note en passant: il n'est en effet pas nécessaire de lire ce tome précédent, mais c'est mieux pour percevoir en quoi le passé conditionne le présent. C'est mieux pour ajouter à la trame dramatique. Les enjeux ne sont pas vraiment les mêmes. Car Alexis Ruset joue un jeu de miroirs entre ses deux romans.

Mais OK, on peut lire l'un sans l'autre et vice versa. Tout comme on peut sans doute lire le tome 2 avant le tome 1.

Je n'ai pas adhéré à la technique d'écriture, à la troisième personne, en narrateur omniscient. Ce recours à une entité qui sait tout, et nous le présente de manière plate, enlève beaucoup de l'intensité dramatique. le fil chronologique choisi par Ruset exerce le même impact et élimine encore une grande part de l'intensité. Il n'y a pas de montée dramatique, on devine tout car on est dans (je le répète) le cliché le plus total. Et que dire de la scène du viol, style 50 nuances de nazi, où Sandrine prend du plaisir à se faire violer. On nage, on dérape, on se vautre dans le stupre et la fornication... grossière erreur. Sans même parler de la fin bateau, ridicule, éculée, mâchée et digérée...

En fait, j'ai eu le sentiment que la langue, l'écriture, se délite au fur et à mesure du roman. Cela démarre plutôt bien. Il y a un style, pas super facile à appréhender, mais il y a un style. Et ensuite j'ai vraiment eu l'impression que cela part en cacahuètes. Des expressions modernes, totalement déplacées, des phrases qui tombent comme un cheveux dans la soupe... on perd ses repères. Je n'ai plus d'exemple en tête, mais Ruset est si attentif au ton des dialogues au début que les dérapages sont choquants, et nombreux entre les pages 80 et 200.

J'ai retenu de mes ateliers d'écriture qu'il fallait donner à voir plutôt que de décrire les choses. Alexis Ruset opte pour cette seconde solution. Il ne nous fait pas ressentir, il nous dévoile les sentiments par ce narrateur omniscient (dont je reste persuadé qu'il s'agit de la plus grande erreur de ce roman).
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman fait suite à Pour que la mort ne crie pas victoire, et pour vous rassurer, je n'ai pas lu ce premier tome d'Alexis Ruset, pourtant cela ne m'a posé aucun soucis de compréhension dans ma lecture. Vous pouvez donc sans aucun problème lire ce livre indépendamment du précédent.
Ce roman parle comme son titre l'indique de l'honneur, celui d'une famille, celui d'un pays.
Comment les habitants de ce petit village des Vosges vivaient cette période trouble qu'a été l'arrivée de la seconde guerre mondiale ? Chacun tentait de se protéger du mieux possible, tout en respectant ses valeurs.
Même au sein d'une famille les avis pouvaient se retrouver être à l'opposé l'un de l'autre. C'est ce qui arrive à Pierre et Jean, deux frères aux caractères divergents, dont les chemins vont l'être tout autant, face à la guerre et à l'occupation Allemande...

Lien : https://livresque78.wordpres..
Commenter  J’apprécie          100
Très contente d'avoir découvert ce roman grâce à Masse Critique et aux Editions Zinedi. Bien que ce roman fait suite à "Pour que la mort ne crie pas victoire", celui-ci peut se lire indépendamment comme c'est mon cas et sans difficulté.
C'est un roman historique où, à travers notamment une famille, on voit apparaître les divergences de politique durant la guerre 39-45, on ressent à quel point tous les choix qui doivent être fait ne sont pas faciles et que des divisions en découlent forcément.
Au-delà du caractère historique du roman, celui-ci m'a touchée, les divers personnages du roman ayant chacun à leur manière quelque chose de touchant.
Une belle découverte qui me donne envie de lire le premier roman de cet auteur !
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman historique évoque le destin de deux frères durant la France sous l'Occupation. Bien qu'ils soient amoureux de la même femme et qu'ils aient tous les deux le sens de l'honneur, ils vont chacun choisir un camp différent. L'un va rejoindre la Résistance, et l'autre, par confiance au Maréchal Pétain, va s'engager sur la voie de la Collaboration.
Ce roman est passionnant ! Les personnages sont très bien décrits, dans toute leur complexité. de plus, il n'y a aucun manichéisme dans ce récit. L'époque est décrite dans toute sa complexité. On y voit par exemple les opportunistes, et ceux qui ont une confiance aveugle en Pétain, héros de la Grande Guerre. Vraiment, je remercie les éditions ZINEDI de cette découverte ! Je précise aussi que ce livre est la suite de "Pour que la mort ne crie pas victoire", que je n'ai malheureusement pas lu.
Commenter  J’apprécie          10


Videos de Alexis Ruset (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexis Ruset
Le président du groupe La Poste, Philippe Wahl, remet à Alexis Ruset, en présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, le prix des postiers écrivains pour son roman "Pour que la mort ne crie pas victoire".
autres livres classés : vosgesVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (10) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3661 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..