Red river seven

Un homme se réveille sur un bateau, le crâne rasé avec de grosses cicatrices, il se lève pour voir son voisin mort à ses cotés ! Sur le patrouilleur, il y a 5 autres personnes qui, en plus de leur crâne incisé, présentent les mêmes caractéristiques : ils ont le nom d'un écrivain célèbre tatoué sur le bras !
L'opération a du leur " shunter " la mémoire car ils n'ont plus de souvenirs, ils gardent cependant les automatismes de leur vie et, il s'avère qu'ils sont très spécialisés ( médecin, historien, militaire, scientifique, flic...)
Sont-ils sur ce bateau pour servir de cobayes ou sont-ils en mission ? Ils disposent d'armes de pointe et ils savent s'en servir !
Un écran et une Voix les interpellent en leur donnant des indications, voire des ordres. Ils naviguent lentement sur la Tamise enveloppée d'un brouillard épais et ils découvrent le Tower Bridge et les rives ravagées, détruites, ils entendent des cris, des hurlements et vite ils se trouvent en présence de silhouettes difficiles à définir car elles sont en même temps humaines et végétales : ce sont des malades du bacille M qui les transforme et finit par les détruire dans d'affreuses souffrances !
La Voix les oblige à s'inoculer un vaccin sans donner une quelconque explication, ils ont peur de ce dernier et de la pandémie qui extermine Londres.
Les malades sont de plus en plus nombreux et, les voyageurs sont obligés d'utiliser leurs armes pour se protéger, ils tuent sans état d'âme tous ceux qu'ils croisent sur le fleuve ou à terre quand ils décident d'aller sur la rive pour inspecter les vestiges des maisons...Trois d'entre eux ont trouvé la mort dans des affrontements avec les silhouettes, il ne reste que Riss, médecin et Huxley, le super flic et, ils ont décidé de s'affranchir des ordres de la Voix, de partir chercher la vérité et de tenter l'impossible !
Un roman post-apocalyptique oppressant, avec des personnages figés par l'absence de mémoire, des rencontres surprenantes, des combats armés, des morts et une lutte pour survivre un peu surfaite, avec des explications fumeuses sur l'origine du bacille !

Une lecture intrigante au début, mais qui a fini par se révéler être une véritable déception.

Au début, ça partait très bien, j'étais vraiment intriguée par le mystère qui planait autour des personnages et de leur situation inhabituelle. L'ambiance était présente et le huis clos sur le bateau faisait monter la tension, de nombreuses scènes imprévisibles m'ont laissée sans voix. C'était très immersif, je n'avais qu'une envie c'était d'enchainer les chapitres pour comprendre le but de tout ceci. Seulement, mon engouement est retombé de manière brutale à mesure que le récit avançait, déjà parce que je ne m'attendais pas à lire quelque chose qui ressemblait à Resident evil. Dans mon esprit, ça allait être un thriller psychologique, accompagné par des complots de grandes envergures. Mais ce n'était pas du tout ça, c'est vraiment du postapo pur et dur, non pas que je n'aime pas ça, je lis souvent des livres de ce genre, mais ce n'est pas ce que j'attendais ici. Cela dit, ce n'est pas de la faute de l'écrivain, mais de l'éditeur qui n'a pas spécifié ce détail. J'ai fini par me faire une raison, en essayant de mettre au placard cette frustration pour apprécier le roman pour ce qu'il offrait. Mais malgré cet effort, la direction qu'a pris l'histoire ne m'a pas convaincue.

D'abord, l'évolution des personnages m'a laissée perplexe, je trouvais qu'ils manquaient de développement, leur amnésie y était pour quelque chose, mais j'aurais aimé des personnalités plus marquantes. Au final, ce sont des archétypes du genre, leur manque d'empathie m'a fait douter de leur humanité et a fini par totalement me détacher d'eux. Ensuite, l'explication qui est donnée à cette contamination, les différentes mutations auxquelles on assiste tout au long du récit, me sont apparues bien trop tirées par les cheveux pour que j'y adhère. C'est un comble de dire ça lorsqu'on lit ce genre, mais je n'arrivais pas à prendre cela au sérieux, j'ai eu comme un relent du livre « bienvenue à Harmony » qui m'avait fait le même effet avec ses zombies caméléons et gargouilles… là, c'est peut-être un peu mieux structuré, mais ça n'en reste pas moins rocambolesque. J'étais vraiment déçue, et je regrettais l'ambiance qui m'avait tant happée au début lorsque nos survivants se réveillent sans souvenirs sur cet étrange bateau.

Pour finir, j'ai eu du mal avec l'allure blockbuster qu'a pris l'histoire, je préfère les romans d'ambiance, qui prennent le temps de poser certaines bases avant que l'action atteigne son paroxysme. Si vous espérez une histoire profonde avec de la réflexion et des liens forts entre les personnages, passez votre chemin. À partir du moment où la mission commence, ça n'est que succession de stratégies, de morts et d'actions, dont la fin marquera la rupture définitive avec moi. J'ai exécré le dénouement, en plus d'être totalement cliché, j'avais l'impression d'être devant Terminator, balayant ainsi toute cohérence du scénario…

En bref, j'aurais aimé rédiger une chronique élogieuse, mais c'est un rendez-vous manqué avec ce livre qui a fait une entrée discrète dans les rayons de littérature. Néanmoins, ça pourra peut-être plaire à ceux qui n'ont pas de réticences avec le rocambolesque et l'aspect blockbuster du récit, dans un univers à la Resident evil. de toute évidence, ça n'est pas mon cas.

Une lecture simple et divertissante pour ceux qui aiment le genre post apo orienté action. Les autres peuvent passer leur chemin.
J'avais lu les différentes critiques avant d'acheter ce livre sur Babelio et j'avais quelques réserves avant ma lecture. Pourtant, j'ai apprécié le scénario bien mené à travers les chapitres. Un mystère s'installe dès les premières pages à travers l'amnésie des personnages et il s'épaissit avant de dévoiler un monde fortement inspiré de The last of us avec une pointe de Resident Evil.
Il ne faut pas chercher une psychologie fine des personnages, ni des réflexions sur les différents thèmes abordés. L'histoire se déroule comme un scénario de jeu vidéo : exploration et action sont au rendez-vous. Plusieurs scènes d'action, parfois musclées, donnent le rythme à la lecture. On comprend vite qu'une solution au problème semble compliquée et implique de grands sacrifices.
La fin m'a surpris avec plusieurs rebondissements intéressants et un lien fort avec l'amnésie des personnages qui se dissipe peu à peu pour le meilleur ou pour le pire !

A la manière de la série Lost, un homme se réveille, totalement perdu. On imagine très bien le gros plan sur l'oeil qui s'ouvre, le regard hagard, la perte des repères. Son crâne est rasé, il se trouve sur un bateau, sans savoir qui il est. Il n'est pas seul. D'autres personnes, amnésiques aussi, se trouvent avec lui. Ils sont tous là pour une raison. Reste à savoir laquelle. Quand un téléphone sonne et leur ordonne d'agir, ils n'ont pas le choix.
Véritable course contre la montre, Red river seven embarque le lecteur dans une aventure sanglante impossible à lâcher. Dans un monde touché par une apocalypse - au départ, inconnue- le lecteur est à l'image des héros : aucun savoir, aucune connaissance du sujet. Il vit en temps réel chaque étape de leurs actions. Entre Squid Game & Résident Evil, le livre est une vraie échappatoire au quotidien. Juste des combats, des meurtres, des monstres & des explosions. On jubile devant tant d'actions & de rebondissements. La fin part évidemment dans un excès d'actions & de scènes héroïques qui font lever les yeux au ciel. Elle en fait presque regretter les 200 pages initiales. Mais le chapitre final apporte quand même des réponses satisfaisantes suite au cheminement des protagonistes. On aurait juste aimer que le livre ne parte pas en un espèce de Blockbuster prévisible.

Après avoir dévoré les sagas de Fantasy Blood song et Raven blood de Anthony Ryan, l'annonce de la sortie de son roman SF Red river seven chez Bragelonne m'a forcément donné envie de le découvrir dans ce genre que j'affectionne et le résumé n'a fait que renforcer cette envie !

Un homme reprend conscience sur un bateau en pleine mer, sans plus aucun souvenir ni de son identité ni de ce qui l'a amené là. Il n'est pas seul : six autres personnes sont à bord, toutes amnésiques elles aussi. Lorsqu'un message et une carte s'affichent sur l'ordinateur de bord, le groupe décide d'unir ses forces pour survivre aux épreuves qui l'attendent.

J'ai fait cette lecture en audiobook dont le lecteur est le même que pour les sagas de Fantasy de l'auteur et j'avoue que cela m'a posé problème. En effet, si ce lecteur à la voix particulière convenait parfaitement au personnage Vaelin al Sorna qui nous conte son histoire déjà âgé d'un certain âge, ici cela n'a pas matché avec les personnages.

Cela étant, ce n'est pas ce qui a fait de ce roman une lecture plus que mitigée ! Malheureusement, l'intrigue ne m'a pas convaincue et je ne suis pas parvenue à la trouver vraiment prenante. Ce fut confus, brouillon et même après la fin, j'ai eu du mal à appréhender les tenants et les aboutissants.

De plus, j'ai trouvé les personnages assez caricaturaux et assez peu développés psychologiquement. le personnage principal dont on suit le point de vue, même si le roman est écrit à la 3ème personne, m'a laissée indifférente et il en fut de même pour les autres personnages.

Peut-être que tout cela tient au fait que ce roman est court : 288 pages en grand format. Il m'a donc manqué beaucoup de développements tant concernant l'intrigue que les personnages et j'en suis la première déçue. Ce fut pour moi très loin des aventures épiques de Vaelin que j'avais adorées !

Ça ne peut pas le faire à tous les coups et cela ne m'empêchera pas de continuer à cet auteur, notamment en Fantasy puis qu'il me reste la saga Dragon blood à découvrir.