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EAN : 9782226480736
224 pages
Albin Michel (23/08/2023)
3.33/5   9 notes
Résumé :
« C'était comme si chaque spectateur reprenait le film de sa vie pour en améliorer la production, le casting, les décors, et même le scénario. »

C'est l'histoire d'un film fou sur lequel personne n'aurait misé.

Tandis que les confinements récidivent et que les cinémas disparaissent, deux frères s'unissent pour réaliser un film sur une nouvelle humanité. Ils entraînent avec eux toute une équipe de professionnels, aussi engagés que dérou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
De leurs jeux d'enfant, ils ont conservé leur complicité. Avec leur imagination débordante, ils inventaient des histoires et jouaient pendant des heures avec leurs Playmobil. Trente ans plus tard, ils continuent à raconter des histoires à travers leurs films. L'un écrit, l'autre réalise.
Des confinements successifs, le scénariste en a tiré une histoire de robots. Dans ce monde où l'on vit cloîtré chez soi de peur de tomber malade ou de contaminer un plus fragile que soi, les interactions sociales s'amoindrissent. Dans cette fiction, les robots remplaceraient progressivement les humains dans les métiers à risque et combleraient la solitude des hommes. Chacun aurait son robot. Et un jour, un robot et une humaine tomberaient amoureux …
Voilà le pitch de ce film fou sur lequel personne ne parie. Mais les deux frères croient en leur projet et se lancent dans la réalisation de ce film. Ils s'entourent d'une équipe aussi déjantée qu'eux et surtout de personnes dont le confinement a entraîné ennuie à rallonge et perte de revenus.
Toute l'équipe s'installe dans un hôtel vidé de ses touristes à Villejuif. Une famille se crée pendant les mois de tournage. Des couples se forment, des vocations s'éveillent, des futures stars naissent.
Et dans ce roman choral, l'équipe de professionnels se confient sur ce tournage. du figurant au chef opérateur, de la productrice à l'héroïne, de l'accessoiriste à la star du film, chacun a son histoire à raconter. le film devait être un navet, il fut contre attente un succès qui a changé la vie de chacun.
Dans les salles, le succès est au-delà de l'espérance. Les cinémas rouvrent grâce à ce film. Les salles sont pleines. Certains spectateurs vont le voir une dizaine de fois. Ils auraient pu rafler tous les grands prix cinématographiques, les deux frères se contentent d'un partenariat avec Playmobil et sont heureux de voir les décors du film adaptés dans leur jouet préféré.
Et à leur tour, les spectateurs racontent leur expérience. Ce film a changé leur existence à jamais. Les critiques sont désemparés face à ce succès. Même Tarantino rendra son dernier soupir devant le film.
Un roman drôle et loufoque qui rend hommage au pouvoir de l'imagination et de la fiction.
Chaque personnage partage son expérience de cette leçon de vie. On rit, on s'émeut. En même temps, on en apprend beaucoup sur la fabrication d'un film et sur l'importance de chaque métier et du rôle de chacun dans la vie d'un film.
Il y a de l'humour, du rire et du cinéma dans ces pages.

Lien : https://www.quandleslivresno..
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Tout commence avec deux frères, un imagine, l'autre réalise. Puis arrive la multitude des gens touchés, de près ou de loin, par ce projet.
Ce projet c'est un film qui s'écrit en même temps qu'il se crée. Qui dans ses imperfections touche tout ceux qui le voient ou ne font qu'en entendre parler.
Il devient un phénomène alors que personne ne voulait miser un sou dessus.
Une lecture qui nous ouvre au monde, à ce que l'on souhaite, à ce qui pourrait être.
Une ode au pouvoir de la fiction, à l'enfant qu'on a toujours en nous. C'est barré, mélancolique, drôle et entraînant. Comme peut l'être la vie.

Lien : http://www.2smp1c.fr
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

« Ô rage ! Ôh désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? »

Mais pourquoi cette référence à Corneille pour écrire sur un…, un quoi, je me le demande encore !
Parce que j'ai bayé, comment ça, « bayé » ? Ne serait-ce pas plutôt « bâillé » ?
Non, je parle bien de bayer, être bouche bée d'étonnement, ce qui se traduit par « rester la bouche ouverte devant une chose sans intérêt ».
Mais qu'est-ce que les corneilles viennent faire là dedans ?
Elles étaient considérées comme un gibier sans valeur.
Pour tout vous dire, j'ai aussi bâillé, là encore bouche ouverte, mais d'ennui.
Et comme le manque d'intérêt, le peu de valeur et l'ennui m'ont procuré de la rage et du désespoir, vous comprendrez mieux que je cite « Le Cid » en exergue !
Et pourtant, la couleur orange de la couverture du même ton que le marque-pages Babelio qui se trouvait à l'intérieur, ça partait sur de bonnes bases.
« Mon livre sent meilleur que ta tablette », c'est le slogan du marque-pages, jusque là, je suis toujours d'accord, l'odeur du papier c'est en effet plus attirant que celle d'une tablette, à moins qu'elle soit en chocolat.
Choc, oh la, oui ce fut un choc, car j'ai eu le privilège de recevoir ce livre en avant-première, deux mois avant sa parution en librairie, j'étais donc motivé pour en faire la première critique, quelle responsabilité !
Edité chez Albin Michel, septième roman de l'auteur, une certaine référence en quelque sorte…
La deuxième de couverture commence par « C'est l'histoire d'un film fou sur lequel personne n'aurait misé ». En remplaçant film par roman, on obtient, à mon humble avis, le même résultat.
Comme je n'ai pas l'habitude de faire des critiques mitigées, je vais donc là aussi vous livrer mon ressenti, qui est négatif, pour ne pas dire démoralisant.
D'aucuns pourront expliquer que je n'ai rien compris au cheminement de l'auteur, ce qui serait sans doute exact s'il y avait un scenario logique et cohérent.
« C'était comme si chaque spectateur reprenait le film de sa vie pour en améliorer la production, en revoir le casting ou en changer les décors. Certains s'attaquaient même au scenario... »
En effet, tout est dit sur la quatrième de couverture. Ça part à vau-l'eau car rien n'est écrit.
C'est un roman choral avec de nombreux protagonistes, mais le chef de choeur n'a pas réussi à mettre à l'unisson les différentes voix qui composent le tableau. Il en ressort des fausses notes sur l'ensemble de la partition, chaque personnage se la jouant solo sans apporter le moindre semblant d'unité.
Une cacophonie indigeste à la limite du vomissement, mais rester à table jusqu'à la fin du repas était nécessaire pour espérer un bouquet final qui aurait ravivé les papilles. Que nenni, il m'aura fallu incurgiter cette mixture sans saveur pour vous livrer cet épisode de « Cauchemar en cuisine ».

Il y avait pourtant du potentiel, l'idée de faire un film en période de confinement, avec les masques et des robots pour suppléer les humains cloîtrés, ça pouvait tenir la route et raconter une histoire entre réel et virtuel. Mais l'auteur a fait son cinéma, Régis de sa mort erra jusqu'à l'épuisement…

C'est plat, cru, limite vulgaire, l'explication de chaque personnage n'apporte rien à l'ensemble, que dis-je ?, il n'y a pas d'ensemble, une suite de propos incohérents sur les états d'âme de chacun.e qui ne procure aucun plaisir.
Le comble, c'est qu'il l'explique lui-même à la fin du bouquin :

« Je lui ai dit que tout le monde allait s'emmerder, que le cinéma c'était autre chose que des gens qui parlaient les uns à la suite des autres. »

Serait-ce de l'auto-dérision ? Je trouve plutôt que c'est de la provocation gratuite, qui ne met pas à l'honneur la littérature.
Il a titré ce navet « Les grands enfants », mais je pense que n'importe quel enfant aurait fait mieux, même petit.
Pour moi, les grands enfants, ça restera une émission de télévision diffusée à la fin des années soixante. Oui, je sais, ça date ! Les rôles principaux étaient tenus par Francis Blanche, Jean Yanne, Jacques Martin, José Artur. Il y avait de l'improvisation, mais ça ne sonnait pas faux, c'était même jubilatoire.

Pour un premier roman, j'aurais mis deux étoiles, mais là, franchement, au septième, qui vous l'aurez compris, ne m'aura pas emmené au septième ciel, je n'accorde qu'une minuscule étoile, essentiellement pour la couverture. Comme quoi l'habit ne fait pas le moine.
Cette première critique n'est pas enthousiasmante, je souhaite que les suivantes apportent une contradiction salutaire. Mais j'en doute fortement.

Laissons à Corneille une conclusion raisonnée :

« Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années. »


















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Vidéo de Régis de Sa Moreira
À l'occasion des "Correspondances de Manosque 2023", Régis de Sa Moreira vous présente son ouvrage "Les grands enfants" aux éditions Albin Michel. Rentrée littéraire automne 2023.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2885418/regis-de-sa-moreira-les-grands-enfants
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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