Un nouveau parti politique en place, LE PARTI QUI VOUS VEUT DU BIEN, a pour objectif d'aider la population en supprimant les aliments sucrés, tel les bonbons, les gâteaux, le sucre, les pâtisseries ..... et le chocolat. La milice veille a ce que le règlement soit respecté, en effectuant des descentes dans les commerces, chez les habitants. Toutes personnes prisent en. Flagrant délit risque l'emprisonnement, soit en prison pour les adultes, ou en maison de correction pour les plus jeunes.
La prohibition de sucrerie voit le jour.
Arthur, Sébastien, Madame Robin..... s'improvisent chocolatiers et vendent leurs productions, sous le manteau, aux consommateurs qui détiennent le mot de passe. Mais tout n'est pas si simple, les jeunes pionniers sont à l'affût et risquent de dénoncer le commerce fructueux. Mais ce n'est pas sans compter sur l'aide des LAVEURS DE CARREAUX REUNIS.
A travers ce livre, on ressent l'oppression des milices, de la dictature, telles qu'elles ont été vécues par nos grands parents. Ce livre nous permet de ne pas oublier, il sonne de l'espoir : en se mobilisant on peut arriver à de grande chose.
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Porté au pouvoir grâce à une abstention massive, le Parti Qui vous Veut du Bien a entrepris de prendre soin des citoyens à leur place, en commençant par leur alimentation. Sodas, sucre, miel et bien sûr chocolat sont prohibés et ceux qui résistent sont emprisonnés puis rééduqués dans des camps. Face à ce diktat sanitaire et politique, Arthur et Sébastien sont d'abord consternés mais très vite ils décident de ne pas se laisser priver de leur gourmandise favorite. Avec l'aide d'une commerçante ils vont monter une confiserie clandestine. Mais d'autres élèves, qui ont eux intégré les mouvements de jeunes pionniers, les surveillent…
Certes, l'interdiction du chocolat peut paraître un prétexte peu crédible, mais les mécanismes de mise en place de la dictature sont très bien montrés. L'embrigadement et les camps de redressement rappellent les mouvements fascistes et font froid dans le dos. Ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, c'est l'implication de chacun dans cette prise de pouvoir. Pas de coup d'état ici mais des élections démocratiques, ainsi que le rappelle la mère d'Arthur, et c'est grâce aux abstentionnistes que le parti les a gagnées. Un petit rappel salutaire alors que les taux de participation diminuent à chaque scrutin. J'ai apprécié aussi le recours aux livres, du moins à ceux qui ont échappé aux censeurs. Face à la surveillance d'Internet, le papier devient un instrument de liberté ! le fait qu'un des acteurs de la résistance soit un libraire est d'ailleurs tout un symbole. Face à des adultes apeurés ou cherchant à tiré profit de la situation, Sébastien et Arthur incarnent l'espoir et la révolte, mais aussi les risques de se laisser griser par l'argent et le succès. Pour faire tomber le régime, pas de lutte sanglante ici mais un appel au sursaut populaire. Cette dystopie gastronomique est ainsi l'occasion de sensibiliser les jeunes lecteurs aux valeurs démocratiques.
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Que dire, que dire ... Un livre bien sympathique, malgré des petits points négatifs ... Une histoire un peu trop plate, écrite à la manière d'un scénario pour une pièce de théâtre, un peu trop de dialogues à mon goût, des personnages peu attachants ... Pour moi, il n'y avait pas assez de profondeur dans l'histoire.
Mais à part cela, j'ai trouvé intéressant le message que l'auteur a voulu faire passer : une dictature qui interdit le chocolat ! Sérieux et comique à la fois.
Un livre que je recommande tout de même à tous les amateurs de chocolat :-)
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" Nous étions les soldats de la guerre du chocolat. Nous avons combattu pour que les enfants soient libres. Pensez à nous ! Et si un jour le chocolat revient, croquez-en un morceau en notre mémoire. [...] - Tu sais, lança Arthur, un jour, un gosse viendra peut-être ici dans le futur. Il verra ce que nous avons écrit et il demandera : "Le chocolat ? C'est quoi ?" La pire horreur imaginable serait qu'on en vienne à oublier le chocolat."
- Bonnes pommes croquantes, camarades !
C'était la formule officielle du Parti Qui Vous Veut du Bien, un simple "salut" n'étant plus admissible désormais.
- Bonnes oranges juteuses pour vous, citoyen, répondirent docilement les enfants.
- Gardez la banane ! conclut l'homme.
Nous étions les soldats de la guerre du chocolat. Nous avons combattu pour que les enfants soient libres. Pensez à nous ! Et si un jour le chocolat revient, croquez-en un morceau en notre mémoire.
Le Parti Qui Vous Veut du Bien
De la santé est le gardien.
Nous savons ce qui vous convient,
De penser il n'est plus besoin !
Relaxez-vous, reposez-vous,
Le Parti réfléchit pour vous !
Pr, au collège, un garçon suivait ces changements de comportement avec le plus grand intérêt. Il avait même pris des notes et transmis ses observations aux autorités compétentes.
Ce garçon se nommait François Crampon.