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Gridlock Coda tome 1 sur 2
EAN : 9781094902159
432 pages
Nitchevo (21/12/2018)
4.75/5   22 notes
Résumé :
Quatre égarés. Quatre trajectoires qui n’en finissent pas de se croiser et percuter. Le bushi impeccable, la prophétesse des ombres, la princesse des chats, le chasseur implacable. Quatre pièces, sur un damier de câbles et de flux incandescents, qui redéfinissent à chacun de leurs mouvements la carte des jeux et enjeux.
Sous leur course éperdue, l’envers du monde. Un autre univers, invisible, fascinant et périlleux ; une nouvelle réalité qui est devenue, pour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Il est extrêmement difficile de résumer les livres de Léa Silhol et il est encore plus difficile de résumer celui-ci sans spoiler le précédent. Je ne m'y risquerai donc pas, je m'efforcerai plutôt de vous le décrire sans rien dévoiler de son intrigue.

Si dans le premier tome nous étions dans un mix légendes – folklores issu des traditions celtiques et japonaises et qu'à ceci s'ajoutait, dans le second tome, une dimension cyber-punk qui s'imposait peu à peu dans un univers habité de faes et de yokais, ici c'est l'aspect cyber-punk qui prend le dessus. La fantasy n'est pas oubliée, mais cette fois on entre réellement de plain-pied dans le Grid et ses nombreuses strates.

Décrire le Grid est aussi compliqué que vous résumé l'intrigue de ce tome. le comparer à l'univers de Matrix ou à la réalité virtuelle de Belle ne serait vous donner qu'une vague idée de ce qu'il représente, mais là encore, je ne peux pas vraiment vous en dire plus sans spoiler.

Donc, Romaji Horizon serait un mélange de tous ces éléments. Mais aussi de beaucoup d'action, de rencontres d'entités et de technologies que je ne m'attendais à trouver, de la romance (vous le savez, je n'aime pas les romances, mais ici aucun problème), de l'aventure, de l'humour, des références à la culture populaire et bien d'autres choses encore.

La plume de l'autrice est toujours aussi précise, inspirée, poétique. C'est ciselé au détail près, fluide, de haut niveau, mais accessible. J'ai encore une fois été emportée.

Ajoutez à cela les innombrables allusions à la KPop/Jpop en général et à GDragon en particulier, qui ont parlé à mon petit coeur de fangirl et m'ont plaqué un grand sourire sur la figure tout au long de ma lecture, et vous comprendrez pourquoi ce roman est une de mes meilleures lectures, si ce n'est ma meilleure lecture 🙂

Le seul petit point qui aurait pu me déranger est le jeune âge des personnages principaux, mais cela s'explique logiquement.

Pour vous donner une idée de mon engouement pour ce livre, c'est le premier 20/20 que je donne sur LivrAddict: j'avais mis 19 aux précédents et celui-ci est encore meilleur. Mon problème est que je ne pourrai pas donner 21 aux suivants si la série continue de s'améliorer 😆

Excellente lecture, j'ai dévoré les 300 dernières pages d'une traite sans m'en rendre compte ^^
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Si vous ne sortez pas de cette lecture avec une furieuse envie de revoir Poltergeist, Ghost in the Shell et ExistenZ, ou de vous mettre au pixel art, ou de prendre l'autoroute en sens inverse à 340km/h, voire tout ça à la fois, je ne sais pas ce qu'il vous faut. A défaut, vous pouvez toujours vous rabattre sur l'écoute éhontée des nombreux groupes de K-pop que l'autrice liste généreusement à la fin de l'ouvrage.

Romaji Horizon est un roman jubilatoire, où se mêlent avec cohérence clins d'oeil à la pop-culture et références ésotériques, poésie acérée et punchlines mémorables. L'habitué des univers de la Dame aura le plaisir d'y retrouver certains visages et noms connus, et de partir à la chasse aux indices pour d'autres références moins explicites. L'intrigue, portée par un style survolté, ne laisse aucun répit ; on bondit avec Neko entre les paquets de data filant sur le Grid, on est au volant avec Saeru lancé à pleine vitesse lors d'une (mémorable) course-poursuite, on vibre au diapason des serments que ces deux prodiges de la cyber-réalité se font l'un à l'autre. de l'amour et des griffures, de l'humour – beaucoup ! Et de l'humain, encore et toujours. Franchement, quand un auteur s'éclate à ce point sur un récit, ce serait bête de s'en priver, non ?
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Rõmaji Horizon : Gridlock Coda vol. I est le troisième volet du Cycle Seppenko Monogatari, paru en décembre 2018 aux Editions Nitchevo Factory.
Quatre personnages Margret/Hatsuyuki, Neko/Saeru, deux histoires qui se mêlent, s'entrecroisent, et se séparent selon les fils du destin. Margret, à l'annonce de la mort de Hatsuyuki, défit le temps et part à sa recherche dans le Grid, ce nouveau monde virtuel des temps post modernes. Et pour Saeru One, personne égocentrique et profiteur à la solde des multinationales, la rencontre avec Neko, virtuose et jeune idéaliste, fut fracassante. Leur amour une rédemption dans le Grid.
Ce roman c'est surtout une descente délirante en apnée dans le monde du GRID. Lieu virtuel par excellence, sous le web mondial, une sorte de darknet avec ses lois, ses besoins et ses travers … lieu où l'information est reine et les One Gridrunners les rois. C'est une épopée des temps modernes aux accents de k-pop, légèrement Kawaii, avec des petites notes de surnaturels, les Kamis ne sont pas loin. A lire et Relire
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Avant de parler de mon ressenti, je vais vous donner un conseil. Lisez "Masshiro ni" jusqu'à la page d'avertissement de l'autrice et jouez le jeu. Lisez "Hanami sonata" et reprenez la lecture du livre précédent. C'est encore mieux. Je pense que vous pouvez même lire la seconde parti de "masshiro ni" après le tome 3 "romaji horizon".


Dès les premières lignes, j'ai eu l'impression de lire un roman japonais du niveau du "dit du genji". L'écriture m'a apaisé tout de suite. Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est à la capacité de l'autrice d'adapter son écriture en fonction de l'époque et des personnages. En effet, "masshiro ni" est un recueil de nouvelles se passant à différentes époques. Elles sont toutes liées les unes aux autres mais je n'en dirai pas plus.


Concernant l'histoire, on suit Izokage Hatsuyuki, maître de kodo, ouvrant ses portes à cinq étrangers afin qu'ils sortent sa soeur du Grid. Ce roman est incroyable. On en commence la lecture sans savoir ce qu'on lit mais l'écriture addictive de l'autrice nous pousse à continuer. On a des réponses régulièrement. C'est comme de tirer sur un fil. Dans le même temps, on découvre la malédiction de la famille Izokage. Cette histoire se passe sur plusieurs années.


J'ai été étonné également par la maîtrise du mélange des genres. Au début, on part sur du cyberpunk, de la fantasy urbaine et une romance. Tout est parfaitement mélangé sans que cela ne paraisse étrange ou bizarre. Bien au contraire. Vers la fin du roman, un passage m'a serré le coeur puisqu'elle a conservé la base historique du Japon notamment un qui nous a tous marqué.


Concernant le fond de l'histoire, je ne saurai pas vous en dire grand chose tant j'ai l'impression qu'il faut juste le lire et se laisser porter par l'histoire, les décors et les personnages. Les dialogues sont aussi importants pleins de sous-entendus et de secrets d'une certaine manière.


En bref, cette saga est une énorme surprise. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas ressenti ce genre de choses en lisant un livre. Je ne peux que vous en recommander sa lecture. Cette saga est pleine d'audace et casse les cases littéraires. Rien que pour ça, il faut le lire sans parler du talent incroyable de l'autrice.
Lien : https://lessortilegesdesmots..
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Avec ce nouveau roman Léa Silhol agrandit sa trame en y ajoutant un “royaume” virtuel : le GRID qui se déploie en plusieurs niveaux (de plus en plus abstrait) dans les profondeurs du web mondial. Des équipements sophistiqués permettent d'y accéder et des mercenaires du virtuel, les Gridrunners, vendent leurs services au plus offrants pour le profit et pour la gloire et la reconnaissance de leurs paires.

Mais Romaji horizon c'est aussi un roman qui se situe dans l'histoire de Frontière et de celle des Fays japonais et de la famille maudite par l'hiver des Izôkage (voie Hanami sonata, notamment). C'est aussi, comme souvent chez Léa Silhol, un roman qui met en scène des histoires d'amours fortes (ici deux couples) qui sont un des moteurs de l'histoire.

Tous commence lorsque le chef de la famille Izôkage est assassiné après une entrevu avec l'Empereur du Japon lors d'une crise sur le devenir des Fays japonais. L'amour de sa vie, la puissante Crescent, decide d'imposer au destin sa volonté et de transformer l'assassinat en tentative d'assassinat. Elle provoque alors la fuite de la victime dans le Grid, qu'elle rejoint également alors que l'esprit de l'hiver que hante les Izôkage se joint à la “fête”.

Le roman fait alors un long flashback (la fin de la trame ouvrant le roman devra attendre le tome suivant) et se concentre sur la cadette des Izôkage , Gridrunner et Fay, et de la manière dont elle a rencontré, dans le Grid, son âme soeur un jeune Gridrunner de génie.

De la rencontre entre une jeune idéaliste et un Gridrunner cupide et égoïste va naitre une lutte contre une des plus puissantes multinationales de la planète dans laquelle chacun risque de perdre sa vie et son âme.

Romaji horizon est une histoire d'amour, un roman cyberpunk et une histoire de magie ancienne et nouvelle. C'est aussi un nouveau fils dans la Trame que tisse Léa Silhol qui donne une “couleur” nouvelle à cette dernière.
Lien : https://refletsf.com/romaji-..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
"Protocole shadowdancer Saeru 0.2 ready to run.
- Protocole Saeru One dot Two ready to run. Syntonisation", répondit Saeru, étirant sa nuque et se synchronisant avec l'ombre. Il enchaîna les mouvements de vérification de l'alignement, que l'ombre imita. Puis prononça : "Peter" et se retourna. L'ombre resta immobile. De sa bouche tellement identique à la sienne elle répondit : "Pan" avec la tonalité exacte d'un coup de feu, braquant expressivement son index et son majeur joints vers lui.
- Ready to run, oui", sourit Saeru en se retournant vers le premier point d'accès qui se déployait. "Comme jamais".
Il s'élança à travers l'ouverture, suivi à cinq pas d'écart par le shadowdancer.
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J'aime ça, toujours, cette sensation de fausse apesanteur. La première clé, méthode, est de penser assez fort qu'elle existe. Qu'il est possible et aisé de considérer que le Grid ne possède pas naturellement sa propre gravité, mais qu'elle y est simplement consensuelle. La seconde clé est de savoir qu'il suffit, en un instant, de diviser la masse de son avatar par deux, ou trois, ou trente. Simple opération mathématique, très à la mode parmi ceux dont l'esprit est suffisamment élastique pour l'intégrer. Bien effectuée, elle ne prend qu'un dixième de seconde. Elle recèle, en revanche, son mauvais pendant : il est impossible ou presque de restituer sa propre masse à temps, pour gagner suffisamment d'inertie avant une frappe. Bref : soit on va vite et haut, soit on cogne fort.
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C'est la leçon que Tao n'a jamais voulu m'apprendre, si importante soit-elle pourtant : on ne gagne pas à tous les coups. Personne, même pas moi. C'est la raison pour laquelle je battais toujours Tao aux échecs : il n'accepte pas qu'il est parfois utile de perdre. Au bout du bout de nos illusions, la seule tactique qui demeure, c'est parfois celle-là : abattre son roi, avec classe, avant que quelqu'un d'autre le fasse.
Voler sa victoire à l'adversaire, Tao, c'est un autre genre de victoire.
C'est l'enregistrement de ma partie avec Elllo qui me l'a fait comprendre : je ne vois pas pourquoi, dans ce monde en noir et blanc, le but est toujours de protéger le roi, alors qu'on pourrait sauver la reine.
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C'est cette impression.
Cette impression de se tenir, une fois de plus au centre exact d'une rue toute droite, d'horizon à horizon. Invariable. Debout, parfaitement immobile entre les deux flux — filant en sens inverse — des voitures. De part et d'autre, à haute vélocité, traçant de jour comme de nuit les arcs électriques des phares, la ruée des bolides. Ces latences qui transforment les lumières en traînées. En résidus éblouissants de bombes-à-taguer le monde. Couleurs plus-vives-que-la-vie, courbes magnifiquement improbables, effets spéciaux par accident. La vitesse. Ce truc qui transforme la lumière en série de traînées — et elles veulent toutes coucher avec toi.
Toi. Fixe, inflexibles, inaliéable, intouché ; seul élément stable et calé au tempo de cet univers passé en brutal fast forward. Souriant, mains dans les poches, alors que nul ne peut te voir. Toi.
Et lorsque tu feras un pas en avant, tu ébranleras le monde.
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- Je dis, " sourit-il, "que la forme que prennent les êtres est dictée par leur propre nécessité. Il est extrêmement dangereux de demander à un autre de changer ; cela consiste à lui faire braver la destruction. Ne demande jamais à quelqu'un de renoncer aux armes qui garantissent sa survie si tu ne peux lui offrir quelque chose de plus essentiel en échange, et ceci quoi qu'il arrive. [...]"
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Aperçu du processus de création pour la maquette de l'ouvrage Fo/vea
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