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EAN : 9782492835049
145 pages
Éditions du Yéti (30/08/2021)
3.97/5   16 notes
Résumé :
La fée lumière s’est éteinte et son compagnon se débat pour échapper à l’obscurité. En publiant ce récit de Bob Solo, nous savons, nous éditeurs, que nous livrons plus qu’un livre aux lecteurs : outre un hommage admirable rendu à un amour disparu, La Fée lumière raconte la lutte douloureuse d’un être humain pour accomplir un deuil, un acte lumineux de vie qui, finalement, peut concerner chacun d’entre nous au plus profond de son intimité.

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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Sophie aime la couleur rouge et les romans policiers. Elle « apprivoise », en véritable fée, les lumières des spectacles. Elle laisse surtout le « souvenir d'une grande professionnelle » après sa « disparition brutale » le 31/12/2019.
Ce récit d'un deuil où « la douleur physique est partout » est une prose délicate, mais véhémente, aux accents poétiques, aux répétitions (notamment celle de l'adverbe « brutalement » et de l'adjectif « brutal(e) ») qui deviennent subtilement litanies de l'endeuillé. Écrire pour survivre tel est le besoin viscéral de l'auteur pour qui « l'explosion de douleur » surgit comme une foudre de malheur.
Les différents chapitres commencent par les mots salutaires de Sophie, qui « renait » en 2003 grâce à son amour pour l'artiste Bob Solo. L'éloge de ces 17 ans d'amour est très émouvant. C'est aussi un éloge de la vie qui sait se reconstruire. On entend en effet, très distinctement « le rythme de la marche, les battements du coeur, le tambour intime et sacré, le souffle de la vie ». le confinement semble rendre le deuil plus terrible encore. Mais n'est-ce pas également l'occasion de interroger sur le sens de nos vies, sur ce qui est « essentiel » ?
Dans la seconde moitié du texte, l'auteur parle aussi de lui, de ses projets et n'oublie pas les proches amis qui l'ont soutenu. « Le futur est de retour » comme il le dit si bien. Une méditation humaniste réconfortante pour nous, lecteurs attentifs. Un beau plaidoyer pour la bienveillance !
L'auteur s'adresse parfois directement à toi, chère Sophie, amoureuse éternelle ! Il t'aime encore c'est certain, et avec lui nous aimons (et admirons) aussi ta bonté et ton caractère radieux.
C'est un texte beau et bouleversant !
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LA FÉE LUMIÈRE - Bob Solo - Récit - Éditions du Yéti - lu en septembre 2021.

Je remercie chaleureusement les éditions du Yéti pour l'envoi de cette lecture en PDF.
Mon attention tout de suite attirée par la couverture représentant un coucher de soleil , nuages sombres au-dessus de celui-ci et en dessous, la terre dans l'obscurité. Un oiseau traverse le ciel dans sa partie orangée, volant vers son destin. Étant une fan de couchers de soleil, je les photographie chaque fois qu'ils me "parlent", je ne pouvais qu'aimer la photo de couverture.

Je m'adresse à vous Bob Solo pour vous dire mon ressenti face à votre récit.

Votre amoureuse, votre Sophie s'en est allée depuis un an déjà, mais votre chagrin est encore là, tout frais, à fleur de peau, à fleur de coeur.

Le 31 décembre 2019, en pleine pandémie de la Covid 19, Sophie est morte.
C'est une dévastation, un tsunami pour vous, sa maladie ayant duré six semaines, vous aviez tant d'espoir qu'elle guérisse, et puis, non, pas elle, pourquoi elle ? Devant la grande faucheuse, nous ne pouvons rien, c'est elle qui décide.

Tenter de se reconstruire est déjà tellement difficile, mais en pleine pandémie, dans l'ambiance morose qui règne, dans la solitude, c'est de l'héroïsme. "D'elle tout me manque, dites-vous, son rire, son corps sa voix ses yeux ses mains son odeur sa douceur sa vitalité son amour... Son regard sur moi me rendait meilleur, je m'y voyais plus fort" Pge 2

Dans votre récit, vous nous parlez de Sophie, de son parcours professionnel, du changement de cap qu'elle a pris pour être plus près de vous, de ses idéaux.

Vous nous décrivez votre colère, vos regrets de n'avoir pas "fait plus" mais comment peut-on imaginer la mort d'un être cher ? Personne ne peut imaginer cela, il faut du temps au cerveau pour que l'information soit présente, implacable, sans espoir de retour.

Cher Bob, le bonheur, c'est quand il s'en va qu'on se rend compte que c'était le bonheur, j'ai lu cette phrase quelque part et depuis j'y pense souvent.

Il vous faudra bien vous "en sortir", mais que signifie "s'en sortir" quand on a perdu une partie de soi ? Alors, on vit avec sa douleur, on "fait avec", on met parfois son chagrin en stand-bye, mais la mémoire, cette sorcière, est toujours là pour revenir à la charge encore et encore.

Vous vous êtes engagé sur le chemin de la solitude quand Sophie est partie, mais un jour, vous vous trouverez devant un croisement et vous déciderez d'aller vers une autre lumière, qui ne sera jamais votre fée lumière, mais une lumière différente qui vous aidera à vous relever, à faire face, à la Vie.

Votre voyage dans le vide de l'absence que vous nous décrivez si bien, si douloureusement, vos pensées, avec elle, sans elle, vos ressentis, tout ce qui vous traverse l'esprit dans l'avant Sophie et l'après Sophie, la pandémie,
vous vous mettez à nu devant nous, exercice ô combien difficile, je n'y vois là aucun étalage de sentiments, cette écriture vous a fait du bien sans doute, vous vous posez aussi des questions existentielles : qu'est-ce qui est vraiment important ? Où est l'essentiel ?
Vous nous parlez également de vos amis, les vrais, ceux qui ont été et sont encore près de vous envers et contre tout.

C'est d'humanité dont nous avons besoin, ce monde en manque cruellement.

Pour terminer je vous remercie pour le message que vous nous envoyez, que le plus important dans la vie, ce n'est pas l'argent, la carrière, mais l'amour, l'amitié, l'empathie, les petits bonheurs simples.

Je suis certaine que vous allez relever la tête, d'ailleurs, votre récit si émouvant en est une première preuve. Vous verrez, vous y arriverez.

Je suis contente de vous avoir lu.






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Ce texte , c'est " un collier de larmes " , des perles de pluie venues , non pas de nulle part , mais des yeux de " celui qui reste " , " le plus malheureux " , celui qui doit faire face au pire , à l'absence définitive de l'être aimé, celui ou celle qui ne sera plus , ne reviendra plus . Et ce texte , croyez - moi , il va vous vider , sucer jusqu'aux tréfonds de vos tripes ce que vous et moi avons en nous de sensibilité . Texte destructeur , texte de révolte, d'incompréhension, d'abattement , de douleur , de reconstruction aussi ... . Entrer dans ce texte , c'est accepter d'avoir perdu la moitié de son être, se retrouver seul face à une solitude terriblement destructrice , se regarder dépérir dans son miroir , se retrouver jugé par les regards extérieurs en fonction de la rapidité de l' adaptation à cette nouvelle" vie "que vous n'avez pas choisie , pas même envisagée .Certes , on a tous dans notre environnement , on connaît tous quelqu'un qui ...On sait aider , on sait comprendre , on sait épauler et puis , quand on lit ce magnifique texte , on comprend vite , qu'en fait , " on ne savait rien " , qu'on ne comprendra que lorsque ..... .Bob Solo s'excuserait presque d'en dire trop , de ne pas être assez " courageux " , de " nous casser les pieds " avec ce malheur qui , en s'abattant sur lui, l'a sorti d'une vie qu'on pense éternellement figée dans le bonheur , bonheur , qui , hélas, n'est pas un dû.
" Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. " Sophie est partie et Bob traverse un désert dans lequel chaque pas est une torture .....mais mène vers l' oasis ...Nous sommes tous et toutes Sophie ou Bob , hier , aujourd'hui ou demain , bientôt ou dans longtemps ...mais forcément un jour . En se mettant ainsi " à nu " , Bob Solo a écrit un texte universel d'une incroyable beauté. Si Sophie peut le lire , nul doute qu'elle mesurera sa chance d'avoir rencontré Bob et parcouru avec lui un chemin parsemé des plus belles fleurs du monde ...
Pour ce moment d'émotion forte , pour cette rencontre , j'adresse tous mes plus vifs remerciements aux Éditions du Yéti et à notre amie babeliote Cécile .Plus qu'ému , je suis chamboulé. Que tous ceux et celles qui apprécient la sincérité de l'être humain , la pure , la plus sincere , la vraie , celle qui vient " des tripes " et " touche " .....franchissent le pas. Et là , jamais vous ne marcherez seul dans le désert.
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Sophie était la compagne de l'auteur. Une tumeur l'a brutalement emportée quand s'achevait l'année 2019. Alors qu'il se débat dans son douloureux travail de deuil, Bob Solo raconte cette femme, la sienne, si merveilleuse, et le manque qui ne cesse de le hanter.


Jamais le mot mort n'est prononcé, dans un ultime refus de cet insupportable : Sophie n'est plus, ne sera plus jamais, à sa place n'en finissent pas de résonner l'absence, le vide, le néant. A la sidération amplifiée par la soudaineté brutale de cette disparition, ont maintenant succédé la douleur lancinante d'une amputation et l'irrésistible force de gravité de la dépression. Sophie n'est plus, mais est partout. Elle emplit les pages de ce récit fiévreux, qui en la faisant entrer dans l'existence de ses lecteurs, semble vouloir la perpétuer en la gardant dans la lumière. Plus son évocation rayonne, plus se dessine en contraste l'ombre du narrateur, aux prises avec un chagrin d'autant plus incommensurable, qu'il semble rouvrir d'anciennes blessures dans une personnalité que l'on pressent préalablement meurtrie.


Profondément sincère, le récit ne peut que bouleverser, mais aussi, peut-être, laisser poindre une sensation de malaise diffus. D'abord parce que, si l'on conçoit sans peine ce travail d'écriture comme une étape essentielle sur le long et délicat chemin du deuil, il est à ce point intime et personnel que l'on en vient presque à se demander s'il était réellement approprié de le rendre public. Mais aussi parce qu'au fil de sa lecture s'immisce une incertitude inquiète : ce vide laissé par la disparition de Sophie, serait-il absolument aussi abyssal, s'il ne replaçait le narrateur face à ce que l'on croit deviner d'un mal-être ancien et profond, celui que l'amour de sa compagne avait exorcisé de son vivant ?


Dans tous les cas, ce livre empli d'un aussi grand amour que d'une profonde affliction se lit avec émotion. Après cette lecture, vos êtres chers ne vous auront jamais semblé aussi précieux.


Un grand merci à Cécile qui m'a fait découvrir cet ouvrage et les Editions du Yéti.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Bâti comme une forteresse , il n'en ressent pas moins de la passion pour sa dulcinée qui l'a quitté , et , vers l'inconnu , cet au-delà , s'en est allée .
Terrassé , il laisse sa guitare pour nous retracer les moments intenses de sa destinée .

" Et Sophie se bidonne de la première à la dernière minute de mon passage sur scène (...) Lui , je l'épouse ! "

Bob part dans ses délires ; il semble dialoguer avec lui-même , sans retenue , sans amour-propre . Il veut que l'on en prenne de la graine , que sa misère soit la nôtre qu'afin l'on sache réagir si un jour , la poisse s'invite à notre table et nous confronte à l'horreur de la mort .
Il est conscient de sa décrépitude .

"Sophie n'est plus là pour voir quoi que ce soit , point final , alors fichez-moi la paix ! "

Lui qui se battait pour s'en sortir , le voilà de nouveau plongé dans l'incertitude : le covid a amené ses valises pleines de bactéries et l'éloigne encore une fois dans ses pensées morbides , dans ce noir où les nuits sont si blanches !

A-t-il mérité son sort ? A-t-il ménagé la santé de Sophie " petit phare infatigable " qui a parcouru tant de villes , et , souvent s'est démenée pour faire bouillir la marmite quand ses propres contrats laissaient à désirer ? Est-il vraiment cet humoriste plein de talent qu'elle se plaisait à lui rappeler ? Lui a-t-il dit assez qu'il l'aimait ? Peut-il exister encore dans ce monde torve , peuplé d'automates , qui ne vivent que pour la frivolité , le propre bien-être et l'égoïsme ?

Et pourtant des amis l'entourent ; il leur doit un retour : continuer à vivre car on ne revient pas en arrière , ni sur la Terre , et , sa Sophie jamais ne sera égalée et puis personne ne remplace personne bien que demain soit une énigme .
Piano piano il retravaille ses chansons qu'ils avaient pris plaisir à composer ensemble .
Heureusement , Néo leur chien , oblige à se secouer ce grand enfant si malheureux , désorienté , détruit .

" Si je n'avais pas Néo , je ne prendrais même plus la peine de m'habiller et de sortir . "

Bob se répète ; nous plonge dans un chapelet de regrets , de volupté ,d'euphorie où tout se mêle et s'enfuit avec sa belle .

Trop de poses , trop de larmes à la lecture de ce drame , surtout après la perte de deux femmes essentielles dans un clan de joyeux drilles en très peu de temps . Seuls les veufs anéantis restent . Notre couple les accueille du mieux qu'il peut , Henri avec son éternel humour qui me fait rire tous les jours depuis 47 ans et moi avec ma cuisine italienne qui plaît tant . Car ce sont les petites joies et les grands coeurs qui aident dans des moments pareils . Qui sera le suivant ou la suivante ?

Bob m'a étourdie dans son manque de sa Sophie , et en même temps m'a confortée dans la force de l'amour qu'ils ont eu la chance de vivre réciproquement comme peu d'élus ont la fortune d'éprouver .
Il nous oblige à réfléchir sur le verbe "parler " , parler encore et encore pour extérioriser ses démons et ses chagrins , grâce à son grand talent rempli d'émotion , d'amour et d'admiration qui donne à son récit cette immense ferveur .

" Peut-on jouer éternellement avec la vie sans reconnaissance ni amour pour elle ; car elle est un cadeau , et , on ne crache pas sur un cadeau quel qu'il soit ! "

Je remercie cecille et les Editions du Yeti , à travers pierricktillet pour cet aimable envoi numérique afin que je partage avec l'auteur ses tourments dans cette période bien sombre et triste de notre existence : un deuil impensable , un cauchemar !



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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Dédé a raison : on aide qui en a besoin. Et on n’a même pas à attendre que ça nous soit demandé. Je sais que la vie humaine elle-même n’a quasiment plus aucune valeur de nos jours, mais il faudra bien trouver le moyen de changer ça. Autrement, quoi ? On finira par ne plus oser se regarder en face. On aura encore plus besoin de posséder des choses, toutes sortes d’objets, des tas de gadgets idiots, pour compenser ce vide d’humanité en soi, pour se faire croire qu’on est quand même quelqu’un de bien. Quelqu’un tout court. Ce n’est plus possible, ce n’est pas une vie. J’enfonce une porte ouverte, mais il faut visiblement le redire : il est plus qu’urgent de faire autrement. Être venu au monde devrait constituer le seul critère qui nous fasse “mériter” d’être traité correctement et avoir une chance réelle de jouir d’une vie décente...
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Quoi qu’il en soit, il faut renoncer. Et à tout ce à quoi vous devez renoncer s’ajoute tout ce qui est déjà perdu, tout ce qui vous a été repris, tout ce qui a disparu. Alors, qu’est-ce qu’il reste quand il n’y a plus rien ? Quand ce genre d’événement dramatique, irréversible, vous arrache soudain cette enveloppe qui était vous, détruit cette vie qui était la vôtre, quand vous êtes comme jeté hors de vous-même, jeté hors du monde. Qu’est-ce qu’il peut bien rester ensuite ? Que peut-il y avoir d’assez solide, d’assez vrai ? Y a-t-il encore quoi que ce soit où s’appuyer pour, un jour prochain, se relever ? Parce que vous le savez, depuis longtemps peut-être ou bien l’avez-vous appris brutalement à l’occasion de cette tragédie : vous n’êtes que vous-même. Vous n’êtes pas votre compte en banque, vous n’êtes pas votre costume, ni votre voiture, ni votre travail, ni vos amis, ni vos loisirs, vous n’êtes rien de ce que vous possédez même si vous possédez beaucoup. Vous n’êtes pas non plus vos croyances ou vos songes, vos certitudes ou vos valeurs. Tout ceci a volé en éclats. Rien n’a résisté à la tempête. Le manteau qui vous couvrait et que vous appeliez “moi” par habitude est en lambeaux. Il ne vous protège plus de rien. Vous n’êtes plus non plus votre couple, ni même la moitié restante de ce qu’il fut. Vous n’êtes que le bras arraché du corps qu’il formait, désormais disparu cœur et âme. Alors ce morceau de chair sanglante que vous êtes à présent est certes en vie, mais rien ne vous dit que ça suffit à “être vivant”. Les larmes s’évaporent toujours et les cris se perdent tôt ou tard dans l’espace, votre douleur aussi un jour prendra fin. Mais alors, qu’est-ce qu’il reste ? Si tout ceci disparaît mais que vous êtes encore là, c’est bien que vous n’étiez pas ça. Alors qu’est-ce qui vit encore ? Qu’est-ce qui bat réellement seconde après seconde, si tout a été emporté ? Qu’est-ce que vous pouvez encore appeler “moi” dans tout ce vide glacé et ce chaos brûlant ? Il y a pourtant bien quelque chose qui vibre toujours sur cette terre désolée que vous êtes devenu. Qu’est-ce que ça peut être ? L’être ? Votre être ? Mais comment le définir à présent qu’il a été dépouillé de tout ? Vous sentez que vous êtes quelqu’un d’autre, inconnu.
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Une balade avec Néo [le chien], par exemple. Il fait froid, pas très beau, ça ne va pas fort et bien sûr on ne peut pas aller bien loin, pas longtemps : confinement, couvre-feu... Alors on se retrouve sans surprise dans un de ces endroits bien connus, habituels, à présent vides d’elle mais pleins de souvenirs. Il faut respirer, essayer de ne pas laisser certains de ces souvenirs s’accrocher à soi, essayer de ne pas laisser certaines images revenir hanter le présent.
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D’elle, tout me manque : son rire son corps sa voix ses yeux ses mains son odeur sa douceur sa vitalité son amour... Son regard sur moi me rendait meilleur, je m’y voyais plus fort. J’ai même tellement cru l’être que je le suis réellement devenu. Et cela venait d’elle. De sa force à elle, de son amour. Je le savais déjà de son vivant, j’en ai eu la brutale confirmation depuis. Ainsi, il m’apparaît que si je parle aujourd’hui de Sophie, si je remplis ces pages, c’est autant par besoin de dire mon chagrin que par envie de raconter quelle belle personne elle était.
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D’elle, tout me manque : son rire son corps sa voix ses yeux ses mains son odeur sa douceur sa vitalité son amour... Son regard sur moi me rendait meilleur, je m’y voyais plus fort. J’ai même tellement cru l’être que je le suis réellement devenu.
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