La guerre et la haine entre Juifs et Arabes contaminent la classe de 4ème dans laquelle Elie et Mourad sont bien forcés de cohabiter. Injures, mépris, violence, incommunicabilité et la haine aveugle entre les deux élèves pourrissent l'atmosphère et le quotidien de tous les collègiens et des professeurs. Dans ces conditions, est-il sage d'envisager un départ en classe de neige ? le professeur en prend le risque lorsque les deux garçons lui promettent de faire une trêve le temps du séjour. Promesse bien difficile à tenir ! Mais lorsqu'ils doivent affronter seuls un danger de mort, il faut bien qu'Elie et Mourad mettent leurs forces en commun pour avoir une chance de s'en sortir.
Un roman qui suscite la réflexion et l'espoir d'un petit pas vers la paix.
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Je viens de terminer en une heure -ou moins- ce court livre de cent pages. Ça se lit très vite et est à lire dès le plus jeune âge je dirai pour n'aggraver les pensées déjà grignoter de certaines personnes.
L'histoire traite du racisme et la haine partagés de deux adolescents de quatrième. Ils connaitront à se supporter pendant la sortie scolaire qu'organise leur professeur.
Ce livre a été tellement court que j'ai été déçue car Athur Ténor a une plume légère mais compréhensible qui pourrait mieux faire en ajoutant une centaine de pages en plus.
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La classe de 4B doit partir en séjour de ski, mais M. Herbin, leur professeur, appréhende car deux élèves se vouent une haine féroce: Elie et Mourad portent leur religion comme une arme de guerre, incapables de faire la part des choses. Réussiront-ils à ne pas gâcher la vie de leurs camarades? L'adversité va les aider à savoir ce qui est important dans la vie...
Un très court roman qui sait parler de choses graves et malheureusement banales aux adolescents. Un message de tolérance qui passera bien auprès des jeunes dès 11 ans.
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- Au commencement, attaqua-t-il, Dieu a dit : "il y aura des Elie et il y aura des Mourad. Les Elie seront gentils et raisonnables. Les Mourad seront agressifs et idiots."
- Non. Dieu a dit : " Si tu essaies de causer avec un Elie, il commencera par t'insulter et tu t'apercevras très vite qu'il vaut mieux philosopher avec un âne."*
- D'accord. T'as raison, ce n'est pas correct. Je recommence : je crois qu'au début, avant le Big Bang, y avait rien.
Il regarda autour de lui, songeant qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps pour construire son igloo "avec moquette", car il comptait le tapisser de branchages de sapin. Il choisit un emplacement puis, à genoux, délimita un espace circulaire. Tandis qu'il déblayait la neige à droite et à gauche, il réfléchit que, même s'il échappait à la congélation, la nuit serait longue, affreusement longue, d'autant qu'il n'avait rien à manger. Son sac à dos ne contenait que des couvertures de survie, un gros pull, la trousse à pharmacie du groupe... et une canette de soda. C'était à Mourad qu'avait été confiée une partie du goûter de la classe.
Il interrompit son travail, car il était en train de constater un problème inattendu.
Alors une sourde angoisse lui noua l'estomac.
-On avait jamais parlé comme ça, fit remarquer Mourad.
-Non. On devrait faire ça plus souvent.
-Ça ne tiens qu'à toi, mon vieux...
-Et à toi.
-Hum.
-Hum.
"- Exact. Et toi les couvertures. On n'a qu'a partager.
-Ah non, c'est pas possible ! Un juifs et un arabe, ça partage pas !"
Tout le monde lit avec Arthur Ténor