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Agent Kovacs tome 4 sur 9
EAN : 9782745918147
214 pages
Milan (22/04/2005)
3.95/5   30 notes
Résumé :
CSU. Une unité de police spécialisée dans les enquêtes difficiles. Basée à Vancouver et dirigée par Kate Kovacs – un agent du FBI qui se bat aussi contre ses propres démons.

EPISODE #04
Avalanche à Whistler. Des sauveteurs déployés en hélicoptère se retrouvent à leur tour victimes des forces de la nature… et la mission laisse une secouriste grièvement blessée. Un accident qui prend une nouvelle dimension quand Kate et son équipe découvrent l’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
De quoi ça parle?
Une fois commencé, impossible de s'arrêter… Cette expression ne s'applique étonnament pas au quatrième livre de la série CSU, Mort blanche, de Caroline Terré. Quelle déception pour un livre avec un titre si alléchant! Ne vous faites pas d'idées. Cette inintéressante lecture, censée rappeller le roman policier, raconte l'enquête de Kate Kovacs, ancienne agente du FBI dirigeant maintenant l'unité CSU, un service de renseignement secret canadien, à propos d'une secouriste gravement blessée durant une opération visant à porter secours à trois jeunes skieurs en montagne. le seul but de l'enquête est de trouver s'il y a quelqu'un à blâmer pour l'incident et si oui, qui. le résumé est bref, mais ce sont les seuls éléments notables du livre. Vous devez vous demander : pourquoi tant de haine envers ce pauvre livre? (Si ce n'est pas le cas, personne ne vous oblige à lire la suite.) Eh bien, déjà, j'ai perdu une heure de ma vie à cause de lui. le seul et unique but de ce texte est de vous convaincre à ne pas en faire autant.

Pourquoi ça ne marche pas?
Tout d'abord, le plus gros problème de Mort blanche : le rythme. L'enquête n'avance pas de tout le livre. La détective, Kate Kovacs, ne fait que sauter de témoins en témoins durant toute l'histoire pour ne rien apprendre. Elle trouve à peine de quoi suspecter que l'accident pourrait avoir des responsables. Finalement, à quelques pages de la fin du livre, un témoin offre un vidéo de tout ce qui s'est passé et on obtient la confirmation de ce que l'on avait déjà deviné sans aucune preuve. de plus, l'enquête n'est même pas bouclée à la fin : on a aucune idée si les coupables vont se retrouver en prison ou pas. Et on s'en fiche! En effet, les personnages (et plus particulièrement la victime) ne sont en aucun cas attachants. L'auteure a vainement essayé de rendre l'histoire de la victime touchante en lui ajoutant une famille et en rendant la détective sensible à son sujet, mais on se fiche de ce qui va lui arriver. On a quasiment plus d'empathie pour les coupables! Voilà qui me mène à un autre point absolument raté : les suspects et la fin de l'intrigue. Dès le départ, on sait qui sont les responsables, car, dès qu'ils ouvrent la bouche, on voit bien qu'ils se fichent complètement de ce qui est arrivé à la secouriste. de plus, la fin du roman fait simplement confirmé ce dont on était presque à 100% sûr sans aucune preuve. Même par rapport à l'ordre des évènements, lorsqu'on apprend la clé de l'enquête, on ne ressent même pas une petite surprise. En fait, la seule phrase qui me venait à l'esprit quand j'ai fini le livre était : «Tout ça pour… ça?!». Et, si la fin du livre est prévisible et ennuyante, le début l'est tout autant! le but de l'enquête à lui seul est douteux : la meilleure agente d'une unité de renseignement secrète se met sur le cas de trouver s'il y a un responsable à un accident d'une secouriste en service qui n'est même pas morte. Je ne m'y connaît pas en ordre de priorisation des cas des agences de renseignements, mais je trouve que cette enquête n'est pas très réaliste. Pour finir : le style. Je vais faire ça simple : j'ai déjà lu des histoires écrites par des fans sur internet avec plus de style. Dans Mort blanche, on ne prend même pas la peine de décrire l'endroit où l'on se trouve et l'heure qu'il est : c'est écrit en haut de chaque chapitre! Somme toute, lire Mort blanche se résume a n'avoir aucune envie de tourner la page pour voir ce qu'il se cache dans la suite.

En bref
Finalement, le roman CSU : Mort blanche, c'est deux cents pages pour ne rien dire. Si on additionne les cinq premières pages du livre aux cinq dernières, on obtient le même résultat que si on avait lu le roman tout entier. En fin de compte, Mort blanche c'est un livre très oubliable et parfait pour dégouter n'importe qui du style policier. La série CSU toute entière semble avoir été créée pour vendre des livres aux jeunes. J'espère, qu'à l'avenir, on pensera à mettre plus de qualité que de quantité dans la littérature jeunesse, même si la partie n'est pas gagnée.
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Un livre qui nous laisse bien songeur ...
Moi qui ne lit pas beaucoup (pour ainsi dire jamais) de policier, j'ai été très satisfaite par celui-ci.
Le suspens nous mène jusqu'au bout, l'ambiance qui règne est assez particulière. On s'attache bien aux personnages, surtout à la pauvre Sarah McKinley. J'aime beaucoup le style d'écriture de l'auteur.
J'ai particulièrement apprécié la fin, qui nous laisse imaginer la suite du procès.
Ce roman nous délivre un beau message sur l'imprudence et la naïveté.
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C'est un des romans que je préfère de la série CSU. le suspense est vraiment bon et en plus il y a matière à réflexion par le thème proposé. le contexte est celui d'amis qui vont faire de la descente illégale de ski alpin dans une zone dangereuse. Une secouriste est grièvement blessée en essayant de leur porter secours et plusieurs questions se posent ensuite quant à leur présence sur les lieux et sur le déroulement véritable des événements.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je laisse mon regard glisser d'image en image en essayant de les examiner comme si elles appartenaient à un patient fictif, et non pas à une femme de 32 ans qui a déjà perdu le contrôle de la moitié de son corps. Mais malgré tous mes efforts, j'ai le plus grand mal à cacher mes émotions.
– Elle souffre aussi un traumatisme crânien ?
– Oui… Elle est dans le coma.
– Elle ne portait pas de casque ?
– Si, elle en avait un. Ce qui te donne une bonne indication de la violence du choc qu'elle a reçu. Sans casque, elle serait probablement morte sur le coup.
Je reste sans voix.
Les secouristes d'unités aériennes n'utilisent pas n'importe quels casques. Ils utilisent des casques en Kevlar, spécialement conçus pour les protéger dans des situations extrêmes : crash, chutes, impacts… J'ose à peine imaginer ce que la victime a dû ressentir.
– Tu vois cette zone ? Juste là ?
Sven pose son index sur l'un des clichés. Sur la partie gauche du cerveau de Sarah McKinley.
– C'est la zone d'impact ?
– Oui. On l'a étudiée millimètre par millimètre et la seule chose qu'on ait trouvée est une fracture linéaire de l'os frontal, juste au-dessous de la ligne temporale.
Je suis du regard la fine ligne blanche qu'il me montre.
– Pas d'enfoncement avec éclats, pas d'hémorragie cérébrale… Ce qui est plutôt bon signe… Avec un peu de chance, le coma dans lequel Sarah McKinley se trouve actuellement n'est qu'une réaction d'auto-préservation naturelle du cerveau et elle ne souffrira d'aucune séquelle physique et/ou mentale à son réveil, sauf peut-être de façon temporaire. Dans le pire des cas, en revanche, elle risque d'être sérieusement handicapée par cette blessure, en plus de celle de la colonne vertébrale… Ou de ne jamais reprendre connaissance.
– Vous pensez que c'est seulement l'hémisphère gauche de son cerveau qui a été touché ?
– Autant qu'on puisse l'établir à ce stade, oui.
– On parle donc de problèmes possibles touchant l'expression verbale, le comportement, la personnalité, les émotions, la concentration…
– Oui. Même si, encore une fois, je suis plutôt opti-miste de ce côté-là. En raison du type de fracture et du fait qu'elle portait un casque spécialement étudié pour ce genre de choc, je dirais qu'elle a une chance sur deux de s'en sortir indemne côté fonctions cérébrales. Si elle reprend bien sûr connaissance…
– Elle en est à combien sur l'échelle de Glasgow ?
Sven se replonge dans ses notes et je retiens mon souffle.
Sur l'échelle en question qui permet de quantifier la gravité d'un état comateux, un score de 15, le maximum, indique que tout va bien. Un score inférieur à 7 que le patient ne peut pas respirer par ses propres moyens et doit être intubé. Et un score inférieur à 3 qu'il passera probablement le reste de sa vie dans un état végétatif.
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– Sarah McKinley souffre d'une double fracture lombaire avec déplacement de vertèbres. La vertèbre L4 a littéralement explosé sous le choc et les L2 et L3 ont glissé latéralement pour compenser, sectionnant la moelle épinière. Avec une fracture de ce type, à ce niveau, on parle bien sûr de paraplégie totale, sans aucune sensation ou mouvement possible dans les membres inférieurs, mais avec la possibilité d'avoir des terminaisons nerveuses encore valides au dessus des hanches. Dans l'univers des blessures de la moelle épinière, c'est loin d'être le pire des scénarios. Même si le patient n'a aucune chance de remarcher un jour, il garde le contrôle de la partie supérieure de son corps – bras, mains, système respiratoire, muscles abdominaux, etc. –, ce qui limite les risques de complications et permet une qualité de vie bien supérieure à celle d'un paraplégique souffrant d'une fracture à un niveau plus élevé. Tout étant bien sûr relatif, surtout quand on parle de quelqu'un qui a dû passer une bonne partie de sa vie à faire des activités physiques extrêmes, pour son métier et j'imagine aussi pour son plaisir.
Il me laisse quelques instants pour bien enregistrer les informations affichées devant moi : les fragments d'os, les vertèbres déplacées… Et alors que je commence à sentir un mélange de colère et de dégoût monter en moi devant un tel gâchis, Sven décroche la série de clichés radiographiques et la remplace par une série de planches IRM représentant différentes vues de cerveau humain, prises en coupe.
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– Affirmatif. Ils ont été évacués par une autre patrouille de secouristes, par voie terrestre, environ une heure après la tentative d'hélitreuillage ratée. Et ils sont tous les trois indemnes.
– Ils n'ont absolument rien ?
– Que dalle. Pas une égratignure. L'un d'entre eux souffrait d'hypothermie relativement avancée mais c'est tout. Par mesure de précaution, ils vont tous les trois passer la nuit en observation au centre médical de Whistler et on devrait pouvoir les interroger demain matin à la première heure.
Je regarde ma montre – 19:37 – et j'essaie d'organiser au mieux les choses, en prenant en compte les deux heures de route qui séparent Vancouver et Whistler.
– Tu sais qui s'est occupé de la victime à son arrivée au St Paul's ?
– Oui. C'est Petersen qui était de service. J'ai réussi à l'avoir deux secondes au téléphone, juste avant de t'appeler, et il m'a dit que tu pouvais passer le voir aux urgences si tu le souhaitais.
– Il ne t'a rien dit d'autre ?
– Non. Il était speedé comme pas possible. Aux bruits qu'il y avait en arrière-plan, je dirais qu'il était encore en train de s'occuper de la secouriste quand je lui ai téléphoné. Tu veux que je le rappelle, pour avoir plus de détails ?
– Non. Je vais y aller direct. J'aimerais qu'on ait le maximum d'informations sur la victime avant de s'attaquer aux témoignages des différentes personnes impliquées dans l'accident.
– Tu veux qu'on parte tous les quatre à Whistler ce soir ?
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– J'imagine que tu veux un compte rendu détaillé des blessures dont souffre Sarah McKinley, c'est bien ça ?
– Oui. Si tu peux. Si tu as le temps.
– Pas de problème.
Petersen attrape un dossier posé sur son bureau et reprend, les yeux fixés sur moi.
– Vous pensez qu'il ne s'agissait pas d'un accident ?
– Je ne sais pas. On n'a pour l'instant que très peu de détails. C'est pour ça que j'aimerais avoir un maximum d'informations sur son état de santé avant de me rendre à Whistler.
Il secoue la tête et éteint les néons du plafond en soupirant, avant d'accrocher une série de clichés radiographiques sur un négatoscope.
– Parce qu'entre nous, si jamais ce qui lui est arrivé est la faute de quelqu'un, j'espère que la personne en question aura du mal à dormir pendant un bon moment… Il allume les panneaux de Plexiglas et quand la lumière se glisse à travers la fine couche plastique, je ne peux m'empêcher de soupirer à mon tour. Parce que ce qu'il y a maintenant devant moi montre de façon irréfutable la colonne vertébrale de quelqu'un qui ne remarchera jamais.
– OK…
Sven se plante devant le premier cliché : une vue d'ensemble du dos de Sarah McKinley sur laquelle une fracture lombaire est clairement visible.
– J'imagine que tu sais déjà ce que je vais dire ?
J'acquiesce, les mots soudain coincés au fond de ma gorge.
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– J'aimerais passer voir la victime avant de prendre la route, même si elle est inconsciente… Tu n'y vois pas d'objection ?
– Non. Aucune. Elle est en salle de soins intensifs. Dernier lit au fond à droite. Montre juste ta plaque aux infirmières de service et si jamais il y a le moindre problème, dis-leur de m'appeler pour que je confirme qui tu es. Je suis de garde jusqu'à demain midi.
Je jette un dernier coup d'œil sur la série de clichés encore accrochés devant moi, en réalisant soudain que je viens d'observer dans ses moindres détails la partie la plus secrète d'une personne, sans même savoir à quoi ressemble son visage.

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