Rien de rafraîchissant comme un bain dans la forêt du Massachusetts avec Thoreau, fidèle observateur d'une faune d'autant plus indifférente qu'on la désigne sous des mots qu'on ne connaît pas, même traduits de l'anglais. Si on n'a pas les moyens de s'offrir une ferme cévenole, ou un manoir dans la vallée de la Bièvre- aucun regret, les castors n'y percent plus de galeries--on saura gré à Thoreau de savoir aménager un lac feuillu dans notre bibliothèque en bois de pin suédois.
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Que la marée quotidienne laisse quelque dépôt sur ces pages, comme elle dépose le sable et les coquillages sur le rivage. Ainsi augemente la terra firma. Ceci est peut-être un calendrier des flux et des reflux de l'âme ; et sur ces pages comme sur une plage, les vagues pourront jeter des perles et des algues.
L'aile déchiquetée du faucon repousse comme avant, contrairement à celle du poète.
Afin d'éviter l'illusion, je laisserais volontiers l'homme de côté pour contempler un univers où l'homme n'est qu'un grain de sable.
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