D'une manière générale, on a toujours l'enquête, les flics, les tueurs… Mais là, on se retrouve avec une avocate qui se voit confier sa première affaire de meurtre.
Sans pour autant découvrir les rouages juridiques, l'auteure s'attache à mettre en parallèle deux vies, deux femmes que tout semble opposer. Les personnages sont loin d'être ce qu'ils paraissent être et c'est assez intéressant.
Même si la vie de cette avocate, Alison, semble idyllique, on a l'impression que rien ne la rend heureuse… Elle noie ses soirées dans l'alcool, alors qu'elle a un mari, psychologue, adorable et une petite fille très mignonne… Oui, mais voilà, c'est comme dans la vie réelle… C'est ce que l'on veut bien nous faire croire. Une vie lisse et sans histoire.
Madeleine, la meurtrière a assassiné son mari d'une quinzaine de coups de couteau, après avoir vécu l'enfer…
Une lecture en demi-teinte, car le personnage d'Alison m'a exaspéré et j'ai eu du mal à entrer dans cette intrigue, même si le début met du mal à se mettre en place et semble partir dans tous les sens, peu à peu le récit se densifie, surtout lorsque l'aspect psychologique prend le pas en s'installant de manière latente, quasi sournoise.
Les derniers chapitres sont très bien construits et c'est ce qui permet de redresser la barre et à l'intrigue de prendre de l'ampleur.
L'ambiguïté des personnages est le point central du récit et certains vont se révéler sous leur vrai jour et c'est de cette manière que l'auteure aborde le sujet des violences faites aux femmes, en mettant en avant l'aspect psychologique, les manipulations…
Une lecture en dents de scie, mais l'auteure a réussi à maintenir l'intérêt avec l'évolution qu'elle donne à ses personnages en révélant leur nature profonde.
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