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EAN : 9782253125556
310 pages
Le Livre de Poche (02/12/2009)
3.39/5   66 notes
Résumé :
Elles ne sont pas sœurs... elles sont Sœurs. Leur petite communauté au cœur de la France subsiste - difficilement - grâce au délicieux chocolat qu'elles produisent. Mais si elles manquent le rendez-vous au fin fond de la Colombie, la part de fèves de cacao qui leur est réservée sera immédiatement attribuée à d'autres. Quittant leurs habits monastiques et le recueillement du cloître, projetées en pleine forêt amazonienne, elles découvrent un pays magnifique où grouil... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Attention pépite (de chocolat) ! Bon d'accord, le jeu de mots était facile mais tout ca pour dire que Soeurs chocolat a été un vrai coup de coeur pour moi.

On fait la connaissance d'une communauté de religieuses qui viennent dans un couvent. Leur seule source de revenu c'est le chocolat. Et pour s'approvisionner, deux soeurs sont envoyées en Colombie. Mais si tout le voyage est bien organisé, elles ne vont pas être à cours de surprises et de péripéties.

C'est ma première rencontre avec la plume de Catherine Velle et j'ai beaucoup aimé son style. le suspense est omniprésent et le lecteur n'a pas une minute de repos tant les rebondissements s'enchainent. J'ai beaucoup aimé en apprendre d'avantage sur nos deux héroïnes qui sont tellement attachantes. Je trouve dommage que ce roman ne soit pas plus connu car il vaut vraiment le détour et je vous le conseille vivement.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Les moniales de l'abbaye de Saint-Julien du Vaste Monde sont sur le pied de guerre : le moment est venu pour deux d'entre elles de partir pour la Colombie afin de pérenniser un accord séculaire avec un producteur de fèves de cacao. Elles viennent qui plus est de recevoir la Cabosse d'or, un prix prestigieux qui récompense le meilleur chocolat. Il s'agit par ailleurs de leur dernière chance de restaurer leur abbaye et de conserver leur indépendance, en proposant à nouveau des produits chocolatés de leur fabrication. Ce sont finalement soeur Anne, sévère et rigide, ainsi que Jasmine, une novice récemment arrivée au couvent un chat gris dans les bras, qui vont entreprendre le voyage. Bien évidemment, rien ne va se dérouler comme prévu, pour notre plus grand plaisir, car des prétendants malheureux au titre de la Cabosse d'or entendent bien découvrir le mystérieux producteur de cacao des moniales... de fausses pistes en mauvaises rencontres, vaille que vaille, les deux soeurs vont déployer tous leurs talents, y compris les plus inattendus, pour acheter leurs fèves !

C'est un joli récit, amusant et original, idéal pour l'été ! Les personnages sont attachants et peu communs, des religieuses au caractère bien trempé ! La description de la vie des soeurs à l'abbaye est charmante, chacune étant dotée d'une personnalité bien marquée : soeur Pierrette la bricoleuse, soeur Madeleine l'amie des animaux, soeur Guillemette la chocolatière... L'intérêt de l'histoire réside principalement dans l'opposition des deux personnages principaux, Anne et Jasmine, un duo antithétique qui finit par s'apprivoiser. L'ensemble est très bien rythmé par un enchaînement de péripéties incongrues et rocambolesques : face à face périlleux avec des narcotrafiquants, soirée au cabaret, empoisonnement... La psychologie d'Anne, qui peut paraître un peu caricaturale au premier abord, s'avère finalement plus subtile qu'il n'y paraît et l'évolution des personnages, au cours de cette aventure initiatique, bien vue. Un court roman bien écrit, bourré d'humour et divertissant que je ne peux que vous conseiller !
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Livre lu dans le cadre de mon défi personnel de lectures 2024 : item "Livre dont le titre comporte deux mots".
Comme j'avais celui-ci dans ma PAL, je l'ai choisi. Pour tout dire, ce livre m'avait été offert par mon supermarché dans le cadre d'une opération "Deux livres achetés, un livre offert". Je ne l'aurais peut-être pas acheté sinon. Mais, le titre était sympathique, la couverture était attractive, le résumé laissait entendre qu'il s'agissait d'une aventure exotique..., je n'ai donc pas résisté.

C'est un petit roman qui se laisse lire rapidement. Pourtant, le début est un peu poussif et j'ai dû m'accrocher pour ne pas le laisser au profit d'un autre. Et grand bien m'en a fait car la seconde partie du livre est beaucoup plus palpitante et intéressante, même si certaines situations évoquées manquent vraiment de crédibilité (ex : deux Soeurs assez coincées qui se retrouvent à chauffer les planches d'un cabaret au beau milieu de nulle part !!!). Enfin, il faut se laisser faire et jouer le jeu !

Pour moi, c'est un roman détente à lire entre deux romans plus intellos ou difficiles. A vivre comme une "respiration" puisqu'il nous mène aux confits de la Colombie, sur les flancs cachés d'une montagne des Andes où poussent les meilleures fèves de cacaoyers du monde.

Donc, dès lors que ce postulat est accepté, on suit plus facilement le périple improbable des Soeurs Anne et Jasmine, parties de leur abbaye de Saint-Julien-du-Vaste-Monde en direction de la Colombie, afin de participer aux enchères annuelles en vue de l'obtention des meilleures fèves du village de Rio Gordo qui leur sont a priori réservées.

Mais, ce qui devait être qu'une formalité s'est rapidement transformé en un périple des plus dangereux dès lors que les deux Soeurs ont servi d'appâts à des concurrents peu scrupuleux pour leur permettre de découvrir le lieu d'implantation des fameuses fèves. Celui-ci enfin découvert, il ne fallait pas qu'elles y arrivent afin de les coiffer au poteau et obtenir ainsi la précieuse marchandise !

Donc, c'est un peu à la découverte des fèves cachées à la façon des Aventuriers de l'Arche perdue ! D'ailleurs, c'est un peu écrit à la façon d'un film, tant les paysages traversés, les rencontres exotiques, les diverses langues employées sont visuellement très présents et bien décrits. Pour l'une comme pour l'autre, ce voyage qui aurait dû être fait par d'autres, aura valeur de parcours initiatique, dont la première étape a été de sortir hors les mûrs de l'abbaye où elles sont "clôturées".

Se confronter à l'extérieur et au monde des vivants alors qu'elle est restée enfermée depuis de longues années, autant dire une vraie gageure pour Anne (Jasmine, elle, n'est que novice, n'a pas encore prononcé ses voeux). Se confronter au monde et à la vie, c'est aussi se confronter à son histoire et à ses souvenirs. A ses doutes et à ses éventuels regrets aussi. Atteindront-elles ce village sans encombre ? Seront-elles dignes de la mission que leurs Soeurs leur ont confiée ? Des liens particuliers pourront-ils se créer entre elles et avec les personnes rencontrées ? Ce voyage, ces aventures vécues ensemble auront-elles un retentissement dans leur vie future ? Telles sont les questions que le lecteur se pose et dont il a les réponses en fin d'ouvrage.

Pas besoin d'aimer le chocolat pour s'intéresser à ces Soeurs chocolat, mais c'est encore mieux si on l'aime, car on prend alors conscience que nos petits plaisirs égoïstes pris dans nos univers ouatés et cocoonés sont la résultante d'un travail acharné et souvent misérable mené à des milliers de kilomètres de là. Ces péons méritent tout notre respect !

Sans doute, je ne garderai pas un grand souvenir de ce roman, mais je dois reconnaître qu'il a bien rempli sa fonction : me divertir entre deux livres plus sérieux.
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Un bon petit livre sans prétention comme j'aime en lire de temps en temps.
On suit les aventures de Soeur Jasmine et Soeur Anne en Colombie, traquées sans trop le savoir par des mercenaires qui en veulent à leur chocolat.
le résumé était assez largement exagéré : elles ne jouent pas vraiment du revolver (Jasmine assomme avec ledit revolver un geôlier de la prison où elles sont enfermées) et elles ne dansent et ne chantent pas dans un cabaret infestés de malfrats, mais dans un bar au fin fond de la Colombie fréquenté par des mineurs un peu trop exigeants.
Outre les aventures rocambolesques de Jasmine et Anne, on découvre aussi la petite vie des moniales dans leur abbaye. J'ai bien aimé la façon de présenter les choses, comme si être bonne soeur n'était pas si extraordinaire que ça mais simplement une sorte de choix de carrière quand seule la foi semble être le chemin.
Un roman très rafraîchissant, qui se lit facilement.
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Soeurs Chocolat de Catherine Velle est un petit roman détonant qui m'a fait rire et voyager. J'ai aimé cette lecture très rafraîchissante.

La petite communauté de Saint-Julien se trouve dans une situation bien précaire : l'Abbaye tombe en ruine et les finances se dégradent dangereusement. En remportant le prestigieux prix de la Cabosse d'Or pour leur production de chocolat, les religieuses comptent bien surfer sur la vague de cette haute distinction. Elles se rappellent l'accord passé il y a longtemps avec la riche famille de Maria Magdalena, une jeune colombienne qui rejoignit leur communauté. Attristée de se voir séparée d'elle, la famille de la jeune femme émit la condition d'un retour de cette dernière en Colombie tous les dix ans au moment des enchères annuelles sur les fèves de cacao en échange d'une part régulière de leur récolte, assurant ainsi des revenus stables à l'Abbaye, promesse tenue bien après sa mort par les autres religieuses de la communauté. le contrat risque pourtant de voir son terme arriver, cela fait neuf ans qu'aucune Soeur n'est allée en Colombie. Deux Soeurs, Anne et Jasmine, sont donc envoyées en mission pour récupérer les ressources nécessaires à la relance de la fabrication de chocolat et à la préservation de la communauté. Mais cela ne sera pas sans embûches pour Soeur Anne et Soeur Jasmine, les péripéties s'enchaînent et les envieux guettent.

Soeurs Chocolat est un court roman vraiment sympathique, une lecture doudou qui donne le sourire et nous embarque totalement. Même si l'intrigue colombienne a mis un peu trop de temps à démarrer à mon goût, une fois que c'est parti, c'est exquis comme un bon carré de chocolat. Elles vont en découvrir des choses, parcourir la Colombie, faire des rencontres inouïes mais surtout elles vont en voir des vertes et des pas mûres les deux Soeurs. Elles prendront tous les risques et affronteront tous les dangers pour assurer leur mission, devenant ainsi de véritables aventurières. Il faut avouer que certains passages sont un peu abracadabrants mais on se laisse malgré tout porter par le récit assez original de ces deux Soeurs intrépides. le personnage de Soeur Anne m'a beaucoup fait rire avec son caractère de cochon, ses répliques bien senties, c'est un personnage drôle malgré lui. Elles m'ont aussi émue car plus on avance dans l'histoire, plus on apprend à les connaître, à comprendre leur parcours et leur choix d'une vie monastique. Au niveau de l'écriture, je n'ai pas grand chose à dire, c'est bien écrit, il n'y pas d'effets de style particuliers, c'est simple et sans fioritures.

En somme, c'est un petit roman savoureux dont j'ai vraiment apprécié la lecture. C'est une histoire de solidarité et avant tout de lien fort entre des religieuses et le pays incroyable qu'est la Colombie et aussi entre les religieuses elles-mêmes.
Lien : https://thebookcarnival.blog..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il y a bien longtemps, en l’année 1871, une jeune étrangère fort pieuse, visitait la France avec sa famille, arriva un jour à l’Abbaye de Saint-Julien. Elle venait de Colombie et s’appelait Maria Magdalena de Quiba. Elle se destinait à Dieu depuis longtemps, mais c’est ici, à Saint-Julien, dans notre vallon isolé, qu’elle désira renoncer au monde et se fixer. Sa riche famille était au désespoir de devoir la quitter et ne plus la revoir jamais. Son père imagina un stratagème qui, tout en respectant la volonté de la jeune fille, permettrait aux siens de garder contact avec elle, et doterait l’Abbaye de revenus nouveaux. La famille tirait une partie de ses richesses de l’exploitation de cacaoyers, denrée alors fort à la mode, et offrit en dote à l’Abbaye une part régulière de sa récolte. A la condition néanmoins, qu’une fois tous les dix ans Maria Magdalena reviendrait en Colombie, au moment des enchères annuelles des fèves de cacao.
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Des bancs de perroquets sauvages montaient et descendaient au gré des courants d’air, jouant entre les lianes tentaculaires qui frangeaient le bord du précipice. Ils étaient d’un vert incroyablement vif, qui se distinguait parfaitement des autres verts, plus sombres, de la foret. Quand ils se taisaient, on entendait le bruit des cascades, visibles plus loin, dans l’arrondi de la faille devant laquelle elles se trouvaient. Elles se laissèrent glisser dans l’herbe humide, épuisées.
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La neige avait fait son apparition au petit matin, déversant sur tout le Haut-Koenigsbourg des tonnes de poudre blanche. Le vieux bourg alsacien de Bergheim était encore endormi, raidi sous la vague de froid, et les sapins du fond de la place, figés sous leurs guirlandes glacées, semblaient attendre un signal pour se remettre à respirer. Un oiseau triste traversa le ciel plombé en criant.
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Elle ne savait pas ce que c'était, mais la mélodie tourbillonnait autour d'elle, s'insinuant dans chaque anfractuosité végétale, dans chaque recoin obscur de la cathédrale verte, en harmonie totale avec la forêt sauvage. Des singes apparurent, curieux, et disparurent en piaillant, effrayés par les violons.
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Depuis les fondements anciens de la Règle de saint Benoit, la prière des vigiles, au milieu de la nuit, avait tou- jours revêtu un caractère particulier. Qu'elle sonnât à 2, 3 ou 4 heures du matin, selon les règlements propres à chaque communauté, que la nuit ait été douce ou rude, traversée de rêves ou de cauchemars, la cloche arrachait toujours Frères ou Soeurs à un sommeil profond. Pour répondre à l'appel de Dieu, il fallait alors revêtir coule, scapulaire et voile, et se presser de rejoindre les autres à l'église.
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