AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782207168851
496 pages
Denoël (08/02/2023)
3.52/5   21 notes
Résumé :
Et si les États-Unis n'avaient jamais existé ?

1863.
Soutenu par Napoléon III, Maximilien d'Autriche se voit proposer la couronne d'empereur du Mexique. En Amérique du Nord, la guerre entre l'Union et les Confédérés est sur le point de prendre un tournant décisif. Ferenc von Richter, envoyé par le roi de Prusse pour le tenir informé de l'évolution du conflit, fait la connaissance du comte Ferdinand von Zeppelin, qui vient d'effectuer son premie... >Voir plus
Que lire après Burning skyVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Les États-Unis n'ont pas existé : la guerre de Sécession a perduré, ne permettant pas à ce pays si puissant aujourd'hui de venir au jour. le Mexique en a profité et est devenu LA puissance d'Amérique. Avec une orientation tout autre. Plus respectueuse de la nature, loin du productivisme à tout prix que nous connaissons actuellement. Mais qui est à l'origine de ce changement ? Quel élément a déclenché cette uchronie ?

Et si… Que j'aime cette phrase ! Combien de possibilités elle ouvre. Surtout quand l'auteurice nous plonge en pleine uchronie historique (selon la terminologie d'Apophis). Johan Heliot, ancien professeur d'histoire, en a fait une de ses spécialités. Récemment, il a publié La fureur des siècles qui se situe à l'époque de François Ier et de Léonard de Vinci et Les enfants de la Terreur, roman centré sur cette période de la fin du XVIIIe siècle. Et, pour nous rapprocher du sujet de Burning Sky, je peux rappeler le Suprême sacrifice, de Jack Campbell, qui revisite la bataille de Gettysburg. Dont il est question aussi dans le romande Stéphane Przybylski. Mais avant d'y arriver, je dois citer l'excellent essai de Thierry Camous, Uchronies. le laboratoire clandestin de l'histoire, qui joue de façon très scientifique avec dix hypothèses, revisitant ainsi l'histoire du monde. Passionnant !

Mais qu'en est-il de Burning Sky ? Stéphane Przybylski situe son roman entre 1862 et 1870 (à quelques chapitres près), aux États-Unis d'Amérique, qui n'en sont encore qu'à leurs balbutiements. La Guerre de Sécession est là, meurtrière. Ainsi que l'avancée des colons sur les terres autrefois indiennes. La « civilisation » est en marche. Mais face à ce mouvement, plusieurs hommes et femmes vont se rencontrer et faire pencher la balance d'un autre côté que celui que nous connaissons. Guidés par le hasard ? Par des puissances divines proches des Indiens ? Rien n'est sûr, mais les rencontres ont lieu. Et elles seront fatales à la création des États-Unis d'Amérique dominants, arbitres du monde. Ceci n'est pas un divulgâchage de l'histoire, car on le sait dès le premier chapitre où une famille d'immigrants américains tente de pénétrer dans l'empire qui domine le continent. Et là, ce sont les Mexicains qui tiennent les rênes du pouvoir. Ce sont eux qui regardent de haut ces Américains prêts à tout pour fuir leur pays aux conditions de vie misérables. Retournement de situation, classique en SF, imaginé par Stéphane Przybylski, un Français vivant depuis plusieurs années aux États-Unis.

Stéphane Przybylski est connu dans le milieu de la SF pour sa Tétralogie des origines, parue originellement au Bélial', puis publiée en poche chez Pocket (et adaptée sous forme de BD). Une série qui prend une base historique solide et lui adjoint une grosse pincée de SF et donne un ensemble convaincant et très ancré dans le réel malgré certains points typiques des littératures de l'imaginaire (Ovnis et petits gris, par exemple). Dans Burning Sky, l'auteur réutilise en partie cette recette : un contexte historique parfaitement documenté, aussi bien pour ce qui est des évènements que du contexte social ; auquel on ajoute une partie surnaturelle. Ici, les croyances indiennes, avec l'autre monde et les animaux totems qui guident les élus. Et, dans l'ensemble, la mayonnaise (pour continuer la métaphore culinaire), prend plutôt bien. D'autant que Stéphane Przybylski ajoute une forte dose de science, là aussi très bien documentée. Un de ses personnages principaux veut créer le premier dirigeable : la vue de montgolfières ingouvernables l'a agacé à tel point qu'il ne cesse de chercher une solution. La rencontre de plusieurs autres hommes au parcours atypique et avec un lourd bagage scientifique ou avec les idées qu'il faut où il faut lui permet de mettre en oeuvre son projet. Reste le but. C'est simple : permettre aux Indiens de conserver leurs terres, leur liberté, leur fierté. Un message actuellement très audible.

Cette haute portion d'imaginaire amène Burning Sky vers une littérature populaire (attention, ce terme n'est pas péjoratif pour moi, il caractérise simplement des oeuvres dont le principal moteur est le plaisir de la lecture, au détriment d'autres éléments, telle la recherche stylistique). Et ce côté est renforcé par les personnages qu'a choisis Stéphane Przybylski. Les héros sont des hommes aux caractères forts (ou qui vont s'affirmer en cours de route pour le plus jeune, qui vit ici son roman d'apprentissage). Ils viennent d'horizons différents : la Russie des tsars, la France de Napoléon III, un peuple indien particulièrement indépendant ; et quelques autres, dont le rôle sera moindre, mais aux parcours tout aussi originaux ou, pour le moins, aventureux. On se croirait dans ces films de la seconde moitié du XXe siècle, où la testostérone et la virilité sont la norme et où les femmes ne sont que de seconds couteaux, voire des objets. Et j'en arrive à un gros reproche que je pourrais faire à Burning Sky. Sans me la jouer féministe de base, je trouve que les femmes qui traversent ce roman sont pour le moins malmenées. Je sais qu'on est au XIXe siècle, aux États-Unis, mais fallait-il transformer la jeune et douce jeune fille du début du roman, aimée du héros, en un être ravagé par la haine, caricature de monstres féminins sans coeur et sans substance. de même, l'autre jeune femme qui fera vibrer le coeur de Ferenc, le personnage principal, n'est qu'une silhouette aux courbes charmantes qui ne servira qu'à aiguiser les sentiments du jeune homme. Sans aller plus loin. Pas très valorisant tout cela. Et un peu ringard à mon goût.

Mais cela n'enlève rien à la force de Burning Sky, roman au rythme efficace et que j'ai eu du mal à lâcher. Même si l'histoire ne m'a pas bluffé ni surpris dans son déroulement, j'en ai apprécié la lecture du début à la fin. Pour aller plus loin, je reproduis ici les mots d'Olivier Girard, le fondateur des éditions du Bélial' (j'ai trouvé ces paroles sur le site du Bélial'). Répondant à un lecteur qui s'étonnait de la publication de ce roman dans une autre maison d'édition que la sienne, il parle un peu de la genèse de ce texte et j'ai trouvé cela particulièrement intéressant. Voici ce qu'il écrit : « Ce texte a une drôle d'histoire. Initialement, le sujet devait être un roman. Puis finalement une BD (un projet qui a été très loin). Avant de revenir à l'état de roman. L'équipe éditoriale du Bélial' a engagé un gros travail sur ce titre, en s'investissant même un temps sur le format BD, qui n'était bien évidemment pas prévu pour nous. Diverses lectures et relectures, plans de travail, visio avec l'auteur (qui vit outre-Atlantique), annotations du manuscrit à diverses étapes. Tout cela s'est étiré sur une longue période. Jusqu'à ce que Stéphane trouve le temps long, et pose des exigences de planning de parution que nous ne pouvions tenir à un moment où le texte ne nous semblait pas encore totalement satisfaisant, le boulot d'édito pas encore assez poussé. Stéphane a alors décidé d'en rester là. de récupérer son manuscrit et de le proposer ailleurs. Chez Denoël, donc (et peut-être chez d'autres maisons, mais ça je l'ignore). Quand Pascal Godbillon, un ami de longue date, s'est montré intéressé, il m'a contacté pour me demander si cela me posait un problème. Je lui ai répondu que non. Il a donc publié Burning Sky. » Quand on n'est pas dans les coulisses de la création et de l'édition, ce genre de petites portes ouvertes est toujours agréable à découvrir.

Je m'en serais voulu d'achever cette chronique sans parler de la couverture. Car j'ai trouvé que le pari de la couverture en noir et blanc était osé, mais fonctionne à plein. On reconnaît la patte d'Anouck Faure, dont j'avais apprécié certains travaux récents (La nuit du faune, Rendez-vous demain ou Apocalypse blanche) et dont le dernier roman attend sagement dans ma P.A.L. Cette illustration nous plonge dans le passé, mais apporte également le côté tragique de l'histoire. Et indique l'essentiel de ce récit, ce qui a déclenché le changement historique. Enfin, elle attire l'oeil par son originalité et sa force. Ça me plait !

Lire Burning Sky a été un bon moment de plaisir. Je ne sais pas si ce roman restera longtemps dans ma mémoire, car son côté roman de gare assumé risque de lui valoir un oubli rapide au profit d'autres ouvrages plus marquants. Cependant, il m'a permis de m'envoler, loin, avec une galerie de personnages virils et conquérants, dans un monde où la nature sauvage règne en maitresse. Un monde où tout est possible, même de changer le cours du temps.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          230
Après sa tétralogie des origines, revisite façon histoire secrète de la seconde guerre mondiale éditée chez le Belial, Stéphane Przybylski revient avec une oeuvre qui tient plus de la strictie uchronie, lors de la période de la guerre de sécession américaine : Burning sky, édité par Denoël collection Lunes d'encre.

Comme dans ses précédents livres, chaque chapitre mentionne en préambule la date à laquelle se situe l'action, ce qui est un peu moins capital ici, car la trame est plutôt linéaire, avec juste au départ et à quelques rares occasions des flash-back ou des sauts dans le futur. On se trouve plongé dans le livre par un prologue assez étonnant, dans lequel des émigrés américains cherchent à rentrer au Mexique sur un curieux appareil volant, survolant une cité de Mexico technologiquement incroyable… avant de se faire refouler et renvoyer chez eux ! Pied de nez à l'Amérique actuelle, mais tout le roman va tâcher de montrer le point de départ de cette uchronie, ce qui a fait basculer l'histoire dans une autre version de notre monde. A noter que le livre comprend un glossaire avec un certain nombre de noms de personnes, lieux de bataille, noms d'armes, et termes indiens, ainsi qu'une chronologie du démarrage de la guerre et du contexte.

Retour quelques temps avant le déclenchement de la guerre de Sécession : on découvre un jeune couple, Inger Aarensen et Ferenc von Richter, lui futur ingénieur rêveur en Prusse, elle fille d'un industriel construisant des vapeurs modernes. Ils n'osent pas s'ouvrir l'un à l'autre, et vont chacun suivre leurs chemins. 10 ans plus tard, elle est côté nordiste, à la tête d'une entreprise industrielle du secteur de la défense, puissante et riche. Quant à lui, il se retrouve observateur pour le compte de la Prusse dans le conflit sanglant qui démarre à peine entre les états du nord et les confédérés, et très vite témoin impuissant de la violence et de la boucherie de cette guerre civile. Blessé et éloigné du front, il rencontre plusieurs personnes singulières qui vont lui faire germer une idée pour changer les choses : Ferdinand von Zeppelin tout d'abord, auprès duquel il imagine un moyen de transport aérien, et qui le recommande à l'ingénieur russe Vassili Tchernikov et à Mahpiya Ilé, un indien d'Amérique. S'ensuit un voyage à travers les états du nord, la rencontre avec ces deux individus hauts en couleur avec lesquelles il va devenir inséparable. Plusieurs protagonistes vont les rejoindre, dont un militaire français fuyard du corps expéditionnaire envoyé par Napoléon III au Mexique.

A côté de ce voyage de Ferenc, on suit le périple de Inger de manière plus synthétique. Elle semble avoir une connexion avec le psyché du prussien, capacité acquise avec l'enseignement de sa gouvernante originaire des Balkans. Inger va n'avoir de cesse que de retrouver son ami d'enfance, mais pour cela elle va embrasser l'attitude violente des conquérants du nord face aux tribus indiennes du centre des États-Unis, région où elle retrouve la trace de Ferenc.

Le roman est assez linéaire une fois les quelques sauts dans le temps initiaux passés. On suit la destinée de Ferenc dans son périple entre les terres indiennes et son projet pour mettre fin à la guerre. Il réalise un voyage initiatique, entouré de divers mentors et conseillers. On réalise vite qu'il va trouver un moyen de construire un engin militaire volant révolutionnaire, mais dans quel camp va-t'il se ranger ? Dans tous le roman, la notion de bien et de mal est assez partagée, tant on trouve de bonnes idées dans chaque camp belligérant, immédiatement réduites à néant par des considérations de non-respect des peuples ou un racisme omniprésent. Dans notre imaginaire occidental, le nord est souvent assimilé au bien, mais la lecture de ce livre détruit beaucoup d'idée préconçues, et donne à comprendre le comportement et les revendications de chaque camp dans la guerre de Sécession. Il tacle allègrement au passage les généraux conduisant les deux armées, des « stratèges » oscillant entre le nul et l'incapable, juste capable d'organiser des triperies géantes.

Tout le cheminement pour construire l'aéronef est assez incroyable, et l'ensemble des techniques semble possible si elles avaient été combinées. Mes restes de chimie ont du être réchauffés pour que je suive certains résonnements, mais on se plaît à observer ces inventeurs géniaux. le livre s'accélère progressivement, pour arriver à une scène de bataille impressionnante, combinant forces terrestres, maritimes, et aériennes. On sent bien ici la compétence de Stéphane Przybylski pour la chose militaire et la manière de raconter un engagement militaire. J'ai aussi trouvé un côté Secret de l'Espadon dans cette scène, cela m'a beaucoup parlé. On note aussi tout au long du roman un catalogue d'armes très exhaustif de l'époque, mention spéciale de la mitrailleuse Gatling qui n'avait pas été retenu par le nord (trop couteux en munitions !), et au canon automatique dont je n'ai pas réussi à retrouver le modèle dans notre réalité.

Les personnages autour de Ferenc sont sympathiques, surtout Vassili Tchernikov, Mahpiya Ilé et le français Morleau, croisement improbable entre un chevalier déchu et un vétéran de l'époque napoléonienne. Mes personnages préférés sont ces deux derniers, et l'aventure qu'ils vivent en France m'a fait penser aux tribulations des Lames du Cardinal de Pevel. Ferenc m'a semblé nettement plus froid, jeune ignorant au début du récit (normal), il suit un apprentissage rapide, mais qui l'éloigne des autres, il apparaît bien froid, excepté quand il admire sa chérie, ou quand il retrouve Inger. Je l'ai trouvé proche du précédent héros de Stéphane Przybylski, Saxhaüser, une fois qu'il a été contacté par les extra-terrestres : il est plus détaché, et ne semble vivre que pour réaliser son grand plan.

Mention moyenne pour les femmes dans le roman : hormis l'amie d'enfance reconvertie en ennemie jurée, on trouve la très belle indienne transparente (on ne voit que ses courbes…) et de vagues prostituées.

Ce roman est donc un bon moment de lecture, on dévore les pages de cette uchronie, qui se présente comme un roman d'aventure et d'apprentissage. Les événements sont assez prévisibles, mais la plume de Stéphane Przybylski est très efficace. La « magie » est présente, mais plus du point de vue de la voyance ou d'une sorte de plan astral indient. Au milieu des péripéties, le lecteur se pose maintes questions sur le conflit américain, et apprend beaucoup de choses. le mythe de la conquête de l'ouest prend une bonne baffe, et les Américains de l'époque en général aussi, mais le voyage vaut le coup !
Lien : http://aupaysdescavetrolls.f..
Commenter  J’apprécie          30

1863. Et si les États-Unis n'avaient jamais existé ?
Burning Sky est le nouveau roman (one-shot) de Stéphane Przybylski.
Privilégiant un mélange d'aventure, l'auteur livre un roman, graphique qui plaira surtout aux amateurs d'uchronie et ceux qui n'ont rien contre les mélanges de cape et épée. avec une touche de steampunk et de magie ancienne
. les autres dont nous font hélas partie passeront leur chemin...
Commenter  J’apprécie          90
Un surprenant voyage que ce roman très dense dont la mention des dates en début de chapitres m'ont permis de suivre l'évolution des évènements plus facilement.
L'histoire se déroule durant la guerre de sécession aux États-Unis où la situation est renversée grâce à la construction d'un aéronef, ce qui entraînera bien des bouleversements.
On suit l'évolution de ce projet à travers des personnages attachants venus de différents pays et apportant leur pierre à l'édifice.
J'ai particulièrement aimé le personnage de Mahpiya Ilé, cet indien un peu mystique qui aide chacun à trouver sa voie, et qui cherche avant tout à préserver son peuple.
De l'histoire, un peu de politique et un chamboulement de situation font de cette uchronie un bon moment de lecture, et ce, malgré de longues descriptions techniques qui m'ont parfois un peu lassée.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai abandonné ce livre après 11% de lecture, "bêtement" par échéance de l'emprunt. Or, ce livre, que j'avais emprunté dans sa version numérique, n'est plus disponible dans ma bibliothèque.
Vu le peu de pages que j'en ai lu, il m'est bien difficile de donner une note, que je trouve à la limite "incorrecte". Il n'en reste pas moins que, jusque-là, il ne s'est pas passé pas grand-chose qui éveille mon intérêt et mon envie de poursuivre ou même de reprendre un jour cette lecture...
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Elbakin.net
28 décembre 2023
L’ouvrage ne manque pas d’un certain côté pulp, avec les qualités et défauts que cela entraîne : s’il se lit sans déplaisir et que son cadre vaut le coup d’œil [...] on peut toutefois regretter un certain manque de profondeur des personnages.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Aux yeux de Ferenc, la civilisation, en progressant vers l’ouest, traînait derrière elle un cortège d’individus sans scrupule déterminés à spolier les indigènes, mais aussi des dévots prêts à fouler aux pieds les croyances des Amérindiens. Ces Occidentaux propageaient la variole ainsi que d’autres maladies infectieuses – allant jusqu’à contaminer à dessein les couvertures troquées avec les tribus –, rendaient les natifs dépendants de l’alcool, coupant leur whiskey au laudanum pour les écraser davantage. Un profond dégoût de ses semblables avait fini par assaillir le jeune homme.
Commenter  J’apprécie          60
« J'ai toujours considéré comme fondamental pour les États-Unis de ne jamais prendre part aux querelles européennes. Leurs intérêts politiques sont entièrement différents des nôtres. Leurs jalousies mutuelles, leur équilibre des puissances, leurs alliances compliquées, leurs principes et formes de gouvernement, nous sont étrangers. Ce sont des nations condamnées à la guerre éternelle. Toutes leurs énergies sont dévolues à la destruction du travail, de la prospérité, et des vies de leurs peuples. » Thomas Jefferson, Troisième président des États-Unis d'Amérique, 1823.
Commenter  J’apprécie          40
La guerre civile avait commencé ici dix ans plus tôt, les colons se querellant déjà au sujet de l’esclavage ; certains le voyaient comme un instrument de la conquête de l’Ouest, les autres refusaient que l’on importe sur les nouveaux territoires les usages du Sud, vestiges de l’époque préindustrielle, préférant utiliser une main-d’œuvre bon marché et corvéable à merci ; de pauvres gens fuyant la misère d’Europe ou d’ailleurs.
Commenter  J’apprécie          20
Quand on doit affronter les Crows, on envoie combattre les enfants ; quand on doit affronter les Mandans, on leur envoie les vieillards, mais lorsque l'on doit affronter les Lakotas, on peint son visage pour le dernier voyage, et on se prépare à mourir…
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Stéphane Przybylski (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stéphane Przybylski
Conférence Écrire de bonnes histoires... Avec de mauvais sentiments ? enregistrée aux Imaginales 2018 Avec Thomas Geha, Stéphane Przybylski, Stephen Aryan et R. J. Barker
Retrouvez l'audio de la table ronde en intégralité sur : http://www.actusf.com/spip/Imaginales-2018-Conference-Ecrire.html
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (83) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4872 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..