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Arlette Lauterbach (Traducteur)
EAN : 9782070770472
368 pages
Gallimard (23/06/2005)
3.3/5   5 notes
Résumé :

Italie, début de la Seconde Guerre mondiale. Pietro est un enfant à la dérive : abandonné par une mère qui reste cloîtrée dans sa chambre et par un père toujours en voyage d'affaires, le gamin déambule dans la propriété familiale. Placé dans un pensionnat religieux, Pietro sera Initié à la violence et au sadisme par ses compagnons de chambrée. Le garçon tentera de s'isoler dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le roman démarre sur l'histoire de Pietro, un jeune garçon italien que sa mère expédie en pension sans lui fournir la moindre explication. Dans cet univers semi carcéral il découvre la brutalité, la cruauté et doit apprendre à survivre en se créant une carapace. Mais nous sommes en hiver 1943-1944, lorsque la guerre mondiale en Italie prend le caractère d'une guerre civile entre les fascistes et les partisans et le pensionnat doit être évacué . Tous les enfants sont renvoyés chez eux et quand Mattéo rejoint la maison familiale plus rien n'est pareil. Irina son amie de coeur a mystérieusement disparu, sa mère passe son temps au lit avec un soldat allemand à boire et se livrer à d'étranges activités
Dans un second temps l'auteur raconte l'histoire de Téa , la mère, et comment cette jeune paysanne naïve qui en fuyant le domicile paternel pour ne pas vivre la même vie que sa mère tombe entre les griffes d'un sale type qui va la dévoyer, la corrompre en l'initiant au crime.
Pour finir Pietro qui découvre véritable le visage de sa mère, la soupçonne d'avoir tué la domestique de la maison avec laquelle il avait connu ses premiers émois sexuels. Il décide de se venger en la dénonçant auprès des partisans. L'ironie est qu'elle va être punie pour un crime qu'elle n'a peut-être pas commis.
Dans ce roman aux relents oedipiens Simona Vinci s'attaque à la figure de la mère bien aimée et déconstruit le stéréotype en la transformant en créature monstrueuse qui incarne le mal. le thème de la mort et de l'abandon hante ces pages comme dans " où sont les enfants ? " le premier roman de l'auteur et leur donne une atmosphère très sombre qui a l'air d'être la marque de fabrique de Simona Vinci.




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