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Série Dortmunder tome 12 sur 15

Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782743618346
217 pages
Payot et Rivages (13/03/2008)
3.79/5   46 notes
Résumé :
Il y a deux possibilités : on connaît déjà John Dortmunder et on sait qu'avec lui, le cambriolage relève d'une alchimie particulière dont il détient le secret défis pharaoniques (à l'impossible Dortmunder est tenu), plans rocambolesques (le plus compliqué sera le mieux), équipiers ingénieux (mais gaffeurs), action audacieuse
(et souvent inadaptée à la situation) et résultats grandioses (parfois très éloignés des objectifs de départ). Ou bien on ne le connaît... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Douze histoires pour retrouver Dortmunder et ses acolytes, c'est plutôt une bonne idée. Westlake plonge une nouvelle fois, ce bon bougre dans des situations pas franchement à son avantage mais comme Dortmunder à le cul bordé de nouilles, c'est avec grand amusement qu'on le suit dans ces coups plus foireux qu'ingénieux. Ces farces d' escrocs à la petite semaine sont à la fois malines et drôles. Westlake, s'amusait véritablement à inventer des coups tordus et originaux avec ces personnages récurrents, et bien nous aussi on s'amuse avec le même plaisir. Une façon sympa de découvrir un peu son univers. Un Westlake, ça ne se refuse pas.
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C'est un volume particulier que ce Voleurs à la douzaine, qui consiste en fait en un recueil de nouvelles écrites entre 1981 et la fin des années 1990. Une douzaine de nouvelles, donc, et autant de coups foireux partis pour la plupart, ainsi que l'explique Donald Westlake dans la préface, de flashes que l'auteur a eu à un moment ou un autre (Dortmunder face à un cheval, Dortmunder dans un tunnel sentant un courant d'air…) et à partir desquels il a brodé pour aboutir à ces historiettes.
On est donc loin des gros coups auxquels les romans mettant en scène Dortmunder et ses acolytes nous ont habitués, mais plutôt du côté de ses petits braquages qui, en général, marquent le début des grandes aventures, quand l'un ou l'autre des bras cassés de l'équipe a besoin de se refaire.
On verra donc Dortmunder tenter de voler un étalon, contacté par un artiste particulier pour voler ses toiles, tenter d'échapper à la police en se faisant passer pour un serveur ou faisant irruption dans une chambre forte depuis les égouts pour tomber sur un hold-up en cours de réalisation. C'est aussi l'occasion de retrouver ces personnages et situations secondaires qui font le charme de la série, en particulier l'ineffable receleur Arnie Albright et les dissertations surréalistes des habitués du OJ Bar & Grill.

Mais le morceau le plus curieux de ce recueil est sans doute l'avant-dernière nouvelle écrite à un moment où quelque requin d'Hollywood semblait avoir réussi à mettre la main sur le nom de Dortmunder que Westlake risquait de ne plus avoir le droit d'utiliser. Et l'auteur de tenter de continuer le chemin avec son héros en changeant son nom et celui de ses acolytes (Dortmunder devient Rumsey, May devient June, Tiny devient Big Hooper, Kelp est Algy…). Sauf que, ainsi que l'explique Westlake, « le problème, c'est que John Rumsey est petit », et que donc il n'est pas vraiment Dortmunder. On voit donc se dérouler une histoire qui, de fait, est bien une histoire de Dortmunder, mais qui semble se dérouler dans un univers parallèle, plus cartoonesque. Une drôle d'expérience.

Bref voilà un volume vif et enlevé qui nous montre à quel point Westlake possédait un vrai talent de nouvelliste et qui permet à la fois aux non-initiés de découvrir l'univers loufoques de Dortmunder et aux habitués d'y entrer un peu plus profondément. Un régal.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Paru en juin 2008, quelques mois avant la disparition de l' auteur, cet ouvrage rassemble une douzaine de nouvelles publiées initialement à partir de la fin des années 60 dans divers magazines tels que Playboy ou le New York Times.Toutes ces histoires mettent en scène le flegmatique John Dortmunder, sorte d' Arsène Lupin génial et malchanceux, roi de la délinquance astucieuse , qui, avec ses comparses Andy Kelp et Arnie Albright , forme une joyeuse bande de Pieds Nickelés dont nous suivons les péripéties avec le plus grand plaisir.
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur et remercie la librairie Dialogues pour cet envoi.
Le livre commence par un prologue qui nous éclaire sur la relation entre l'auteur, ses personnages et les circonstances qui ont conduit à l'écriture de ces nouvelles. Car il s'agit bien d'une succession de nouvelles et non d'un roman.
Le personnage principal, John Dortmunder, est un voleur raté. Tout ce qu'il entreprend foire, mais il arrive toujours à tirer profit de la situation. Pour cela, il est amusant et attachant.
Les nouvelles se lisent donc facilement et avec plaisir. Mais gare à celui qui interrompt sa lecture en cours de récit, car les intrigues sont si légères qu'on ne rentre pas assez dans l'histoire pour s'en souvenir une demie journée plus tard… Au royaume du easy-reading…
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Douze nouvelles, un Dortmunder comme toujours empêtré dans des plans rocambolesques, et une écriture ciselée.
Donald Westlake s'en donne à coeur joie, et c'est toujours aussi cocasse.
Bien entendu, de part son concept même, il va sans dire que certaines histoires courtes auront plus de mordant que d'autres
Pour ma part, j'ai adoré :
- Trop d'Escrocs, un pur délice de dialogues hilarants et de situations abracadrantes
- le Mauvais Cheval, où comment kidnapper un étalon peut vous faire galoper de rire
- Un Fêtard, une chasse à l'homme bien chargée en délire
- Quoi encore?, les embrouilles à vitesse grand V, le temps d'une course effrénée.
Les neuf autres ne manquent pas de panache, mais ces quatre-là réussissent à être aussi comiques que prenantes.
Pour quiconque n'est pas un habitué du style Westlake et a envie de passer un bon moment de détente, Voleur à la Douzaine est la parfaite mise en bouche.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
"Tu n'as pas entendu quelque chose ? chuchota Dortmunder.
-C'est le vent" dit Kelp.
Quel vent ? on est dans un tunnel.
- Il existe bien des rivières souterraines, dit Kelp en plissant les yeux. Alors peut-être qu'il y a aussi des vents souterrains.
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Il baissa les bras, rentra la tête dans les épaules et courut comme un malade vers les bus qui faisaient barrage.
Des coups de feu l’encouragèrent : une rafale soudaine derrière lui, des ddrrritt, des ddrrritt, des kopp-kopp-kopp, puis toute une symphonie de pfoooms, de touc-touc et de padapows. Les orteils de Dortmunder, transformés en ressorts d’acier à haute tension, le propulsaient dans les airs tels le premier aéroplane des frères Wright ; il plongeait en piqué au milieu de la rue, alors que le mur de bus se rapprochait de plus en plus.

» Par ici ! Par ici ! »

Des policiers en uniforme surgirent sur les deux trottoirs, en lui faisant de grands gestes, pour lui offrir un sanctuaire sous la forme de portes ouvertes et de véhicules de police derrière lesquels s’abriter, mais Dortmunder s’enfuyait. Loin de tout.
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Dans le métro tout le monde lisait le Daily News et tous les journaux étaient ouverts à la même page, celle avec les trois photos. La photo de la star de cinéma, qui souriait. La photo de la célèbre mannequin, qui prenait la pose et souriait. Et la photo de la broche volée. Ressemblant vaguement à un boomerang, avec une grosse pierre sombre à chaque bout, et entre les deux des pierres plus petites et plus claires éparpillées comme des étoiles dans un ciel nocturne vu, disons, d’une cellule, la broche elle-même semblait sourire.

Dortmunder, lui, ne souriait pas. Il n’avait pas deviné que cette foutue broche créerait un tel pataquès. Maintenant que la photo de ce bijou était entre les mains de tous les hommes, de toutes les femmes et de tous les enfants de New York et de sa banlieue, il commençait à se dire que ce n’était pas une très bonne idée de la faire entrer clandestinement à Brooklyn, déguisée en sandwich au jambon.
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Dans le salon, des fenêtres hautes et étroites surplombaient une grande rue bordée d’arbres. De longs canapés en velours frappé écru se faisaient face de chaque côté d’un tapis persan, au milieu de tables basses en verre, de lampes modernes et d’un bric-à-brac d’antiquités. Dans un Millet accroché au-dessus de la cheminée, un fermier français du siècle dernier poussait indéfiniment sa charrette de foin par la porte étroite d’une grange. L’élégant avait peut-être dû céder à la machiavélique Moira sa maison de ville avec atrium, mais il n’était pas à plaindre. Inutile de faire une demande pour lui obtenir un logement HLM.
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Les projectiles avaient pulvérisé les grandes vitres de la devanture et deux autres braqueurs tout de noir vêtus étaient accroupis, un derrière une affiche pour NOS TAUX D’EMPRUNT LES PLUS BAS et l’autre derrière une affiche pour NOS TAUX DE RENDEMENT LES PLUS ÉLEVÉS, et ils scrutaient la rue d’où parvenaient les échos de quelqu’un qui parlait d’une voix forte, mais incompréhensible, dans un mégaphone.
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