Avec ce tome 27 intitulé "Chant d'étoile", Michel Weyland réalise encore un tome de remplissage...
Aria s'emmerde, donc elle tue le temps en racontant sa vie à ses krylfes (avant de la raconter à tous ceux qu'elles rencontrent). On a donc droit à plein de rappel des tomes 21 et 22, et Aria s'ennuie de son fils Sacham parti roucouler avec Marvèle. On a droit à l'inévitable butor machiste et fanatique qui la met sans le savoir sur le chemin de de Sacham qui est en grande difficulté. Non seulement les médecins et apothicaires locaux veulent sa peau parce qu'avec ses dons de guérison ils les oblige à fermer boutique, mais en plus il est gravement affaibli par l'étrange créature qui grandit dans sa poitrine (allégorie d'une incroyable balourdise de son chagrin d'amour, puisqu'après une dispute avec Marvèle celle-ci est partie de son côté). Pour ne rien gâcher il n'est pas parvenu à soigner le seigneur local qui ne porte déjà pas les jeunes talentueux dans son cœur, c'est donc tout naturellement qu'il décide de le livrer en pâture à une fleur carnivore géante (vieux truc d'aventure pulpienne que l'auteur a déjà usité pas mal de fois et qui ici relève juste du gros WTF). Maman soigne son fils, qui retrouve ses dons de guérison, et qui parvient à soigner le seigneur qui change radicalement d'avis sur lui avant de retrouver Marvèle à la dernière page... Et déjà que l'auteur commence à reprendre les thèses xénophobes du FHaine, voilà qu'il tombe aussi dans l'islamophobie puisque le butor machiste et fanatique a droit à de bonnes vieilles tirades islamistes alors qu'on est dans un monde secondaire dans lequel la civilisation arabo-musulmane n'existe pas : c'est n'importe quoi !!!
Du réchauffé, de la psychologie de bazar avec de gros sabots, une héroïne qui sert de poupée barbie en changeant je ne sais pas combien de fois de coiffure, des personnages secondaires qui ne servent à rien et qui sont tous atteint de strabisme quand il passent au second plan (le niveau de fainéantise graphique est aussi affligeant que le niveau de fainéantise scénaristique), des méchants moches aux décisions abracadabrantesques dans un sens comme dans l'autre, et des dialogues/monologues pauvres qui ne sont nullement relevés par un essai de narration à la première personne... Ce tome est mauvais : ce n'est pas le premier dans le genre, et ce n'est pas dernier non plus !
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Ce vingt-septième tome est vraiment loin d'être le meilleur.
On avait déjà l'impression d'avoir exploré tous les recoins de l'univers d'Aria. Aria, elle-même, commençait à tourner en rond, à revisiter les mêmes endroits, à rencontrer les mêmes personnages. Au niveau de l'histoire également, on reprenait souvent les mêmes ingrédients.
Ce tome-ci, va non seulement présenter certains de ces défauts, mais, en plus, il va se sentir obligé de faire revivre toute l'histoire d'Aria et de son fils Sacham sous forme de flash-back ou de rêves.
Ajouter à cela une Aria avec un doctorat en microchirurgie et un vilain barbu sans coeur qui n'a pas peur de mourir car sa religion lui a promis mille vierges, et on a vraiment l'impression d'avoir touché le fon avec cette série.
Bref, cette série est en train de s'étouffer, car cet album n'apporte pas grand-chose de neuf. Les pages sont remplies de flash-back d'albums précédents et pour le reste rien ou pas grand-chose à découvrir. Il serait grand temps de donner un nouvel élan à cette série ... ou de la terminer !
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Aria se languit de son fils Sacham, parti vivre sur les routes avec Marvèle. Des cauchemars funestes à son sujet la poussent à sa recherche. La mère qui sommeille dans le coeur d'Aria est aussi farouche que la guerrière. Aria découvre le mal qui ronge son fils et le sauve d'un danger encore plus pernicieux.
Devenue mère, Aria n'est pas moins farouche et rien ne l'empêche de défendre son fils. Sa quête devient moins égoïste, mais reste très personnelle. Je préfère toutefois les albums où Sacham est enfant.
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- Vas-y tue-moi, et j'irai au paradis ! Mille vierges m'y attendent ! C'est écrit !
- Ah, oui ? Il est aussi écrit qu'elles te font un bras d'honneur, ces mille vierges...
SACHAM
Bien... Maintenant, je peux mourir en paix! Avec un peu de chance, Tigron sera là aussi.
ARIA
?! ... MOURIR?! ... Qui te parle de mourir?
SACHAM
Marvèle m'a quitté, M'man. Une crise de couple. J'en ai tellement souffert que quelque chose s'est développé ici, au niveau du coeur, entre les côtes.
La nature ne fait pas de cadeaux ; quand aux dieux, ils font souvent la sourde oreille !
- Au revoir, gouverneur. Soyez tout de même prudent ! Pas d'excès ! Un claquage est si vite arrivé avec la gent féminine !
- Tu as juste le temps de te mettre en ordre avec ta conscience... Pour autant que tu en aies une.
ACTU-tv reportage effectué dans sa demeure de Faimes, près de Huy, sur Michel Weyland, dessinateur belge de l'héroïne de bédé ARIA