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EAN : 9782262049102
504 pages
Tempus Perrin (28/08/2014)
4.14/5   7 notes
Résumé :
Le moment où le destin de la France a basculé, mis en scène et expliqué par l'un de nos plus illustres historiens. 14 juillet 1790 : la fête de la Fédération, au Champ-de-Mars, célèbre l'union des Français sur la base de la liberté et de l'égalité. 21 janvier 1793 : Louis XVI, condamné par la Convention pour trahison, est guillotiné. Entre ces deux dates la monarchie constitutionnelle a fait naufrage, la République a été proclamée. C'est une révolution dans la Révo... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Fuite" , oui, "trahison", oui, et non le roman à l'eau de rose que s'était mis en peine de répandre l'Assemblée ! Dans un tumulte assourdissant où les motions s'entrecroisent, on décide finalement d'une pétition à l'adresse de l'Assemblée nationale. On y affirme la nécessaire abdication du roi et la proclamation de la République.
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Cependant, la fermentation de l'opinion, en dehors de l'Assemblée, allait bon train dans la cornue parisienne. Au premier rang des échauffés bouillait le club des Cordeliers. Une séance y avait été improvisée dès l'annonce de la fuite du roi.
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Vidéo de Michel Winock
Par Annette WIEVIORKA, directrice de recherche émérite au CNRS
Tout historien, et même préhistorien, établit un lien avec "ses" morts dont il tente de restituer l'histoire, de la Lucy d'Yves Coppens aux morts qui sont ses contemporains. L'opération historiographique a souvent été décrite, de Jules Michelet à Michel de Certeau, comme opération de résurrection des morts et oeuvre de sépulture de ces morts qui hantent notre présent. Il y a aussi d'autres morts. Ceux des siens qui sont autant de dibbouk pour l'historien parce qu'ils ont orienté sa vie. Ce sont des morts fauchés avant d'avoir été au bout de leur vie, des morts scandaleuses. "Je suis le fils de la morte". Ce sont les premiers mots de l'essai d'égo-histoire de Pierre Chaunu. Ces morts nourrissent les récits familiaux, devenu un nouveau genre historique, de Jeanne et les siens de Michel Winock (2003)("La mort était chez nous comme chez elle") à mes Tombeaux (2023). Les morts de la Shoah occupent une place tout à la fois semblable et autre. C'est la tentative d'éradiquer un peuple, la disparition du monde yiddish dont ceux qui en furent victimes prirent conscience alors même que le génocide était mis en oeuvre. Ecrits des ghettos, archives des ghettos, rédaction de livres du souvenir, ces mémoriaux juifs de Pologne écrits collectivement pour décrire la vie d'avant, recherche des noms des morts, plaques, murs des noms, bases de données.... Toute une construction mémorielle. Vint ensuite le temps du "je"(qui n'est pas spécifique à cette histoire) , celui des descendants des victimes, deuxième, troisième génération, restituant l'histoire des leurs. Chaque année, plusieurs récits paraissent, oeuvres d'historiens ou d'écrivains, qui usent désormais des mêmes sources, témoignages et archives, causant un trouble dans les genres.
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