Voici un premier tome de diptyque des plus prometteurs : pers personnages bien campés, plusieurs mystères ébauchés, des scandales, du mysticisme et des accidents tout cela sur fond de littérature et de lande écossaise. (petite mention pour le premier passage-glaçant-au cimetière)
Bref, je suis complètement ferrée et je n'ai qu'une hâte : découvrir le tome deux et voir comment tout cela va se clôturer.
Les échanges verbaux et acerbes entre les différents protagonistes sont assez sympathiques à lire et nous plongent dans le romantisme littéraire le plus classique.
Côté dessin, c'est plutôt réussi avec des paysages bucoliques et des personnages très caractéristiques.
Bref, tome 2, me voilà!
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J'ai bien aimé ce diptyque romantique qui nous offre un cadre assez intéressant que celui de l'Ecosse du XIXème siècle après la défaite de Napoléon à Waterloo. On va s'arrêter à un petit village au bord de la côte. Cela sera presque un huis-clos limité à ce champ géographique qu'est Whaligoë.
Tout d'abord, j'ai aimé la qualité des dialogues avec un langage plus soutenu qu'à l'habituel. Il y a des joutes verbales qui valent le détour (un peu comme dans Game of Thrones pour ceux qui aiment la série). Cela fait du bien de lire du bon français mais sans tomber dans le verbiage non plus. J'ai aimé cette mise en scène. J'ai également apprécié la qualité de l'aspect graphique. le dessin est précis.
Pour autant, j'avoue que la grosse faiblesse se situe dans l'intrigue concernant cette fameuse usurpation d'identité. J'avoue ne pas avoir tout compris entre la soeur et la petite amie. Il manque manifestement de la clarté pour bien tout saisir.
Un diptyque qui reste assez envoutant avec des personnages plus intéressants car avec une certaine consistance psychologique.
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Premier tome prometteur pour ce dyptique en pleine écosse.
Un couple aristocratique fuit Londre et le scandale qui les éclabousse. Cet écrivain en panne d'inspiration et sa muse vieillissante échouent à Whaligoe, patelin perdu d'écosse. Petit village peu sympathique pour nos originaux spécimens de la capitale mais qui compte quand même quelques mystères. Cette jeune fille spectrale hantant les cimetières par exemple. Ou encore cet enigmatique écrivain reconnu qui s'y cache dans le plus parfait anonymat.
Les personnages sont bien travaillés, tout en défaut et en névroses. On se régale des piques fielleuses entre le couple.
Bien sur on reste un peu sur notre fin, mais sinon ou serait le plaisir de lire le tome 2 si tout était courru d'avance?
Les dessins sont vraiment sympathiques. Les traits sont acérés, tout en angles, et précis. Les couleurs fanés agréables.
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Des premières pages buccoliques dans la lande écossaise, nous promettant romantisme et mystère. Pour le romantisme on repassera mais à la fin de ce tome le mystère reste entier. On se demande où sont passés le fils du croque mort et la fille du pasteur. Ces deux adolescents qu'on avait réussi à apprécier en quelques cases. Bien plus que ce dandy condescendant et de sa muse à langue de vipère. Pour ma part je ne les trouve pas sympathiques et je n'arrive même pas à avoir de l'empathie pour eux face à tous leurs malheurs. Et à la fin on se demande même le rapport entre les premières pages et tout le reste de la BD.
Les dialogues sont un peu longs et redondants. J'irai même jusqu'à dire qu'ils n'apportent pas grand chose et que je n'y comprends pas tout. Quant aux dessins, sans être extraordinaires en eux mêmes, ils nous emmènent dans l'univers rustique, mystique et buccolique de Whaligoë.
Pas une grande réussite pour ma part mais ça se laisse lire et ma curiosité a été suffisamment piqué au vif pour découvrir la suite.
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Premier tome intrigant. On découvre dès les premières pages un petit village écossais du 19e siècle dans toute sa splendeur : de la boue, des gueux, une auberge miteuse, des monolithes et un étrange cimetière dans lequel il est possible d'apercevoir un fantôme.
Le scénario nous lance assez vite à la recherche d'un auteur ayant connu un succès quelques années plus tôt, mais qui a disparu aussi vite qu'il était arrivé et qui se cacherait ici. le personnage principal va donc chercher à découvrir qui est cet énigmatique individu tout en devant faire face à une population mécontente.
J'aime beaucoup les couleurs employées, rien d'extravagant, mais ça marche parfaitement pour cette histoire.
Je vais me lancer de suite dans le tome 2 qui, je l'espère, lèvera les voiles des mystères qui planent sur Whaligoë.
Le seul point qui m'a vraiment gêné dans ma lecture c'est la ponctuation des phrases qui commencent toutes par « Well », ok ils sont anglais j'ai compris, pas la peine de me le répéter toutes les deux phrases ahah.
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Quel meilleur terrain que l’Écosse pour un récit aux accents fantastiques ? Yann ne s’y est pas trompé et fait d’un petit village des Highlands le théâtre d’un conte mêlant macabre, dandysme et humour quelque peu grinçant. Dans ce décor idéal, les personnages se doivent d’être à l’avenant.
Lire la critique sur le site : BDGest
La rudesse des landes écossaises, la préciosité d’un homme de lettres, une forme de romantisme sombre, d’esprit héroïque... Ce patchwork d’ambiances fortes donne un peps constant à ce joli premier volume.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Il en fait des tonnes, ralentissant l’action par des dialogues surabondants [...] C’est rageant, car toutes les bases sont là, principalement grâce au dessin plein de grâce et d’énergie
Lire la critique sur le site : BoDoi
Yann a réussi à nous entrainer dans un excellent suspense bien inquiétant. [...] Virginie Augustin arrive à imprégner son dessin de l'ambiance nécessaire pour embarquer le lecteur dans ce récit empreint de mystère.
Lire la critique sur le site : Sceneario
-Vous reste-il une chambre décente, mon ami?
-Well! Tout dépend de c'que vous entendez exactement par "décente", madame?
-Nous entendons par là avec des draps propres et des commodités!
-Des quoi? J'ai bien une chambre avec une baignoire en sabot et ... Sorry! Permettez? Martha! Va vider l'seau d'aisance de la chambre du haut!
-Mais...c'est un rite païen! Si le pasteur l'apprend, il nous fera donner les verges!
-Qui veux-tu qui aille le lui rapporter à ce vieil ânonneur sénile (...)?
- Mais c'est ton père tout de même!
Pas de pitié pour les vaincus, les faibles et les inutiles ! Telle est l'universelle loi de la nature !
Se trancher la gorge sous la lueur blafarde de la lune des cimetières...comment rêver plus romantique trépas?
Well! Un peu de cran, Douglas!
Un dandy qui se respecte doit savoir tirer sa révérence avec élégance, avant l'ultime déchéance!
On prétend que l'inspiration est l'ombre lumineuse de la démence... Je serais bien sot de ne pas tenter de le vérifier!