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La Petite Bédéthèque des Savoirs tome 22 sur 29
EAN : 9782803671595
104 pages
Le Lombard (23/03/2018)
3.97/5   15 notes
Résumé :
Le libéralisme est un mot polysémique, un mot fourre-tout et abstrait. De ses premiers théoriciens au XVIIIe siècle à François Fillon et Emmanuel Macron en passant par le programme économique du Parti communiste chinois ou les migrants en quête de liberté, on peut désormais dire qu'il est partout. En plus de deux-cents ans, on a prêté à cette doctrine à la fois philosophique, juridique, économique et politique toutes sortes de modèles contradictoires. Gros mot pour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il s'agit d'une bande dessinée de 72 pages, en couleurs. Elle est initialement parue en 2018, écrite par Pierre Zaoui, dessinée et mise en couleurs par Romain Dutreix. Elle fait partie de la collection intitulée La petite bédéthèque des savoirs, éditée par Le Lombard. Cette collection s'est fixé comme but d'explorer le champ des sciences humaines et de la non-fiction. Elle regroupe donc des bandes dessinées didactiques, associant un spécialiste à un dessinateur professionnel, en proscrivant la forme du récit de fiction. Il s'agit donc d'une entreprise de vulgarisation sous une forme qui se veut ludique.

Cette bande dessinée se présente sous une forme assez petite, 13,9cm*19,6cm. Elle s'ouvre avec un avant-propos de David Vandermeulen de 6 pages, plus une page de notes. Il commence par la nature polysémique du terme Libéralisme et par le fait que le mot est apparu pour la première fois dans le Dictionnaire universel de la langue française, en 1823. Il passe en revue plusieurs origines possibles du libéralisme, que ce soit par des penseurs comme Bernard Mandeville (1670-1733), Jean Bodin (1530-1596), Nicolas Machiavel (1469-1527), ou par des historiens plaçant son apparition entre le moyen-âge et le dix-neuvième siècle en fonction des écoles de pensée. Il évoque ensuite les mesures prises par Henri Ier de Champagne (dit Henri le Libéral), en faveur des foires de Champagne, comme étant les prémisses du libéralisme économique. Il aborde l'émergence de la notion de capital et la pratique de l'usure, le bullionisme et l'interventionnisme de l'état dans les affaires économiques.

La bande dessinée se compose d'un prologue, d'une introduction (Comment peut-on être libéral ?), de 4 chapitres (1 - état de droit ou laisser-faire ?, 2 - guerre de tous contre tous ou paix perpétuelle ?, 3 - ordre ou révolution ?, 4 - néo-libéralisme ou retour aux origines ?) et une conclusion (apologie du flou). Après la bande dessinée se trouvent un glossaire de 20 termes et un index nominum passant en revue 30 penseurs du libéralisme. La bande dessinée s'ouvre avec une manifestation en juin 2016, au Royaume Uni, sur le thème du Brexit. Au cimetière de Old Calton à Édimbourg en Écosse, le fantôme de David Hume (1711-1776) est réveillé par le tintamarre. Ne comprenant pas les raisons du pugilat dans lequel a dégénéré la manifestation, il décide de se rendre au cimetière de Bagneux pour consulter Montesquieu (1689-1755). N'arrivant pas à comprendre ce qui se passe, ils décident de se rendre dans une librairie pour y chercher des ouvrages de référence. Ils entrent dans une librairie spécialisée en bandes dessinées et trouvent l'ouvrage que le lecteur est en train de lire. Ils se lancent dans sa lecture, où ils en sont les narrateurs et établissent le constat que les libéraux ne sont pas vraiment comme les feuilles d'un arbre, mais plus comme les étoiles d'une galaxie.

L'introduction de Didier Vandermeulen peut déconcerter de prime abord car elle se concentre sur le libéralisme économique en essayant d'en fixer une origine et en reconnaissant que ce n'est pas possible, puis en se focalisant sur un exemple ancien de politique libérale en Champagne, pour finir par le commerce de l'argent et la liberté d'entreprendre. le lecteur peut être un peu étonné de voir ainsi restreint le champ d'application du mot libéralisme, alors que le sous-titre de l'ouvrage évoque une présentation à l'échelle d'une galaxie. L'auteur a ainsi choisi d'orienter son propos sur une facette du thème, pour établir que ce n'est pas une nouveauté et que les différentes façons d'envisager le libéralisme économique sont en relation directe avec la gouvernance de l'état.

Au lieu de se mettre en scène pour leur exposé, les auteurs ont choisi de mettre en scène les fantômes de 2 penseurs qui doivent se mettre à jour des événements récents, tout en analysant les faits et les théories qu'ils découvrent. Ce mode de présentation s'avère élégant, même si le lecteur s'interroge sur la mise en abîme constituée par la lecture de l'ouvrage qu'il est lui-même en train de découvrir. Comme dans la majorité des ouvrages de cette collection, l'exposé se fait sous forme didactique, imposant ses développements à la bande dessinée. Romain Dutreix se retrouve essentiellement à illustrer une présentation académique en tentant de la rendre vivante et d'ajouter des informations visuelles quand il le peut. En fait, il apparaît que les auteurs ont dû travailler de concert, car plusieurs scènes procèdent d'une interaction réelle entre textes et images. le lecteur le constate lors de la comparaison des différents libéralismes aux feuilles d'un arbre, puis à une galaxie. le travail de l'artiste ne se limite pas à représenter l'un et l'autre de manière simplifiée car les auteurs filent la métaphore visuelle pour présenter d'autres idées. À l'autre extrémité du spectre, le lecteur découvre également 3 pages conçues comme des schémas, mais avec des personnages historiques ou anonymes en train d'exprimer leur idée, dans une disposition qui joue sur les oppositions entre elles (pages 58, 72). Entre ces 2 dispositifs visuels, les auteurs utilisent essentiellement des personnages (historiques, philosophes, chefs d'état, économistes) en pleine discussion, soit avec les individus soumis aux théories qu'ils exposent, soit dans un débat contradictoire.

Romain Dutreix ne représente les arrière-plans que lorsqu'ils sont indispensables à la compréhension du contexte (lieu ou époque), le reste du temps les personnages se tiennent comme sur une scène vide de décors. Il représente des personnages aux formes simplifiées, pour être plus rapidement lisibles, et pour ne pas encombrer des pages d'un format assez petit. Il insère une forme d'exagération dans les morphologies et les expressions des visages, induisant une forme douce de dérision comique. La simplification des formes lui permet d'insérer des détails sur les costumes et les accessoires sans surcharger la page. En s'éloignant de plusieurs degrés du photoréalisme, Romain Dutreix se positionne sur un mode de représentation reposant sur des conventions, tirant la narration visuelle de quelques degrés vers des stéréotypes, ce qui est en phase avec un exposé conceptuel, s'appuyant sur des exemples historiques. En outre la forme légère de dérision permet d'intégrer les touches d'humour avec naturel dans le cours de l'exposé, comme le déguisement en Sherlock Holmes & Watson le temps d'une case, le poulet en or massif du roi Midas, ou le fait que Montesquieu ne porte pas de perruque.

Le fait d'avoir choisi Hume et Montesquieu comme narrateurs légitime leur approche analytique à partir de principes de base qu'ils avaient formulés, Montesquieu étant cité à plusieurs reprises. Régulièrement, Pierre Zaoui prend soin d'illustrer son propos par des exemples historiques ou d'actualité, concrets, comme le Brexit, le colonialisme, l'abolition des privilèges, la politique de Margaret Thatcher, ou encore le mur de Donald Trump. le prologue sert à installer les 2 narrateurs, et l'introduction pose d'emblée le principe guidant l'exposé : le libéralisme est une galaxie, il est plusieurs et protéiforme. Il énonce alors les 3 principaux champs d'action du libéralisme : 1 politique (égalité de tous devant la loi), 2 économique (libre échange, libre marché), 3 moral (en citant Ruwen Ogien, 1949-2017). Au sein même du libéralisme économique, il indique qu'il est possible de distinguer le libéralisme spéculatif, le libéralisme de conquête, le libéralisme interventionniste, le néo-libéralisme (retourner un rapport capital/travail devenu trop favorable à ce dernier). Il en ressort que le libéralisme nécessite de concilier des contraires : Justice / soif sacrée de l'or, Ordre / désordre, Libération / soumission des masses au travail, paix et solidarité / désir de lutte perpétuelle pour la domination.

Le lecteur se laisse ainsi emmener dans un exposé dense et clair, nourri par des principes rattachés aux économistes qui les ont conçus, explorant cette galaxie sur la base de 4 thèmes, 1 pour chaque chapitre, et explicitant à la fois le principe guidant telle ou telle forme de libéralisme, ainsi que ses conséquences en termes politiques et sociaux. En contextualisant historiquement l'apparition de telle ou telle forme de libéralisme, Pierre Zaoui évite l'écueil de le diaboliser. Il n'omet jamais d'indiquer en quoi telle forme de libéralisme a été un outil de progrès. le lecteur finit par percevoir comment le principe du libéralisme repose sur des contraires irréconciliables, ce qui constitue une force exceptionnelle toujours en mouvement, sans risque de stase. Cependant arrivé au chapitre 2, l'exposé commence à également évoquer les dangers inhérents au libéralisme économique, à commencer par le caractère corrupteur de l'esprit de commerce (Montesquieu) ou encore l'insatiable rapacité des riches (Adam Smith). Par la suite, il évoque les partisans de soutenir les principes du libéralisme quel que soit le coût en termes humains et sociaux, ou encore le fait que des gouvernements néo-libéraux occidentaux s'accommodent bien de régimes dictatoriaux ou semi-dictatoriaux tant qu'ils respectent les règles de l'économie de marché. Il constate que la galaxie du libéralisme est en train de connaître un mouvement de contraction sur le seul axe du libéralisme économique dont le corollaire est un désengagement de l'état de toutes les formes de justice sociale et de service public. En évoquant la possibilité que le néo-libéralisme soit un retour en arrière, les auteurs créent une mise en abîme qui trouve son écho dans celle de Montesquieu et Hume lisant l'ouvrage dont ils sont les narrateurs.

Pierre Zaoui & Romain Dutreix tiennent leur pari de présenter les différentes facettes du concept du libéralisme, en rendant intelligible et vivant un exposé d'autant plus complexe qu'il existe de nombreuses formes de libéralisme, à la fois à l'époque contemporaine, mais aussi à travers les âges. Les dessins amènent une forme de rythme à l'exposé, ainsi qu'une apparence plus conviviale, sans pour autant en miner la teneur. En adoptant une approche historique du développement du libéralisme, Pierre Zaoui évite l'écueil de la diabolisation ou au contraire de la consécration, pour en montrer la diversité et ses apports à la société. Il n'en oublie pas pour autant de pointer du doigt les risques inhérents à un système devenant hégémonique à l'exclusion de tout autre (TINA : There Is No Alternative, Margaret Thatcher), et qui place la génération de richesses comme projet de société primant sur tous les autres. Au sortir de cet ouvrage, le lecteur a gagné une compréhension des acceptations que recouvre ce mot omniprésent dans la politique quotidienne, et il est en mesure de se faire sa propre opinion.
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Cette semaine est consacrée aux bulles documentaires et, bien ennuyée par le thème, je suis allée demander conseil auprès des bibliothécaires de la médiathèque. Elles m'ont présenté le seul tome, sur les étagères, de la « Petite bédéthèque des savoirs » aux éditions du Lombard : « le libéralisme » écrit par Pierre Zaoui, professeur de philosophie, et mis en images et couleurs par Romain Dutrex.

L'objet en lui-même est très agréable, la couverture est géniale et donne envie d'ouvrir l'ouvrage. Je me suis donc lancée.

Vous saurez tout sur le libéralisme en lisant cet opus, érudit mais pas trop, vulgarisant avec efficacité les notions contenues dans le libéralisme. Les illustrations, très drôles et colorées, sont au service du texte, parfois ardu, et permettent au béotien de ne pas fermer le l'album.

D'emblée, j'ai été confrontée à la polysémie du mot « libéralisme », tellement polysémique qu'il en devient abstrait et un véritable fourre-tout. J'ai suivi, tant bien que mal, les premières théories du XVIIIè siècle, accompagnée par les mânes de David Hume et de Montesquieu. Ces derniers ont aussi bien du mal à comprendre les multiples nuances du libéralisme : entre le début de l'industrialisation, en passant par la Révolution russe, le programme économique du Parti communiste chinois, François Fillon, Emanuel Macron et les migrants du XXIè siècle en quête de libertés, il y a de multiples déclinaisons aussi contradictoires qu'antagonistes. Nos deux fantômes en goguette cherchent à comprendre comment le monde en est arrivé là. Ils en lisent des livres au point qu'ils squattent une librairie des heures durant ! Ils se désespèrent en constatant que le libéralisme qu'ils avaient imaginé est devenu tellement protéiforme qu'on ne peut le résumer en quelques mots.

Au commencement, tout allait bien : le libéralisme était un moyen pour obtenir une paix perpétuelle grâce aux libertés et aux échanges tant économiques que culturels. Rapidement, le libéralisme part dans toutes les directions, oubliant par-ci une once d'humanisme, ajoutant par-là une dose d'égoïsme. Pourtant de loin, « les libéraux sont tous différents, des esprits libres et des individus singuliers » …. de loin seulement car il suffit d'ôter les masques pour que derrière s'affiche le même désir du profit, un profit pas vraiment pour le bien commun. Alors quand l'idée, très belle au départ, du libéralisme a-t-elle dérapé ? Sans doute lorsque le libéralisme est devenu un concept-monde où tout est tellement imbriqué que son côté émancipateur se transforme en système aliénant.

Nos deux revenants s'interrogent « Où ça a merdé ? » et Montesquieu de lire à haute voix un passage édifiant « Autrement dit, la finalité des premiers libéraux – la paix – les a conduit à promouvoir un système aussi efficace que dangereux car risquant à chaque instant de rendre à nouveau la guerre désirable, y compris sous des formes encore pires que celles qu'ils avaient jusque là connues… » Quand ils terminent de compulser les ouvrages sur les guerres mondiales, ils sont consternés et se disent que les hommes sont loin d'être matures pour mettre en place un vrai libéralisme.

Bon, alors, c'est quoi le libéralisme, en vrai ? Issu d'un désir de justice nouvelle et d'une nouvelle soif de l'or. Né d'un désir d'ordre et de révolution, de libération que de soumission des masses au travail, d'un désir de paix et de solidarité avec en corollaire celui de la lutte incessante pour dominer l'autre. D'un côté des idéaux honorables, de l'autre des pulsions horribles et mortifères. de quoi avoir mal au crâne à force de vouloir rendre clair ce qui paraît plus que flou.

Le libéralisme, c'est comme à la Foirfouille, on trouve de tout.

« le libéralisme » est un opus dans lequel les auteurs font la part belle à l'humour ce qui permet de ne pas perdre le lecteur. L'introduction de Pierre Zaoui donne des bases pour comprendre le discours tenu dans le documentaire. le glossaire est très bien ciblé et est accompagné par un index des théoriciens, des économistes, des philosophes cités dans l'ouvrage.

Une bédé documentaire intelligente que j'ai pris plaisir à lire.
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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On est sûrement plus dans le flou à la fin qu'au début. Mais c'est sans aucune déception car, comme à chaque fois, cette collection nous interroge dans nos certitudes et révèle la complexité derrière les discours simplistes. Ajoutés à cela l'humour et la qualité des explications et on a tous les ingrédients d'une très bonne BD documentaire.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
D'abord, on peut penser le libéralisme comme un optimisme de l'émergence : l'ordre finit toujours par émerger du désordre. Ensuite on peut penser le libéralisme comme un pessimisme de l'émergence : l'ordre et la croissance finissent toujours en un état stationnaire, puis en désordre. Enfin, le libéralisme peut se concevoir comme un refus radical de l'émergence : du libéralisme rien d'autre ne doit émerger que la reproduction à l'identique de ses principes.
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De loin, les libéraux se présenteraient tous comme différents, des esprits libres et des individus singuliers. Mais de près, ils s’avéreraient les apôtres d'une même pensée unique visant à réduire toutes les idées à un même modèle de calcul rationnel de leurs intérêts, tous les comportements à une même recherche de l'efficience et de la rentabilité, et tous les systèmes de gouvernement à une même technocratie aux ordres des marchés et des multinationales.
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Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu'ils apportent à la recherche de leur propre intérêt. - Adam Smith
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De près, pas un libéral ne ressemble à un autre, chacun tendant inévitablement à privilégier telle forme de liberté contre telle autre et devant pour ce faire concilier les principes du libéralisme avec d'autres principes : sécurité, égalité réelle, démocratie participative, défense de l'environnement ou es droits des animaux.
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Le libéralisme ne serait que le nom des différentes idéologies que produirait le capitalisme depuis son origine pour surmonter les obstacles qu'il rencontre dans le réel et assurer les conditions de son expansion.
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Pierre Zaoui vous présente son ouvrage "Beautés de l'éphémère : Apologie des bulles de savon" aux éditions Seuil.
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