Madame Sourdis est une nouvelle peu connue de
Zola qui a été publiée en 1900 dans "la grande revue".
Nous sommes donc dans le milieu artistique et de la peinture avec Adèle, jeune fille provinciale qui peint des aquarelles et dont le père tient un fonds de tubes et de pinceaux pour les artistes.
A la mort de son père, la jeune se retrouve héritière et décide de se marier avec un jeune artiste qui avait l'habitude de venir au petit commerce et pour lequel la toile de "la promenade" fut une révélation chez Adèle.
Ferdinand Sourdis y voyant son intérêt pour partir vivre à
Paris, accepte d'épouser Adèle.
Et voilà notre couple de jeunes mariés prêts à s'établir à
Paris, mais la vie n'est pas un conte de fée, l'argent ne fait pas le bonheur... la débauche, les tentations et les sorties nocturnes seront plus que fatales pour Ferdinand. Adèle, aura sacrifié sa vie à la résignation.
L'illusion de la vie de couple s'était transformée en soumission dans la constitution d'un tableau, Ferdinand se servit d' Adèle pour peindre et profita de ses faiblesses pour lui faire faire tout le travail. Il vécut donc le succès au travers des mains d 'Adèle et cette pauvre idiote arrivait encore à l'excuser et le vanter...
La vie pour eux n'aura été qu'un jeu de dupes, une commodité pour mettre en commun une passion pour la peinture, une vraie comédie!
Zola nous a encore dressé le portrait d'un homme qui aura bien profité des faiblesses de sa femme pour pouvoir vivre pleinement sa paresse, son orgueil est mis au plus haut du piédestal, mais on n'oubliera pas que la femme dans ce roman restera l'élément moteur qu'il n'aurait pas fallu négliger sinon notre Ferdinand n'aurait pas eu cette vie.