Un très fort texte écrit par l'auteur comme message de solidarité au nom des écrivains allemands en exil pour la réunion du Pen-Club américain. Il a été prononcé le 15 mai 1941 à New York et publié le lendemain. C'est un cri du coeur prononcé qui démontre très clairement l'incompréhension et la tourmente que cause la 2e guerre mondiale dans le coeur de Zweig. Comment écrire encore en allemand, alors que l'Allemagne commet ces crimes contre L'Humanité ? Comment utiliser cette langue, qui pourtant sert à écrire de belles choses, alors que c'est également cette langue qui ordonne des atrocités ? Des questionnements légitimes, mais qui hantent la vie de Zweig. Un texte fort et percutant.
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Il faut que l'obscurité tombe pour que nous nous rendions compte de la majesté des étoiles au-dessus de nos têtes.
Stefan Zweig, auteur à succès, se voulait citoyen d'un monde qu'unifiait une communauté de culture et de civilisation. Il n'a pas survécu à l'effondrement de ce «monde d'hier» qu'incarnait la Vienne impériale de sa jeunesse.
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