Zweig parfait, comme toujours.
On le retrouve ici en fin analyste de l'adolescence et en particulier des tourments révolutionnaires et bouleversants des premiers émois physiques sur le corps en transformation, dans une veine sensuelle assez rare chez l'auteur.
La nouvelle titre est déroulée comme un long rêve érotique dont le jeune Bob, pris par surprise par une énigmatique amazone, ne se remettra jamais vraiment.
La seconde dans l'édition que j'ai eu en main, "Petite nouvelle d'été", est assez cruelle dans la mise en scène d'un homme mûr qui se joue des sentiments naissants d'une toute jeune fille.
Quel orfèvre, ce
Stefan Zweig! Je ne m'en lasserai jamais.