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Nathalie Bauer (Traducteur)
EAN : 9782848767987
173 pages
Philippe Rey (12/03/2020)
3.13/5   23 notes
Résumé :
Le premier volume d'une série d'un flic de Naples fragile et attachant, par un des chefs de file du polar italien.
Coupable d'abus de pouvoir et de chantage, l'inspecteur Denis Carbone a été relégué au commissariat de Pausilippe, le quartier le plus chic, mais aussi le plus calme, de Naples. Pour tromper son ennui, il partage depuis dix ans son temps libre entre cuites retentissantes et planques devant le domicile de son ancienne compagne. Or, voilà qu'une ri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Un polar napolitain dans lequel j'ai eu l'impression d'arriver comme un cheveu dans la soupe ! Sensation aussi gênante que celle d'être en retard au théâtre ou au cinéma, sans raccrocher à l'histoire !

On suit la vie d'un flic qui a un énorme passé, d'alcoolique principalement, qui passe son temps à regretter son ex, à faire ce qu'il veut comme il veut ! Il a une certaine complicité avec un de ses supérieurs mais je n'ai pas compris pourquoi, depuis quand... !

Un alcoolique invétéré qui enquête sur des milieux sado-masos et alcoolisés, ne m'a pas intéressé un seul instant ! Je l'ai fini parce que c'est court !

Prendre l'histoire en marche n'a rien de plaisant, le personnage n'a rien de plaisant, les autres non plus d'ailleurs et on est franchement loin des histoires de Raymond Chandler ! Il faudrait arrêter de faire des comparaisons qui poussent les lecteurs à consommer plutôt que de faire en sorte que la qualité arrive à celle que l'on nomme !

#Fragileestlanuit #NetGalleyFrance

Challenge Riquiqui 2022
Lecture Thématique février 2022 : Les petits livres
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Coucou bonjour les amis lecteurs , me voici avec un nouveau livre : Fragile est la nuit de Angelo Pétrella des éditions 10/18 .
Je remercie NetGalley ainsi que les éditions 10/18 de m'avoir permis de lire ce policier qui ma plu ,il y a du rythme ainsi que du suspens jusqu'au bout .
L' histoire se situe en Italie ou nous allons retrouver un inspecteur pas comme les autres, il est coupable d'abus et de chantage l' inspecteur Denis Carbone donc il a été relégué dans un autre commissariat de Pausilippe dans un quartier huppé , chic , mais très calme de Naples .
Donc pour tromper l'ennui, il partage depuis 10 ans de son temps libre entre la boisson et il planque devant l'appartement de son ancienne compagne qui elle est marié avec un autre policier qui est plus grader que lui .
Or voila qu'un soir une riche et séduisante quadragénaire est retrouver morte et sans vie au pied de sa villa ou elle vivait seule et de temps a autre recevait ces amants .
Notre inspecteur Denis se demande s'il s'agit d'un suicide ou d'un meurtre suicide ou d'un meurtre.
Donc notre inspecteur Denis Carbonne va être sur l'enquête et va retrouver la gnac en lui et le flair du brillant flic qu'il était , hélas il va devoir collaborer avec un autre officier Tagliamonte , celui qui est intransigeant qui est a l'origine de sa chute , c'est la haute hiérarchie qui l'oblige a collaborer .
Mais notre inspecteur va faire a son habitude , il va enquêter seul .
Il sent que cette affaire est plus compliquer qu'il n'y parait .
Il va faire ses recherchiste va tomber sur une affaire sordide .
Il va risquer sa vie pour sauver son ex compagne .
Va t'il trouver l'assassin ?
Et trouver le secret cachet sur des hommes haut placer ?
J'ai aimer lire ce livre , l'auteur a mis l'accent sur les chapitres intéressant , une belle écriture facile a lire .
Vraiment je vous le recommande , vous passerez un agréable moment .
Ma note : 4/5
d
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Un auteur que je ne connaissais pas, et une découverte interessante et prometteuse, qui va me pousser à lire d'autres oeuvres de cet auteur, Angelo Petrella.
Un polar bien ficelé, mené tambour battant, avec du rythme, et sans temps mort. Une écriture incisive, précise, évocatrice et des descriptions très réalistes, tant de Naples et de ses environs, que des protagonistes de l'hsitoire.
Le mythe parfois un peu trop utilisé et mal vieillissant du flic -pas très vieux- alcolo, muté disciplinairement, victime d'un amour perdu, est utilisé par Petrella, mais sans lourdeur, sans donner cette impression de déjà vue et déjà lue qui pourrait alors nuire à l'histoire et au reste.
L'auteur déroule les faits, habilement, nous tenant en haleine du début à la fin, une fin par contre un peu trop "holliwodienne" et "tarantisnesque" (je viens d'inventer in mot), à mon sens, mais bon, elle n'arrive pas à gâcher le plaisir de la lecture des pages précédentes.
On y retrouve l'ambiance des romans de Georgio Scerbanenco, et des situations de la série à succès, Gomorra, avec chez le héros, Denis Carbone, des "relents" à la Philip Marlowe, costard et chapeau mou en moins.
En bref, un très bon moment de lecture.
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Naples c'est l'Italie mais pas tout à fait.
C'est une ville où la corruption se partage le gâteau avec la misère, la saleté et la violence, une ville orgueilleuse de son passé noble. le flic dépeint ici est à l'image de cette ville, alcoolique qui se languit d'un amour perdu comme de sa carrière laissée au pied de son ambition de richesse. Mais capable de fulgurance.
L'écriture de l'auteur est dans le même acabit, violente, parfois vulgaire mais juste. L'intrigue est noire, moite comme une nuit d'été sans air.
#NetGalleyFrance #fragilestlanuit

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Le policier napolitain, Denis Carbone, a sombré dans la corruption et l'alcool. Relégué dans un petit commissariat, il passe son temps à boire et à espionner son ex-compagne. Lorsqu'une riche et sulfureuse quadragénaire meurt, il est mis sur l'enquête contre toute attente. Mais il va alors ouvrir la boite de Pandore de ce Naples riche et nocturne qui cache bien des secrets. le personnage du policier à la dérive est plutôt classique mais celui-ci ne m'a vraiment pas fait forte impression. Même chose pour l'intrigue qui, pour moi, se démêle trop rapidement. J'ai trouvé quelques longues longueurs dans les divagations de Denis Carbone et je me suis parfois ennuyée. Enfin, j'aurais aimé être véritablement plongée dans la ville de Naples. Bref, un roman policier qui ne me laissera pas un grand souvenir. #Fragileestlanuit #NetGalleyFrance
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Denis ouvrit son paquet et glissa une Rothmans entre ses lèvres.

Il faisait chaud. Une maudite chaleur d’été, et on n’avait pas encore terminé d’installer l’air conditionné au commissariat. L’unique ventilateur, au plafond, était trop éloigné de sa table.

Il se leva brusquement et ouvrit la fenêtre, crachant la fumée vers les pins. Il avait mal à la tête depuis le matin, et les deux Aulin qu’il avait avalés n’avaient eu aucun effet. Son taux de transaminases était trop élevé, le médecin lui avait ordonné de se calmer : « Bordel, laisse tomber ces saletés… Baise plus souvent ou fais du sport, remets-toi par exemple au tennis. Mais arrête le cognac.

– C’est du Macallan.

– Peu importe. Tu m’as compris. »

Denis avait acquiescé avant de poser l’argent de la consultation sur la table. Puis, en sortant du cabinet, il avait cherché le premier bar à vins pour acheter un flacon de 33 centilitres.

Il travaillait à Pausilippe depuis dix ans. Dix années de limbes : dix années à s’occuper de chiens enlevés, d’accidents de la route, de permis de conduire égarés et tout au plus d’un cambriolage.

Chaque soir, il repensait aux raisons qui l’avaient conduit là. Et il se torturait comme un de ces condamnés à la perpétuité qu’il avait lui-même flanqués en prison avant de gagner le lieu de son exil.

Mais c’était une autre époque. Une époque de gloire, de cuites fabuleuses, de baises dans les villas des riches. Une époque qui lui avait coûté la seule femme qu’il avait aimée : « Je te quitte, tu as un caractère de merde, Denis. » Il ne l’avait même pas accompagnée à la porte. Il s’était enfermé dans sa chambre, avait fracassé les meubles et le soir, ivre mort, avait dragué une Ukrainienne du côté de Mondragone. Il s’était fait sucer sans préservatif et avait attrapé une infection qui lui avait valu une cure interminable d’antibiotiques. Heureusement ni VIH ni hépatite. Du moins pas à cette occasion.

Ç’avait été aussi une époque d’argent facile. Les sociétés de paris sportifs en ligne n’étaient pas encore répandues. Il suffisait de presser les bookmakers ou de coincer deux ou trois joueurs pour les persuader de vous donner un tuyau gagnant ou de rater une passe au moment décisif. Le football était un cloaque. Le monde entier était un cloaque, mais Denis avait trouvé le moyen de surnager sans se salir.

Il entendit le téléphone sonner au standard. C’était rare en ce mois d’août où les millionnaires étaient en vacances et les maisons sans surveillance. Teresa passa d’abord l’appel au chef et, quinze minutes plus tard, apparut à la porte du bureau de Denis.

« Il te demande. Y a du boulot.

– Quel genre de boulot ?

– Je ne sais pas. Un 8,75, je crois.

– Oh ! putain. Du free jazz, enfin.

– À ce qu’il paraît. »

Elle tourna ses fesses vissées dans une jupe de bibliothécaire. Denis la fixa un instant. Une idée mauvaise lui vint à l’esprit.

« Et ce soir ? »

Teresa eut un geste agacé et poursuivit son chemin sans se retourner. Denis éteignit sa Rothmans, puis éclata de rire.

Le commissaire Lettieri l’attendait, les yeux rivés sur le bois de pins situé derrière le bâtiment. Il pinçait entre ses lèvres, qui dissimulaient ses dents jaunes, son habituelle Marlboro diminuée du filtre. Les cimes des arbres étaient sèches, comme fouettées par une maladie qui semblait avoir envahi tout le quartier, toute la ville. Pausilippe n’avait plus rien du buen retiro qu’il était vingt ans plus tôt : les riches étaient devenus avares, violents. Dangereux. Papiers sales, verre brisé, ordures et rats morts jonchaient le sol. Le dispensaire du coin était toujours plein. Personne ne le savait, mais il arrivait au commissaire adjoint Finamore de dératiser les rues à l’aide de son Beretta 92, les nuits de samedi et dimanche, quand il y avait beaucoup de bordel dans les bars de la via Petrarca ou dans les sandwicheries qui poussaient comme des champignons.
Son chef l’invita à s’asseoir et jeta à la corbeille un gobelet en plastique qui avait contenu du café.

« Je ne t’aime pas, tu sais, Carbone.

– Si je peux me permettre, c’est réciproque.

– Exact. Et ça ne me dérange pas. »

Il portait un complet bleu foncé, très élégant comme toujours, mais ses cheveux blancs, négligés, lui donnaient l’air d’un directeur d’hôtel.

« Il y a trop de favoritisme dans cette maudite ville. Le problème, ce n’est pas la Camorra, c’est le chômage. C’est le favoritisme qui a baisé Naples.

– Je suis d’accord.

– Des conneries. Tu es payé pour être d’accord. Ou plutôt, tu y es obligé. Car ce commissariat est le dernier endroit qui te reste avant de devoir chercher un emploi de maçon ou de barman. Un emploi que personne n’est prêt à te donner, entre parenthèses. »

Denis commença à balancer les jambes. Ces discours le rendaient dingue. Depuis qu’il connaissait le commissaire, il rêvait régulièrement de le ficeler à sa chaise et de lui tirer une balle dans le front. En attendant, il se contentait d’allumer une Rothmans et de lui souffler la fumée au visage.
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