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EAN : 9782253940272
512 pages
Le Livre de Poche (31/05/2023)
3.18/5   58 notes
Résumé :
Lorsqu’une mystérieuse superwoman sauve in extremis un adolescent tombé sur les voies du métro new-yorkais, McKenna Jordan pense tenir une histoire en or.
En tentant d’identifier l’héroïne, volatilisée comme par magie, la journaliste – et ancienne procureure adjointe – met la main sur une vidéo de l’incident. Contre toute attente, elle croit y reconnaître une amie chère disparue dix ans plus tôt sans laisser de traces. Ébranlée dans ses certitudes, McKenna va... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Je ferai bande à part car je n'ai pas du tout aimé cette lecture. C'est mal mené et mal amené. La caractérisation des personnages est bâclée et les motivations de ceux-ci ridicules. Il n'y a pas un chouia de crédible dans ce récit.
Une journaliste, ancienne procureur qui a supposément une personnalité détestable, croit voir une ancienne copine en l'héroïque personne qui a sauvé la vie d'un adolescent sur les rails du métro afin de récupérer son téléphone que celui-ci lui avait volé.
Cette copine est disparue depuis dix ans déjà et personne ne sait ni comment ni pourquoi.
Quand j'ai fini par en connaître la raison, suis partie d'un grand éclat de rire.
Non vraiment je n'y ai pas cru.
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Ce sera une lecture en demi-teinte pour moi.
Si la plume de l'autrice est assez agréable, j'ai trouvé le rythme beaucoup trop lent pour moi et cela m'a empêchée de vraiment rentrer dans le récit.
L'intrigue dans les premières pages commence vraiment sur les chapeaux de roues et j'ai dû croire que le rythme resterait aussi fou. En assistant à la course poursuite effrénée dans les couloirs de métro entre un petit voleur à la sauvette et sa victime, j'ai été presque moi-même essoufflée :)

Mais quand la journaliste veut retrouver la trace de cette personne… j'ai eu du mal à me caler sur les pas tranquilles de ses recherches.

Si l'ensemble est rondement mené, j'ai trouvé l'intrigue un peu tarabiscotée… et un peu trop de prises de tête de la part de Scanlin, l'ancien inspecteur chargé de la recherche de la portée disparue.

Je rends néanmoins hommage à la qualité de la plume de l'autrice quand il s'agit de décrire les rouages du métier de procureur adjoint. On sent bien l'influence de son métier passé … et pour moi qui suis fan de John Grisham, c'est forcément quelque chose qui me plait beaucoup
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McKenna est journaliste pour un petit magazine. Lorsqu'une femme sauve un jeune homme tombé sur les rails du métro, elle croit tenir une idée de départ pour un nouveau papier. Elle n'a alors qu'une chose en tête. Elle tient absolument à retrouver l'identité de cette femme mystérieuse. C'est alors qu'un témoin de la scène qui a eu le temps de tout filmer avec son portable la contacte. Lorsque McKenna a accès à cette vidéo, c'est le choc. Elle pense reconnaître Susan, l'une de ses meilleures amies, disparue sans laisser de traces voilà maintenant dix ans.

J'ai passé un bon moment de lecture avec ce thriller qui m'a tenue en haleine, mais je dois bien avouer que parfois, l'auteure a réussi à me perdre à plusieurs reprises, et cela est notamment dû à une intrigue très complexe et aux diverses directions prises dans ce récit.

Pourtant, dès le départ, je dois dire avoir bien accroché au postulat initial proposé par l'auteure. Je me suis vite posée une multitude de questions et pensé à beaucoup d'hypothèses. J'ai trouvé le départ tonitruant, et l'auteure m'a accrochée, mais au fur et à mesure de ma lecture, j'ai retrouvé beaucoup de complexité, et il faudra rester bien concentré pour ne pas se perdre.

En effet, l'auteure part dans diverses directions et beaucoup de personnages secondaires viennent étayer son intrigue. J'ai soupçonné beaucoup des personnages, mais j'ai été incapable d'imaginer ce dénouement.

La fin nous livre toutes les explications nécessaires. L'auteure a su créer des personnages très denses, et elle a eu un véritable talent pour maintenir le suspense jusqu'au dénouement. Malgré ces petits moments où je me suis parfois sentie un peu perdue, j'ai trouvé ce roman réussi.

La plume de l'auteure est très fluide. Les pages défilent et les chapitres sont courts, ce qui rythme l'histoire. Je n'ai pas ressenti de longueurs lors de ma lecture, même si par moments, il peut sembler que l'intrigue s'éparpille quelque peu.

Un thriller complexe, qui maintien le suspense jusqu'au dénouement.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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McKenna est journaliste à New-York. Un jour, alors qu'elle enquête pour un article où une femme sauve un jeune homme des rails du métro, elle croit reconnaître dans une vidéo sa vieille amie Susan. Mais le problème, c'est que Susan a disparu dix ans plus tôt. Personne ne sait si elle est morte ou si elle s'est enfuie. Dès lors, retrouver cette femme va devenir son obsession. Son mari Patrick tente de l'éloigner de ses recherches. Elle doit aussi faire face à une affaire menée dans son ancienne vie, quand elle travaillait au sein du bureau du procureur qui ressurgit....
L'intrigue de ce livre est assez complexe, mais l'auteur amène bien les évènements, les résume de façon régulière, de façon à ne pas perdre le lecteur. du coup, le lecteur est très vite captivé par la quête de McKenna, qui est aussi un personnage attachant. J'ai beaucoup aimé cette lecture.
Merci à Netgalley et Presses de la Cité pour cette lecture.
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Si tu étais là est un énième roman d'Alafair Burke, que j'ai découverte comme co-autrice de Mary Higgins Clark. Si je ne suis pas tombée en pâmoison devant sa plume et ses intrigues jusqu'à maintenant, je n'ai jamais passé de mauvais moments.

Dans Si tu étais là, McKenna est journaliste et tombe sur une info qui pourrait bien intéresser ses lecteurs. Une jeune femme victime du vol de son portable dans le métro poursuit le voleur qui finit par tomber sur les rails. Elle le sauve in extremis, reprend son téléphone et disparaît dans la foule. McKenna cherche à retrouver cette femme, dégote une vidéo et croit reconnaître Susan, une de ses meilleures amies disparue dix ans auparavant. A partir de là, tout s'enchaîne et la vie de McKenna commence à ressembler à un roman d'espionnage ou à un cauchemar, selon les points de vue.

Alors, bon, je suis bien ennuyée avec cette chronique car dès le départ je me suis dit : « mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? » Une femme se fait piquer son portable. C'est rageant et je comprends bien que ça donne envie de le récupérer. Pas de bol, le voleur est tombée sur une nana qui voulait VRAIMENT son téléphone. Sans doute une championne olympique d'athlétisme de 400 mètres haie, car elle court vite, très vite et arrive à rattraper le malheureux pickpocket en évitant les pièges de la foule qui comme toute foule dans le métro va dans tous les sens. Soit. Mais arrivée au bout de la course, voyant son voleur sur les rails d'un métro qui arrive, elle le récupère, le remonte, récupère son portable et repart tout aussi vite (400 mètres haies again). On se dit, tient, elle fait aussi de la musculation ou du lancer de poids pour avoir une telle poigne. Ou alors, c'est Super Jamie ou Supergirl. Dans tous les cas, qui est cette femme qui a l'air entraînée à tout et semble avoir de terribles secrets dans son téléphone.

La journaliste qui part sur ses traces – on sent la mauvaise idée, cette nana a l'air de vouloir qu'on lui ficha la paix – reconnaît son ancienne meilleure amie sur une vidéo floue où on la voit un quart de seconde. Well. Sa meilleure amie qui avait l'air normale avant de disparaître dix ans auparavant, sans doute pour entrer dans un programme de transformation d'humains en super-soldats invincibles, je ne vois que ça.

Le personnage de McKenna est assez intéressant puisque la journaliste était auparavant procureure et que l'on plonge touche du doigt les arcanes de la justice autant que dans la spirale infernale de la destruction de réputation. La fin n'est pas inintéressante et la lecture de ce livre non plus. Néanmoins le personnage de Susan, son histoire, son passé, tout ça est un peu farfelu.

Mais pour les amateurs d'Alafair Burke, Si tu étais là n'est pas une lecture désagréable. Et puis si vous pensez en même temps à mes théories sur Susan, j'espère que ça vous donnera le sourire.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
À vrai dire, je redoutais souvent les soirées de Susan. Je ne suis pas très sociable et je me mêle difficilement aux autres _ alors toute une soirée de bavardages sans queue ni tête, hurlées par des gens qui se connaissent à peine, c'est pour moi comme passer trois heures avec une aiguille plantée dans l'œil.
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HarperCollins voulait savoir si elle avait l’intention d’écrire un livre, et l’agent littéraire avait évoqué la possibilité d’une mise aux enchères. Mais un pitch de bouquin proposé aux éditeurs dès la semaine suivante ? On en était loin. Sans compter que l’agent avait été clair : ce devait être plus qu’une version longue de l’article. Il fallait que ce soit personnel. « Intime. » « Peut-être même à la première personne. » « Comme un roman, mais vrai. » « Picoler et draguer toute la nuit, puis tenir tête aux flics et aux procureurs pendant la journée, alors que vous aviez 30 ans à peine. Ça, ça fait un livre ! »
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Elle aurait aimé pouvoir dire qu’elle encourageait l’engagement citoyen grâce à ses articles, mais elle se contentait de faire ce qu’on lui demandait : brouiller la frontière entre information, voyeurisme et divertissement. Les meilleures histoires avaient besoin d’un héros. Jusqu’à présent, la couverture médiatique de la « tragédie évitée sur la ligne 1 » s’était concentrée sur la chance qu’avait eue Nicky Cervantes de s’en sortir. McKenna voulait en savoir plus sur la femme qui l’avait sauvé avant de prendre la poudre d’escampette.
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Susan était l’une de ces femmes naturellement belles, à la peau claire, aux lèvres joliment ourlées et au sourire complice. Ses yeux en amande, d’un vert vif, brillaient toujours de l’éclat enjoué d’une plaisanterie muette. Elle donnait l’impression d’être pétillante et intelligente. Malgré la qualité médiocre de la vidéo, McKenna parvenait tant bien que mal à retrouver ces détails. Et au-dessus de l’œil gauche, juste à la naissance de ses cheveux, n’était-ce pas la même petite cicatrice ?
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Son sourire complice faisait ressortir des rides qui n’existaient pas à l’époque de leur rencontre, mais il était toujours aussi beau – plus beau qu’il le pensait. Une coupe de cheveux soignée, mais pas dans l’air du temps. Un costume comme il faut, mais pas tape-à-l’œil non plus, et sans doute une taille au-dessus de celle recommandée par le vendeur. Will Getty était le genre de magistrat qui savait que les jurés se méfiaient des hommes trop séduisants.
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Videos de Alafair Burke (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alafair Burke
Extrait du livre audio « Les Enfants du guet » de Mary Higgins Clark et Alafair Burke, traduit par Anne Damour et Amélie Juste-Thomas, lu par Valérie Lemaître. Parution CD et numérique le 5 juillet 2023.
https://boutique.audiolib.fr/produit/1259/9791035413675/les-enfants-du-guet
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