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EAN : 9791041415885
160 pages
Points (19/01/2024)
3.18/5   57 notes
Résumé :
Le monde selon Olivier de Kersauson
Le monde change : il vacille, il tangue.

Olivier de Kersauson est de ceux qui l'interrogent sans cesse tout en le connaissant bien. Son point de vue si caractéristique, son écriture pure et sans détours ont fait de lui un témoin hors norme de notre époque. Depuis le large, ce grand marin aperçoit nettement les contours de notre société en constante mutation. Pour lui, une seule chose compte : garder le cap au... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Vision à 360°sur l'évolution du monde et de ses comportements.
Cette phrase pourrait être le résumé des impressions mises sur papier par cet homme que j'adore écouter. Lorsqu'il nous parle par l'intermédiaire d'une interview il se veut plus optimiste que les fatalistes et les complotantes de ce monde. Dans ce dernier livre il est moins convaincant et j'ai mis longtemps à retrouver cet élan vers l'avenir qu'il revendique fréquemment.
Je suis un peu dure, disons que les trois quarts du livre sont une observation des changements de nos modes de vie et de nos modes de fonctionnement sur la planète, et qu'un petit quart les solutions que nous avons tout un chacun pour vivre libre et léger.

Quelques citations pour donner l'ambiance très, trop réaliste des hommes et dites sur un ton parlé et pas si littéraire que ce à quoi je m'attendais de cet homme :
« Avant il y avait une histoire, maintenant il y a des faits »
« Ce n'est pas l'homme qui gêne les animaux, c'est le bruit » (pandémie Covid)
« La mer c'est la partie la moins moche du monde »
« Le vertueux…tu manges bio, tu as une alimentation vertueuse. Tu prends ton vélo, tu as un mode de vie vertueux…mais dans le mode d'aujourd'hui il réapparait plastifié »
« Le -en même temps- d'Emmanuel Macron ramené au Jugement de Salomon … à savoir, vous êtes bons mais vous êtes cons » (là j'avoue que j'ai souri en coin).

Et enfin quelques citations optimistes et que j'ai appréciées et vues comme des bouées de sauvetage pour nous échapper et vivre joyeusement :
« Je me suis inventé un monde et j'y ai cru ! »
« Si tu veux avoir une belle vie, il faut te contenter de ce que la vie t'apporte de magnifique »
« L'aptitude à s'enchanter, savoir se contenter ».

Le thème du « jadis » aurait dû ne représenter que le quart de cet essai, et non l'inverse. Il aurait suffit d'écrire un peu plus sur la beauté du monde comme en parle si bien et si souvent. D'autant plus facile qu'Olivier de Kersauson a bel et bien trouvé et appliqué la bonne pharmacopée pour traverser la vie, la maladie, les décès de proches.
Où aviez-vous laissé votre belle philosophie de vie cher Mr de Kersauson en rédigeant cet essai ?
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Le moins que l'on puisse dire est qu'Olivier de Kersauson est un esprit libre. Comme on dit aujourd'hui dans la langue de Molière : «  il est cash ». Ici il aborde ,dans un récit échevelé et écrit à la diable ,ses inquiétudes sur la vie de ses contemporains transformée par le monde d'Internet et ayant perdu «  le bon sens » des choses simples de l'existence. Il se plaint de ses « coreligionnaires «  se lamentant sans cesse et qui n'ont plus de rêves . Il s'interroge aussi sur la mort et la vie dans l'au-delà.
Toutes ces réflexions ,pour justes qu'elles soient, ont déjà fait l'objet de nombreux livres et articles de journaux écrits par d'autres, d'une manière moins directe il est vrai. Ce grand navigateur devant l'éternel nous révèle ici son esprit de plus en plus torturé probablement aussi suite à ses gros ennuis de santé. Ce livre ( qui se lit en deux heures) est un « coup de gueule » contre le mode de vie actuel rendu insupportable par les réseaux sociaux
L'auteur n'a pas perdu de son mordant mais je le préfère plus lumineux dans Oceans' songs lorsqu'il nous transmet son amour pour toutes les mers du monde.
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Premier livre de cet auteur pour moi.

Je n'ai pas été emballée par cet oeuvre.

Je l'ai simplement lu par curiosité. Pour les idées évoquées. Même si je ne suis pas d'accord avec lui la plus part du temps. J'aime découvrir de nouvelles visions apportées au monde.
Il fait réfléchir à des sujets auxquels je n'aurais pas pensé seule.

Néanmoins je trouve qu'il survole les questions évoquées sans vraiment les explorer, aller au coeur du problème ou y apporter une solution.
Aussi, je trouve que sur certains chapitres (ex: "le bon-sens") il parle des points négatifs sans y ajouter des données positives, ce qui fausse son raisonnement.

J'ai été déçue par la qualité de l'écriture car c'est un livre écrit comme on parle et pas très riche en vocabulaire.
Les chapitres sont aléatoires et l'auteur change de thème sans avoir fini d'en parler. Un peu brouillon.

Je recommande ce livre pour des personnes qui aiment lire des ouvrages où les auteurs donnent leurs avis mais qui n'aime pas les livres philosophiques.
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C'est pour ça qu'on l'aime l'amiral. Sa vision du monde bouscule les bien pensants. Dans ce livre , il a laissé tomber l'emphrase pour nous livrer sa vérité crue sur des sujets importants. Se concentrer sur la pensée plutôt que sur le verbe.. et il touche juste l'amiral, quand. Il nous confie que ce qui est important n'est pas cartésien. On aime ou n'aime pas, mais ce livre ne m'a pas laisser intact. Merci amiral
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L'Amiral revient avec ce nouveau livre, avec sa verve habituelle et avec ses nouvelles pensées, ô combien justes sur notre société faite de digitalisation, de chacun pour soi, de besoin de reconnaissance par n'importe quel moyen, etc.

Ce qui est d'autant plus appréciable, c'est le côté sans filtre de l'auteur, même si il va parfois nettement trop loin; pas sûr qu'il ne se fasse que des amis, mais je crois vraiment que ce n'est pas sa préoccupation première...

Malheureusement, certains de ses développements sont parfois un peu alambiqués, au point que le lecteur peut s'y perdre un peu, mais ça n'enlève rien à la qualité du livre...
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Mon grand-père est mort à trente ans à la guerre de 1914-1918. Mon autre grand-père a dû mourir à peu près au même âge. Donc j'ai toujours pensé qu'être vivant c'était un privilège, et pas un dû. À partir du moment où tu penses que c'est un privilège, ça te met de bonne humeur. Si au contraire tu penses que l'existence est un dû, alors tu la juges avec l'assurance du consommateur qui discute le produit et demande remboursement.
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Dans les années 1950, l’éducation que je recevais de mes parents était comme « indexée » sur celle qu’ils avaient reçu des leurs. Ils disaient par exemple: «  Tu n’aurais jamais fait ça chez ton grand-père. .. ». Il y avait la transmission d’une vision du monde qui a totalement disparu.Et comme depuis 1968 on a plus éduqué les enfants…Nous on était dressés, après on a commencé à éduquer et après on a plus éduqué du tout.
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J'ai toujours mesuré que tout n'était éternel. C'est pour cette raison que j'ai fait mille choses qui me faisaient marrer; je n'allais quand même pas m'emmerder à attendre d'être vieux pour rire...
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J'ai compris très tôt qu'il ne fallait pas chercher à être aimé mais qu'il fallait chercher à vivre. Je n'ai jamais voulu être aimé, j'ai voulu vivre. Cette équation est imparable.
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On ne peut plus être député-maire : on est soir l'un, soit l'autre. Résultat : à l'Assemblée nationale, il n'y a plus que des représentants de la province qui ne connaissent pas la province. Ils vivent entre le train, l'avion et leur bagnole, leur maison et Paris...Ca donne une assemblée de types qui ne redeviennent "de province" que pendant les élections...
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