Romancier, essayiste, nouvelliste et poète
Patrice Franceschi nous propose aujourd'hui un recueil de Kor-waï, une forme poétique que je découvre et qui s'exprime en quatre vers et dix-sept pieds sans rimes. Inspiré du haïku japonais chaque poème est un petit bijou de concision, ciselé comme des pièces d'orfèvreries.
Et que vienne l'orage
Tout là-bas si noir
Au fond
De mes larmes
Et dans les plus conventionnels "poèmes des méridiens" qui font suite aux Kor-waï,
Patrice Franceschi retrouve un lyrisme inspiré de ses voyages.
Les femmes sont comme des navires
Aux grands mâts
Elles chaloupent pour qu'on les chavire
Dans nos bras
Mais dans les tempêtes qui malmènent
Les plus forts
Elles sont les seules voiles qui emmènent
Jusqu'au port
Laissez-vous porter par les beaux vers de ce poète d'exception !